La perte de sommeil engendre des troubles métaboliques

[Nutrimuscle-Conseils]

Exercise mitigates sleep-loss-induced changes in glucose tolerance, mitochondrial function, sarcoplasmic protein synthesis, and circadian rhythms.
Nicholas J Saner, bioRxiv posted 21 June 2020

Sleep loss has emerged as a risk factor for the development of impaired glucose tolerance. The mechanisms underpinning this observation are unknown; however, both mitochondrial dysfunction and circadian misalignment have been proposed. Given that exercise improves glucose tolerance, mitochondrial function, and alters circadian rhythms, we investigated whether exercise may counteract the effects induced by inadequate sleep.

We report that sleeping 4 hours per night, for five nights, reduced glucose tolerance, with novel observations of associated reductions in mitochondrial function, sarcoplasmic protein synthesis, and measures of circadian rhythmicity; however, incorporating three sessions of high-intensity interval exercise (HIIE) during this period mitigates these effects.

These data demonstrate, for the first time, a sleep loss-induced concomitant reduction in a range of physiological processes linked to metabolic function.

These same effects are not observed when exercise is performed during a period of inadequate sleep, supporting the use of HIIE as an intervention to mitigate the detrimental physiological effects of sleep loss.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'exercice atténue les changements induits par la perte de sommeil dans la tolérance au glucose, la fonction mitochondriale, la synthèse des protéines sarcoplasmiques et les rythmes circadiens.
Nicholas J Saner, bioRxiv publié le 21 juin 2020

La perte de sommeil est devenue un facteur de risque de développement d'une tolérance au glucose altérée. Les mécanismes qui sous-tendent cette observation sont inconnus; cependant, un dysfonctionnement mitochondrial et un désalignement circadien ont été proposés. Étant donné que l'exercice améliore la tolérance au glucose, la fonction mitochondriale et modifie les rythmes circadiens, nous avons cherché à savoir si l'exercice pouvait contrecarrer les effets induits par un sommeil insuffisant.

Nous rapportons que dormir 4 heures par nuit, pendant cinq nuits, réduit la tolérance au glucose, avec de nouvelles observations des réductions associées de la fonction mitochondriale, de la synthèse des protéines sarcoplasmiques et des mesures de la rythmicité circadienne; cependant, l'incorporation de trois séances d'exercices par intervalles à haute intensité (HIIE) pendant cette période atténue ces effets.

Ces données démontrent, pour la première fois, une réduction concomitante induite par la perte de sommeil dans une gamme de processus physiologiques liés à la fonction métabolique.

Ces mêmes effets ne sont pas observés lorsque l'exercice est effectué pendant une période de sommeil insuffisant, soutenant l'utilisation de HIIE comme intervention pour atténuer les effets physiologiques néfastes de la perte de sommeil.