On meurt plus jeune dans les sports de haute intensité

[Nutrimuscle-Conseils]

Mortality of Japanese Olympic athletes: 1952–2017 cohort study
Taro Takeuchi BMJ Open Sport & Exercise Medicine 2019;5:e000653

Aim To evaluate mortality among Japanese Olympic athletes compared with the general population and also evaluate their mortality based on total number of Olympics participation and intensity of sports disciplines.

Methods Information on biography, vital status, date of birth, date of death and latest follow-up date on Japanese Olympians was retrieved from six online databases and compared. Standardised mortality ratio (SMR) was estimated according to observation periods and years from last participation in the Olympics. To further evaluate the association between mortality and total number of Olympics participation/intensity of sports disciplines within the study population, rate ratios (RRs) adjusted by sex, observation period and attained age group were estimated by a Poisson regression model.

Results A total of 3381 Olympians were included in the analysis. The total person years was 94 076.82. The deaths of 153 (4.53%) Olympians were confirmed, and the overall SMR was 0.29 (95% CI, 0.25 to 0.34). SMRs categorised by years from last participation did not differ significantly. Higher mortality was observed among those who participated in the Olympics twice (RR: 1.52; 95% CI, 1.04 to 2.23) and three times or more (RR: 1.87; 95% CI, 1.08 to 3.25) compared with those who participated just once. Compared with combination of low static and low dynamic intensity category, higher mortality was observed in most combinations of middle-intensity or high-intensity categories.

Conclusion Japanese Olympians lived longer than the general population. More frequent participation in the Olympics and higher intensity of sports disciplines were associated with higher mortality.

[Nutrimuscle-Conseils]

We did not observe significantly higher mortality among athletes who participated in disciplines of highest static and highest dynamic intensity. This could be explained in part by their exercise habits after retiring from international competitions.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La mortalité des athlètes olympiques japonais: étude de cohorte 1952-2017
Taro Takeuchi BMJ Open Sport & Exercise Medicine 2019; 5: e000653

Objectif Évaluer la mortalité des athlètes olympiques japonais par rapport à la population générale et également évaluer leur mortalité en fonction du nombre total de participation aux Jeux olympiques et de l'intensité des disciplines sportives.

Méthodes Les informations sur la biographie, l'état civil, la date de naissance, la date de décès et la dernière date de suivi des olympiens japonais ont été extraites de six bases de données en ligne et comparées. Le taux de mortalité standardisé (SMR) a été estimé en fonction des périodes d'observation et des années depuis la dernière participation aux Jeux olympiques. Pour évaluer davantage l'association entre la mortalité et le nombre total de participation aux Jeux olympiques / l'intensité des disciplines sportives au sein de la population étudiée, les ratios de taux (RR) ajustés selon le sexe, la période d'observation et le groupe d'âge atteint ont été estimés par un modèle de régression de Poisson.

Résultats Un total de 3381 olympiens ont été inclus dans l'analyse. Le nombre total d'années-personnes était de 94 076,82. La mort de 153 olympiens (4,53%) a été confirmée et le SMR global était de 0,29 (IC à 95%, 0,25 à 0,34). Les SMR classés par années depuis la dernière participation ne différaient pas de manière significative. Une mortalité plus élevée a été observée chez ceux qui ont participé aux Jeux olympiques deux fois (RR: 1,52; IC à 95%, 1,04 à 2,23) et trois fois ou plus (RR: 1,87; IC à 95%, 1,08 à 3,25) par rapport à ceux qui ont participé une seule fois . Par rapport à la combinaison de catégories d'intensité statique faible et dynamique faible, une mortalité plus élevée a été observée dans la plupart des combinaisons de catégories d'intensité moyenne ou d'intensité élevée.

Conclusion Les olympiens japonais ont vécu plus longtemps que la population générale. Une participation plus fréquente aux Jeux olympiques et une intensité plus élevée des disciplines sportives étaient associées à une mortalité plus élevée.