Effects of 2 years endurance training targeted at the level of maximal lipid oxidation on body compositionEffets sur la composition corporelle de 2 ans d’entraînement en endurance ciblé au niveau maximal d’oxydation des lipides
Science & Sports Volume 35, Issue 6, December 2020, Pages 350-357 L.Hammoudi
Introduction
The main problem in obesity management is weight regain that occurs after all currently used slimming procedures. Regular physical activity remains the most effective measure to stop this weight regain. Among the varieties of training that can be offered, endurance exercise at low to moderate intensities targeted at the level of maximum lipid oxidation (LIPOX max) is one of the easiest to implement and has well-documented effects on glucose metabolism, blood lipids, eating behavior, and body composition. Our purpose in this study was to study the effect of this type of exercise on body composition over 2 years.
Methods
Nonrandomized controlled longitudinal study. Forty-five obese subjects (14 men, 31 women, age = 20–85 years old) were re-trained with LIPOXmax (3 × 45 min/week at home with regular follow-up after induction in hospital) over 2 years. They were compared to a matched control group of 26 subjects. Exercise calorimetry and segmental bioelectric impedance were performed at the beginning and at the 24th month.
Results
Trained group lost weight (− 6 ± 1.44 kg) over 2 years. This is explained by a loss of fat mass (− 5 ± 1.26 kg), affecting truncal fat mass (− 2.66 ± 0.62 kg P < 0.0001), and appendicular fat mass (1.38 ± 0.72 kg P < 0.01). There is also a reduction in lean body mass (− 2.41 ± 0.86 kg, P < 0.01). Controls gain 3 ± 0.85 kg (P < 0.001). In the trained group, the ability to oxidize lipids increased (P < 0.001) and there was a positive correlation between weight changes and mean arterial blood pressure at 24 months (R = 0.37 P = 0.02).
Conclusion
The weight loss effectiveness of endurance training targeted at the LIPOXmax is maintained for 24 months. This weight loss affects both trunk and appendicular fat mass but also lean mass. It associated with a decrease in blood pressure and an improvement in the ability to oxidize lipids during exercise.
Résumé
Introduction
Le grand problème de l’obésité est la reprise pondérale qui peut s’observer après toutes les thérapeutiques actuellement utilisées. L’activité physique régulière reste la mesure la plus efficace permettant d’enrayer cette reprise de poids. Parmi les types d’entraînement proposés, l’endurance à des intensités faibles à modérées ciblée sur le niveau d’oxydation lipidique maximale (LIPOX max) est une des plus faciles à mettre en œuvre et a des effets bien documentés sur le métabolisme gluco-lipidique, le comportement alimentaire, et la composition corporelle. Nos objectifs dans cette étude ont été d’étudier l’effet de ce type d’exercice sur la composition corporelle sur 2 ans.
Méthodes
Étude longitudinale contrôlée non randomisée. Quarante-cinq sujets obèses (14 hommes, 31 femmes, âge = 20–85 ans) ont été réentraînés au LIPOXmax (3 × 45 min/semaine à la maison avec suivi régulier, après induction en milieu hospitalier) sur 2 ans. Ils ont été comparés à un groupe témoin apparié de 26 sujets. La calorimétrie d’exercice et l’impédance bioélectrique segmentaire ont été réalisées au début et au 24e mois.
Résultats
Le groupe réentraîné a perdu du poids (− 6 ± 1,44 kg) sur 2 ans et − 6 ± 2,2 kg après 5 ans. Cela s’explique par une perte de masse grasse (− 5 ± 1,26 kg), affectant la masse grasse tronculaire (− 2,66 ± 0,62 kg p < 0,0001), et la masse grasse appendiculaire (1,38 ± 0,72 kg p < 0,01). Il y a aussi une réduction de masse maigre (− 2,41 ± 0,86 kg, p < 0,01). Les contrôles gagnent 3 ± 0,85 kg (p < 0,001). Dans le groupe réentraîné, la capacité à oxyder les lipides a augmenté (p < 0,001) et on retrouve une corrélation positive entre les changements de poids et la pression artérielle moyenne à 24 mois (r = 0,37 p = 0,02).
Conclusion
L’efficacité amaigrissante de l’entraînement en endurance au LIPOX Max est maintenue à 24 mois et l’on observe que cette perte de poids affecte la masse grasse tronculaire et appendiculaire mais aussi la masse maigre et s’accompagne d’une diminution de la pression artérielle et d’une amélioration de la capacité à oxyder les lipides à l’exercice.