Le métabolisme humain s'écroule

[Nutrimuscle-Conseils]

Total daily energy expenditure has declined over the past three decades due to declining basal expenditure, not reduced activity expenditure
John R. Speakman, Nature Metabolism volume 5, pages579–588 (2023)

Obesity is caused by a prolonged positive energy balance1,2. Whether reduced energy expenditure stemming from reduced activity levels contributes is debated3,4. Here we show that in both sexes, total energy expenditure (TEE) adjusted for body composition and age declined since the late 1980s, while adjusted activity energy expenditure increased over time.

We use the International Atomic Energy Agency Doubly Labelled Water database on energy expenditure of adults in the United States and Europe (n = 4,799) to explore patterns in total (TEE: n = 4,799), basal (BEE: n = 1,432) and physical activity energy expenditure (n = 1,432) over time. In males, adjusted BEE decreased significantly, but in females this did not reach significance. A larger dataset of basal metabolic rate (equivalent to BEE) measurements of 9,912 adults across 163 studies spanning 100 years replicates the decline in BEE in both sexes. We conclude that increasing obesity in the United States/Europe has probably not been fuelled by reduced physical activity leading to lowered TEE. We identify here a decline in adjusted BEE as a previously unrecognized factor.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La dépense énergétique quotidienne totale a diminué au cours des trois dernières décennies en raison de la baisse de la dépense de base, et non de la réduction de la dépense d'activité
John R. Speakman, Nature Metabolism volume 5, pages579–588 (2023)

L'obésité est causée par un bilan énergétique positif prolongé1,2. La question de savoir si la réduction des dépenses énergétiques résultant de niveaux d'activité réduits y contribue est débattue3,4. Nous montrons ici que chez les deux sexes, la dépense énergétique totale (TEE) ajustée pour la composition corporelle et l'âge a diminué depuis la fin des années 1980, tandis que la dépense énergétique ajustée pour l'activité a augmenté avec le temps.

Nous utilisons la base de données sur l'eau à double étiquetage de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur les dépenses énergétiques des adultes aux États-Unis et en Europe (n = 4 799) pour explorer les schémas totaux (TEE : n = 4 799), basaux (BEE : n = 1 432) et physiques. dépense énergétique de l'activité (n = 1 432) dans le temps. Chez les hommes, le BEE ajusté a diminué de manière significative, mais chez les femmes, cela n'a pas atteint la signification. Un ensemble de données plus important de mesures du taux métabolique basal (équivalent au BEE) de 9 912 adultes dans 163 études couvrant 100 ans reproduit le déclin du BEE chez les deux sexes. Nous concluons que l'augmentation de l'obésité aux États-Unis/en Europe n'a probablement pas été alimentée par une activité physique réduite entraînant une diminution de l'ETE. Nous identifions ici une baisse du BEE ajusté comme un facteur précédemment non reconnu.