Oméga 3 pour la santé intestinale?

[Nutrimuscle-Conseils]

Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids and the Intestinal Epithelium—A Review
by Luke A. Durkin Foods 2021, 10(1), 199;

Epithelial cells (enterocytes) form part of the intestinal barrier, the largest human interface between the internal and external environments, and responsible for maintaining regulated intestinal absorption and immunological control. Under inflammatory conditions, the intestinal barrier and its component enterocytes become inflamed, leading to changes in barrier histology, permeability, and chemical mediator production. Omega-3 (ω-3) polyunsaturated fatty acids (PUFAs) can influence the inflammatory state of a range of cell types, including endothelial cells, monocytes, and macrophages.

This review aims to assess the current literature detailing the effects of ω-3 PUFAs on epithelial cells. Marine-derived ω-3 PUFAs, eicosapentaenoic acid and docosahexaenoic acid, as well as plant-derived alpha-linolenic acid, are incorporated into intestinal epithelial cell membranes, prevent changes to epithelial permeability, inhibit the production of pro-inflammatory cytokines and eicosanoids and induce the production of anti-inflammatory eicosanoids and docosanoids. Altered inflammatory markers have been attributed to changes in activity and/or expression of proteins involved in inflammatory signalling including nuclear factor kappa-light-chain-enhancer of activated B cells (NF-κB), peroxisome proliferator activated receptor (PPAR) α and γ, G-protein coupled receptor (GPR) 120 and cyclooxygenase (COX)-2. Effective doses for each ω-3 PUFA are difficult to determine due to inconsistencies in dose and time of exposure between different in vitro models and between in vivo and in vitro models. Further research is needed to determine the anti-inflammatory potential of less-studied ω-3 PUFAs, including docosapentaenoic acid and stearidonic acid

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Acides gras polyinsaturés oméga-3 et épithélium intestinal - Un examen
par Luke A. Durkin Foods 2021, 10 (1), 199;

Les cellules épithéliales (entérocytes) font partie de la barrière intestinale, la plus grande interface humaine entre les environnements interne et externe, et chargées de maintenir une absorption intestinale régulée et un contrôle immunologique. Dans des conditions inflammatoires, la barrière intestinale et ses entérocytes composants deviennent enflammés, ce qui entraîne des changements dans l'histologie de la barrière, la perméabilité et la production de médiateurs chimiques. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) oméga-3 (ω-3) peuvent influencer l'état inflammatoire de divers types de cellules, y compris les cellules endothéliales, les monocytes et les macrophages.

Cette revue vise à évaluer la littérature actuelle détaillant les effets des AGPI ω-3 sur les cellules épithéliales. Les AGPI ω-3 d'origine marine, l'acide eicosapentaénoïque et l'acide docosahexaénoïque, ainsi que l'acide alpha-linolénique d'origine végétale, sont incorporés dans les membranes des cellules épithéliales intestinales, empêchent les modifications de la perméabilité épithéliale, inhibent la production de cytokines et d'eicosanoïdes pro-inflammatoires et induisent la production d'eicosanoïdes anti-inflammatoires et de docosanoïdes. Des marqueurs inflammatoires modifiés ont été attribués à des changements d'activité et / ou d'expression de protéines impliquées dans la signalisation inflammatoire, y compris le facteur nucléaire kappa-amplificateur de chaîne légère des cellules B activées (NF-κB), le récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomes (PPAR) α et γ , Récepteur couplé aux protéines G (GPR) 120 et cyclooxygénase (COX) -2. Les doses efficaces pour chaque AGPI ω-3 sont difficiles à déterminer en raison des incohérences dans la dose et le temps d'exposition entre les différents modèles in vitro et entre les modèles in vivo et in vitro. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer le potentiel anti-inflammatoire des AGPI ω-3 moins étudiés, y compris l'acide docosapentaénoïque et l'acide stéaridonique