Mieux manger = moins de dépression?

[Nutrimuscle-Conseils]

The Effects of Dietary Improvement on Symptoms of Depression and Anxiety: A Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials
Joseph Firth, Psychosomatic Medicine. 81(3):265–280, APRIL 2019

Objective: Poor diet can be detrimental to mental health. However, the overall evidence for the effects of dietary interventions on mood
and mental well-being has yet to be assessed. We conducted a systematic review and meta-analysis examining effects of dietary interventions on symptoms of depression and anxiety.

Methods: Major electronic databases were searched through March 2018 for all randomized controlled trials of dietary interventions
reporting changes in symptoms of depression and/or anxiety in clinical and nonclinical populations. Random-effects meta-analyses were
conducted to determine effect sizes (Hedges' g with 95% confidence intervals [CI]) for dietary interventions compared with control conditions. Potential sources of heterogeneity were explored using subgroups and meta-regression analyses.

Results: Sixteen eligible randomized controlled trials (published in English) with outcome data for 45,826 participants were included; the
majority of which examined samples with nonclinical depression (n = 15 studies). Nonetheless, dietary interventions significantly reduced
depressive symptoms (g = 0.275, 95% CI = 0.10 to 0.45, p = .002). Similar effects were observed among high-quality trials (g = 0.321,
95% CI = 0.12 to 0.53, p = .002) and when compared with both inactive (g = 0.308, 95% CI = 0.02 to 0.60, p = .038) and active controls
(g = 0.174, 95% CI = 0.01 to 0.34, p = .035). No effect of dietary interventions was observed for anxiety (k = 11, n = 2270, g = 0.100, 95% CI =
−0.04 to 0.24, p = .148). Studies with female samples observed significantly greater benefits from dietary interventions, for symptoms of
both depression and anxiety.

Conclusions: Dietary interventions hold promise as a novel intervention for reducing symptoms of depression across the population. Future research is required to determine the specific components of dietary interventions that improve mental health, explore underlying mechanisms, and establish effective schemes for delivering these interventions in clinical and public health settings.

[Nutrimuscle-Diététique]

Les effets de l'amélioration de l'alimentation sur les symptômes de la dépression et de l'anxiété: une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Joseph Firth, médecine psychosomatique. 81 (3): 265-280, AVRIL 2019

Objectif: Une mauvaise alimentation peut nuire à la santé mentale. Cependant, la preuve globale des effets des interventions alimentaires sur l'humeur
et le bien-être mental doit encore être évalué. Nous avons effectué une revue systématique et une méta-analyse examinant les effets des interventions alimentaires sur les symptômes de la dépression et de l'anxiété.

Méthodes: Les principales bases de données électroniques ont été consultées jusqu'en mars 2018 pour tous les essais contrôlés randomisés d'interventions alimentaires
signalant des changements dans les symptômes de dépression et / ou d'anxiété dans les populations cliniques et non cliniques. Des méta-analyses à effets aléatoires ont été
menée pour déterminer la taille des effets (g de Hedges avec des intervalles de confiance à 95% [IC]) pour les interventions alimentaires par rapport aux conditions de contrôle. Les sources potentielles d'hétérogénéité ont été explorées à l'aide de sous-groupes et d'analyses de méta-régression.

Résultats: Seize essais contrôlés randomisés éligibles (publiés en anglais) avec des données de résultat pour 45 826 participants ont été inclus; le
dont la majorité a examiné des échantillons présentant une dépression non clinique (n = 15 études). Néanmoins, les interventions alimentaires ont considérablement réduit
symptômes dépressifs (g = 0,275, IC à 95% = 0,10 à 0,45, p = 0,002). Des effets similaires ont été observés dans les essais de haute qualité (g = 0,321,
IC à 95% = 0,12 à 0,53, p = 0,002) et par rapport aux témoins inactifs (g = 0,308, IC à 95% = 0,02 à 0,60, p = 0,038) et aux témoins actifs
(g = 0,174, IC à 95% = 0,01 à 0,34, p = 0,035). Aucun effet des interventions alimentaires n'a été observé pour l'anxiété (k = 11, n = 2270, g = 0,100, IC à 95% =
−0,04 à 0,24, p = 0,148). Des études avec des échantillons féminins ont observé des avantages significativement plus importants des interventions alimentaires, pour les symptômes de
à la fois la dépression et l'anxiété.

Conclusions: Les interventions alimentaires sont prometteuses comme une nouvelle intervention pour réduire les symptômes de la dépression dans la population. De futures recherches sont nécessaires pour déterminer les composants spécifiques des interventions alimentaires qui améliorent la santé mentale, explorer les mécanismes sous-jacents et établir des schémas efficaces pour la mise en œuvre de ces interventions dans les contextes de santé publique et clinique.