Nécessité des anti-oxydants chez les semi-marathoniens?

[Nutrimuscle-Conseils]

New inflammatory and oxidative stress-based biomarker changes in response to a half-marathon in recreational athletes
Cristina VASSALLE The Journal of Sports Medicine and Physical Fitness 2020 October;60(10):1390-5

BACKGROUND: Modulation of oxidative stress/inflammation during exercise may have both positive and negative health effects, depending by a number of factors (e.g. training status, and exercise type, intensity and duration) and the oxidative stress or inflammation-related biomarkers considered, which may reflect different levels of the oxidative stress/inflammatory multi entities. The aim of this study was to evaluate oxidative stress and inflammatory multi-biomarker panel in response to a half-marathon during early and delayed recovery.
METHODS: Blood samples (baseline, postrace within 20 min after the race end, and 24 h and 48 h after the run) from runners (N.=31, 20 males, mean age 47±6 years) were assessed for reactive oxygen species (ROM assay) and total antioxidant capacity (OXY test), leukocyte telomere length (LTL), procoagulant activity of circulating microparticles (MP-PCA), inflammatory parameters obtained by hemocrome, and irisin.
RESULTS: A significant decrease for OXY (from 375±71 to 280±66, 239±54, 239±45 µmolHClO/mL) after the half-marathon and during recovery was observed. A reduction for ROMs was also evidenced respect to baseline (from 328±46 to 301±39, 290±56, 320±55 AU). Instead, MP-PCA increased after the race (from 6.2±6 to 10.5±6, 7±4.3 and 5.8±2.1 nmol/L), whereas the other biomarkers did not significantly change.
CONCLUSIONS: The oxidant counterpart did not increase in response to the half-marathon, likely counteracted by antioxidants, which appeared greatly worn out. MP-PCA and WBC increase, always within the normality range, may represent an adaptation to regular chronic endurance training. In any case, antioxidant supply could be considered and tailored for each athlete in this exercise setting.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Nouveaux changements de biomarqueurs basés sur le stress inflammatoire et oxydatif en réponse à un semi-marathon chez les athlètes récréatifs
Cristina VASSALLE The Journal of Sports Medicine and Physical Fitness 2020 Octobre; 60 (10): 1390-5

CONTEXTE: La modulation du stress oxydatif / de l'inflammation pendant l'exercice peut avoir des effets à la fois positifs et négatifs sur la santé, en fonction d'un certain nombre de facteurs (par exemple, le statut d'entraînement et le type d'exercice, l'intensité et la durée) et le stress oxydatif ou les biomarqueurs liés à l'inflammation considérés, qui peut refléter différents niveaux de stress oxydatif / multi-entités inflammatoires. Le but de cette étude était d'évaluer le stress oxydatif et le panel multi-biomarqueurs inflammatoires en réponse à un semi-marathon au cours d'une récupération précoce et retardée.
MÉTHODES: Des échantillons de sang (base, post-trace dans les 20 min après la fin de la course et 24 h et 48 h après la course) de coureurs (N. = 31, 20 hommes, âge moyen 47 ± 6 ans) ont été évalués pour les espèces réactives de l'oxygène (Test ROM) et capacité antioxydante totale (test OXY), longueur des télomères leucocytaires (LTL), activité procoagulante des microparticules circulantes (MP-PCA), paramètres inflammatoires obtenus par l'hémocrome et irisine.
RÉSULTATS: Une diminution significative d'OXY (de 375 ± 71 à 280 ± 66, 239 ± 54, 239 ± 45 µmolHClO / mL) après le semi-marathon et pendant la récupération a été observée. Une réduction des ROM a également été mise en évidence par rapport à la ligne de base (de 328 ± 46 à 301 ± 39, 290 ± 56, 320 ± 55 UA). Au lieu de cela, MP-PCA a augmenté après la course (de 6,2 ± 6 à 10,5 ± 6, 7 ± 4,3 et 5,8 ± 2,1 nmol / L), alors que les autres biomarqueurs n'ont pas changé de manière significative.

CONCLUSIONS: La contrepartie oxydante n'a pas augmenté en réponse au semi-marathon, probablement contrecarré par des antioxydants, qui semblaient très usés. L'augmentation de MP-PCA et WBC, toujours dans la plage de normalité, peut représenter une adaptation à un entraînement d'endurance chronique régulier. Dans tous les cas, l'apport d'antioxydants pourrait être envisagé et adapté à chaque athlète dans ce cadre d'exercice.