Utilisation de suppléments protéiques et prévalence de la microalbuminurie chez les membres du gymnase
Héctor PARRA Lomelí Le Journal de la médecine sportive et de la condition physique 2019 juin 21
CONTEXTE: L’utilisation de suppléments de protéines est courante chez les bodybuilders, car on pense que les suppléments de protéines augmentent la masse musculaire en empêchant le catabolisme des protéines pendant les exercices. Les informations sur les conséquences de l'utilisation de suppléments de protéines sont rares et contradictoires. Par conséquent, l'identification d'un marqueur de lésion rénale, telle que la microalbuminurie, pourrait être transcendante dans la prévention d'une atteinte probable des organes chez des personnes en bonne santé.
OBJECTIF: Déterminer la présence de microalbuminurie chez les membres du gymnase et déterminer s'il existe un risque associé à l'utilisation de suppléments protéiques.
Matériels et méthodes: Une étude transversale, analytique et descriptive a été menée. Il comprenait des membres de gymnase dont les antécédents cliniques et nutritionnels avaient été pris, identifiant l'utilisation de suppléments protéiques. La microalbuminurie a ensuite été déterminée à l'aide d'un échantillon d'urine aléatoire. Des statistiques descriptives et inférentielles ont été utilisées pour l'analyse des données. L'objectif était de déterminer la présence de microalbuminurie chez les membres du gymnase et de déterminer s'il existait un risque associé à l'utilisation de suppléments protéiques.
Résultats: Un total de 107 membres du gymnase, 71 hommes et 36 femmes, répondant aux critères d'inclusion de l'étude ont été analysés. Leur âge moyen était de 35 ± 13 ans et la prévalence de la microalbuminurie était de 9,34%. Un supplément de protéines actif a été utilisé chez 58% des participants à l'étude, avec une durée de consommation moyenne de 16 ± 22 mois. Aucune association avec la présence de microalbuminurie n'a été trouvée (p = 0,35).
CONCLUSIONS: La prévalence de la microalbuminurie chez les membres du gymnase était supérieure à celle de la population en bonne santé en général et n'était pas associée à l'utilisation de suppléments protéiques.