Moins de dépression + d'énergie avec les produits laitiers?

[Nutrimuscle-Conseils]

Associations between whole and low-fat dairy products consumption, physical performance and mental health
Ghodsi, Ramina Mediterranean Journal of Nutrition and Metabolism, vol. 14, no. 2, pp. 127-136, 2021

BACKGROUND:Military staff are required to be in a proper condition of mental health and weight standards and have a specific level of physical performances (PP). Dairy products are rich sources of essential nutrients. It was demonstrated that Iranians consume much less milk and its products and there is no exception in the military staff.

OBJECTIVES:To examine the association between consumption of low or whole-fat dairy and psychological disorders and PP in military personnel. METHODS:This cross-sectional study was conducted in four military zones of Iran. Dairy products intake were evaluated by using a semi-quantitative food-frequency questionnaire (FFQ). The Persian version of Depression, Anxiety, Stress Scale-21 (DASS-21) were used to assess participants’ depression, anxiety and stress and PP were assessed by a 2-mile run, sit-up, push-up and pull-up.

RESULTS:There was a significant negative relationship between the tertiles of total and low-fat dairy consumption and depression (OR 0.28, 95% CI 0.10 to 0.79, P < 0.05), and low-fat dairy consumption and stress (OR 0.34, 95% CI 0.13 to 0.93, P < 0.05). Also, there was a positive association between the last tertiles of low-fat dairy consumption and suitable PP (OR 5.28, 95% CI 1.08 to 25.71, P < 0.05).

CONCLUSIONS:We concluded that consumption of dairy products and particularly low-fat products are related to less psychological problems and a better PP level.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations entre la consommation de produits laitiers entiers et faibles en gras, la performance physique et la santé mentale
Ghodsi, Ramina Mediterranean Journal of Nutrition and Metabolism, vol. 14, non. 2, p. 127-136, 2021

CONTEXTE : Le personnel militaire doit être en bonne condition de santé mentale et de poids et avoir un niveau spécifique de performances physiques (PP). Les produits laitiers sont de riches sources de nutriments essentiels. Il a été démontré que les Iraniens consomment beaucoup moins de lait et de ses produits et il n'y a pas d'exception dans l'état-major.

OBJECTIFS : Examiner l'association entre la consommation de produits laitiers faibles en gras ou entiers et les troubles psychologiques et la PP chez le personnel militaire. MÉTHODES : Cette étude transversale a été menée dans quatre zones militaires d'Iran. La consommation de produits laitiers a été évaluée à l'aide d'un questionnaire semi-quantitatif de fréquence alimentaire (FFQ). La version persane de Depression, Anxiety, Stress Scale-21 (DASS-21) a été utilisée pour évaluer la dépression, l'anxiété et le stress des participants et la PP a été évaluée par une course de 2 miles, des sit-up, des pompes et des tractions. .

RÉSULTATS : Il y avait une relation négative significative entre les tertiles de la consommation de produits laitiers totaux et faibles en gras et la dépression (OR 0,28, IC à 95 % 0,10 à 0,79, P < 0,05), et la consommation de produits laitiers faibles en gras et le stress (OR 0,34, 95 % IC 0,13 à 0,93, P < 0,05). En outre, il y avait une association positive entre les derniers tertiles de consommation de produits laitiers faibles en gras et un PP approprié (OR 5,28, IC à 95 % 1,08 à 25,71, P < 0,05).

CONCLUSIONS : Nous avons conclu que la consommation de produits laitiers et particulièrement de produits faibles en gras est liée à moins de problèmes psychologiques et à un meilleur niveau de PP.

[Nutrimuscle-Conseils]

Plant-based dietary quality and depressive symptoms in Australian vegans and vegetarians: a cross-sectional study
Megan Frances Lee MJ Nutrition, Prevention & Health 2021;e000332

Plant-based dietary patterns (vegan and vegetarian) are often considered ‘healthy’ and have been associated with broad health benefits, including decreased risk of obesity and ill health (cardiovascular disease, blood glucose and type II diabetes). However, the association between plant-based diets and mood disorders such as depression remains largely equivocal. This cross-sectional study of 219 adults aged 18–44 (M=31.22, SD=7.40) explored the associations between an estimate of overall plant-based diet quality and depression in vegans (n=165) and vegetarians (n=54).

Overall plant-based diet quality was associated with depressive symptoms in vegans and vegetarians F(1, 215)=13.71, p<0.001 accounting for 6% of the variation in depressive symptoms. For those without depression, higher diet quality was protective against depressive symptoms F(1, 125)=6.49, p=0.012.

Conversely, for those with depression no association with diet quality was found F(1, 89)=0.01, p=0.963.

These findings suggest that a high-quality plant-based diet may be protective against depressive symptoms in vegans and vegetarians. In line with emerging research between food and mental health, higher-quality dietary patterns are associated with a reduced risk of depressive symptoms. Given the rapidly increasing rate of vegan and vegetarian food products within Australia, understanding the potential mechanisms of effects through which a plant-based diet may influence depressive symptoms is required.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Qualité alimentaire à base de plantes et symptômes dépressifs chez les végétaliens et végétariens australiens : une étude transversale
Megan Frances Lee MJ Nutrition, Prévention et Santé 2021;e000332

Les régimes alimentaires à base de plantes (végétaliens et végétariens) sont souvent considérés comme « sains » et ont été associés à de vastes avantages pour la santé, notamment une diminution du risque d'obésité et de mauvaise santé (maladies cardiovasculaires, glycémie et diabète de type II). Cependant, l'association entre les régimes alimentaires à base de plantes et les troubles de l'humeur tels que la dépression reste largement équivoque. Cette étude transversale portant sur 219 adultes âgés de 18 à 44 ans (M=31,22, SD=7,40) a exploré les associations entre une estimation de la qualité globale de l'alimentation à base de plantes et la dépression chez les végétaliens (n=165) et les végétariens (n=54) .

La qualité globale de l'alimentation à base de plantes était associée à des symptômes dépressifs chez les végétaliens et les végétariens F (1, 215) = 13,71, p < 0,001 représentant 6 % de la variation des symptômes dépressifs. Pour les personnes sans dépression, une alimentation de meilleure qualité protégeait contre les symptômes dépressifs F (1, 125) = 6,49, p = 0,012.

Inversement, pour les personnes souffrant de dépression, aucune association avec la qualité de l'alimentation n'a été trouvée F(1, 89)=0,01, p=0,963.

Ces résultats suggèrent qu'un régime alimentaire à base de plantes de haute qualité peut protéger contre les symptômes dépressifs chez les végétaliens et les végétariens. Conformément aux recherches émergentes entre l'alimentation et la santé mentale, des habitudes alimentaires de meilleure qualité sont associées à un risque réduit de symptômes dépressifs. Compte tenu de l'augmentation rapide du taux de produits alimentaires végétaliens et végétariens en Australie, il est nécessaire de comprendre les mécanismes potentiels d'effets par lesquels un régime à base de plantes peut influencer les symptômes dépressifs

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Mediterranean diet and depression: a population-based cohort study
Weiyao Yin, International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity volume 18, Article number: 153 (2021)

Background
Depression imposes immense public health burden, demonstrating an urgent need of the identification of modifiable risk factors. Only a few cohort studies have analyzed the association between Mediterranean dietary pattern (MDP) and depression but with mixed results. We examined the impact of MDP on clinically ascertained depression in a large population-based dataset.

Methods
In 1991/92, detailed information on diet, using a food frequency questionnaire, and potential confounding factors (body weight, height, educational attainment, smoking, previous diabetes and hypertension, and physical activity) was collected, in a random sample of 49,261 Swedish women aged 29-49. Adherence to MDP was calculated. Clinical depression was extracted from the National Patient Register. Study participants were followed up through 2012.

Results
During an average follow-up of 20.4 years, 1677 incident cases of depression were diagnosed. We observed a lower risk of depression for medium (score 4-5) and high (6-9) adherence to MDP, compared with low (0-3) adherence (Medium: hazard ratio (HR) = 0.90, 95% confidence interval (CI) = 0.81-1.00; High: HR = 0.82, 95%CI = 0.71-0.94). Per unit increase of adherence, the risk of depression was reduced by 5% (HR = 0.95, 95%CI = 0.92-0.98). The association became stronger when restricting to severe form of depression (HR = 0.51, 95%CI = 0.33-0.76). The HRs were higher from age 50 onward both over the first and the second 10-year follow-up period, compared with before age 50, indicating stronger association with increasing age. Results remained after extensive sensitivity analyses.

Conclusion
Higher adherence to a Mediterranean diet at middle age was associated with a lower risk of depression later in life among Swedish women.

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Traduction de l'étude

Régime méditerranéen et dépression : une étude de cohorte basée sur la population
Weiyao Yin, International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity volume 18, Numéro d'article : 153 (2021)

Fond
La dépression impose un immense fardeau de santé publique, démontrant un besoin urgent d'identification de facteurs de risque modifiables. Seules quelques études de cohorte ont analysé l'association entre le régime alimentaire méditerranéen (MDP) et la dépression, mais avec des résultats mitigés. Nous avons examiné l'impact du MDP sur la dépression cliniquement établie dans un vaste ensemble de données basé sur la population.

Méthodes
En 1991/92, des informations détaillées sur l'alimentation, à l'aide d'un questionnaire sur la fréquence des aliments, et les facteurs de confusion potentiels (poids corporel, taille, niveau d'instruction, tabagisme, antécédents de diabète et d'hypertension, et activité physique) ont été recueillies auprès d'un échantillon aléatoire de 49 261 Suédois. femmes de 29 à 49 ans. L'adhésion au MDP a été calculée. La dépression clinique a été extraite du registre national des patients. Les participants à l'étude ont été suivis jusqu'en 2012.

Résultats
Au cours d'un suivi moyen de 20,4 ans, 1677 cas incidents de dépression ont été diagnostiqués. Nous avons observé un risque plus faible de dépression pour une adhésion moyenne (score 4-5) et élevée (6-9) au MDP, par rapport à une adhésion faible (0-3) (Medium : hazard ratio (HR) = 0.90, intervalle de confiance à 95 % (IC) = 0,81-1,00 ; Élevé : HR = 0,82, IC95 % = 0,71-0,94). Par unité d'augmentation de l'observance, le risque de dépression a été réduit de 5 % (HR = 0,95, IC à 95 % = 0,92-0,98). L'association est devenue plus forte en se limitant à une forme sévère de dépression (HR = 0,51, 95%CI = 0,33-0,76). Les RR étaient plus élevés à partir de 50 ans à la fois au cours de la première et de la deuxième période de suivi de 10 ans, par rapport à avant 50 ans, indiquant une association plus forte avec l'augmentation de l'âge. Les résultats sont restés après des analyses de sensibilité approfondies.

Conclusion
Une plus grande adhésion à un régime méditerranéen à l'âge moyen était associée à un risque plus faible de dépression plus tard dans la vie chez les femmes suédoises.