Moins de vitamine D = plus de cancers?

[Nutrimuscle-Conseils]

Prevalence and Impact of Vitamin D Deficiency in Critically Ill Cancer Patients Admitted to the Intensive Care Unit
by Nina Buchtele Nutrients 2021, 13(1), 22;

Vitamin D deficiency is frequent in cancer patients and a risk factor for morbidity and mortality during critical illness. This single-center retrospective study analyzed 25-hydroxyvitamin D levels in critically ill cancer patients (n = 178; hematologic, n = 108; solid, n = 70) enrolled in a prospective ICU registry. The primary analysis was the prevalence of vitamin D deficiency (<20 ng/mL) and the severe deficiency (≤12 ng/mL). Secondary analyses included risk factors for vitamin D deficiency and its impact on ICU, hospital, and 1-year mortality.

The prevalence of vitamin D deficiency and severe deficiency was 74% (95% CI: 67–80%) and 54% (95% CI: 47–61%). Younger age, relapsed/refractory disease, and a higher sepsis-related organ failure assessment (SOFA) score were independent risk factors for vitamin D deficiency (p < 0.05). After adjusting for relapsed/refractory disease, infection, the SOFA score, and the early need for life-supporting interventions, severe vitamin D deficiency was an independent predictor of hospital mortality (OR: 2.21, 95% CI: 1.03–4.72, p = 0.04) and 1-year mortality (OR: 3.40, 95% CI: 1.50–7.71, p < 0.01), but not of ICU mortality.

Conclusion: Vitamin D deficiency is common in critically ill cancer patients requiring ICU admission, but its impact on short-term mortality in this group is uncertain. The observed association of severe vitamin D deficiency with the post-ICU outcome warrants clinical consideration and further study.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Prévalence et impact de la carence en vitamine D chez les patients gravement atteints de cancer admis à l'unité de soins intensifs
par Nina Buchtele Nutrients 2021, 13 (1), 22;

La carence en vitamine D est fréquente chez les patients cancéreux et constitue un facteur de risque de morbidité et de mortalité en cas de maladie grave. Cette étude rétrospective monocentrique a analysé les niveaux de 25-hydroxyvitamine D chez des patients cancéreux gravement malades (n = 178; hématologique, n = 108; solide, n = 70) inscrits dans un registre prospectif en USI. L'analyse principale était la prévalence de la carence en vitamine D (<20 ng / mL) et la carence sévère (≤ 12 ng / mL). Les analyses secondaires comprenaient les facteurs de risque de carence en vitamine D et son impact sur les soins intensifs, les hôpitaux et la mortalité à un an.

La prévalence des carences en vitamine D et des carences sévères était de 74% (IC à 95%: 67–80%) et de 54% (IC à 95%: 47–61%). Un âge plus jeune, une maladie récidivante / réfractaire et un score plus élevé d'évaluation des défaillances organiques liées à la septicémie (SOFA) étaient des facteurs de risque indépendants de carence en vitamine D (p <0,05). Après ajustement pour la maladie récidivante / réfractaire, l'infection, le score SOFA et le besoin précoce d'interventions de survie, une carence sévère en vitamine D était un prédicteur indépendant de la mortalité hospitalière (OR: 2,21, IC à 95%: 1,03-4,72, p = 0,04) et la mortalité à 1 an (OR: 3,40, IC à 95%: 1,50–7,71, p <0,01), mais pas de mortalité en USI.

Conclusion: La carence en vitamine D est courante chez les patients atteints de cancer gravement malades nécessitant une hospitalisation aux soins intensifs, mais son impact sur la mortalité à court terme dans ce groupe est incertain. L'association observée d'une carence sévère en vitamine D avec le résultat post-USI justifie un examen clinique et une étude plus approfondie.