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Mortalité et pratique du jogging sur le long terme

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Mortalité et pratique du jogging sur le long terme

Messagepar Gilles » 4 Fév 2015 17:15

Dose of Jogging and Long-Term Mortality The Copenhagen City Heart Study
Peter Schnohr et al.
J Am Coll Cardiol. 2015;65(5):411-419.

Abstract

Background People who are physically active have at least a 30% lower risk of death during follow-up compared with those who are inactive. However, the ideal dose of exercise for improving longevity is uncertain.

Objectives The aim of this study was to investigate the association between jogging and long-term, all-cause mortality by focusing specifically on the effects of pace, quantity, and frequency of jogging.

Methods As part of the Copenhagen City Heart Study, 1,098 healthy joggers and 3,950 healthy nonjoggers have been prospectively followed up since 2001. Cox proportional hazards regression analysis was performed with age as the underlying time scale and delayed entry.

Results Compared with sedentary nonjoggers, 1 to 2.4 h of jogging per week was associated with the lowest mortality (multivariable hazard ratio [HR]: 0.29; 95% confidence interval [CI]: 0.11 to 0.80). The optimal frequency of jogging was 2 to 3 times per week (HR: 0.32; 95% CI: 0.15 to 0.69) or ≤1 time per week (HR: 0.29; 95% CI: 0.12 to 0.72). The optimal pace was slow (HR: 0.51; 95% CI: 0.24 to 1.10) or average (HR: 0.38; 95% CI: 0.22 to 0.66). The joggers were divided into light, moderate, and strenuous joggers. The lowest HR for mortality was found in light joggers (HR: 0.22; 95% CI: 0.10 to 0.47), followed by moderate joggers (HR: 0.66; 95% CI: 0.32 to 1.38) and strenuous joggers (HR: 1.97; 95% CI: 0.48 to 8.14).

Conclusions The findings suggest a U-shaped association between all-cause mortality and dose of jogging as calibrated by pace, quantity, and frequency of jogging. Light and moderate joggers have lower mortality than sedentary nonjoggers, whereas strenuous joggers have a mortality rate not statistically different from that of the sedentary group.


Perspectives

COMPETENCY IN MEDICAL KNOWLEDGE: Compared with more sedentary people, people who jog regularly exhibit a significantly lower all-cause mortality rate. Those who jog lightly or moderately appear to benefit more than strenuous joggers, whose long-term mortality rate is similar to that of sedentary people.

COMPETENCY IN PATIENT CARE: When prescribing exercise to improve longevity, strenuous exercise is not necessary and might reduce the health benefits of light to moderate physical activity.

TRANSLATIONAL OUTLOOK:
Further studies are needed to explore the mechanisms by which excessively strenuous exercise adversely affects longevity before the pattern of association between exercise intensity and long-term mortality can be incorporated into physical activity recommendations for the general public.
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Mortalité et pratique du jogging sur le long terme

Messagepar Gilles » 4 Fév 2015 17:18

Reprise de l'étude :

Jogging : courir avec modération pour vivre plus longtemps

Selon une étude danoise, courir de façon modérée (entre 1 et 2,4 heures par semaine) serait associé à un faible risque de mortalité. Pour ces chercheurs, c'est l'excès de sport qui nuit au cœur.

Avec modération, tout est bon, le diction s'appliquerait aussi au jogging selon étude publiée ce lundi par le Journal of the American College of Cardiology.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l'Hôpital Frederiksberg de Copenhague ont suivi, pendant 12 ans, 1 098 joggeurs danois et 413 personnes en bonne santé mais sédentaires. Généralement, les coureurs étaient plus jeunes, avaient une tension artérielle et un indice de masse corporelle plus faibles. Ce groupe comptait également beaucoup moins de fumeurs et de diabétiques.

Résultat, après cette période, ceux qui couraient le plus avaient quasiment la même probabilité de décéder prématurément que les sédentaires. A contrario, les participants qui faisaient du jogging de façon plus modérée avaient le plus faible taux de mortalité. D'après ces scientifiques, l'idéal serait donc de courir entre 1 heure et 2,4 heures par semaine, trois fois maximum.

Un exercice trop intense nuit au cœur

Côté explications, le chercheur danois Peter Schnohr précise : « il faut souligner que le rythme du jogging à faible allure correspond à un exercice intense et que le fait de faire du jogging de façon soutenue revient à faire de l'exercice de façon très vigoureuse. » Il rajoute : « Sur une échelle de plusieurs décennies, une telle intensité d’exercice est possiblement dangereuse pour la santé, surtout pour le système cardiovasculaire. Il y a possiblement une limite supérieure d’exercice à ne pas dépasser pour protéger la santé. Tout exercice supplémentaire serait non seulement inutile, mais possiblement dangereux », conclut-il.

Source
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