Le petit-déjeuner boote plus le métabolisme que le dîner

[Nutrimuscle-Conseils]

Twice as High Diet-Induced Thermogenesis After Breakfast vs Dinner On High-Calorie as Well as Low-Calorie Meals
Juliane Richter, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 3, March 2020,

Background
The question of whether there is daytime time variation in diet-induced thermogenesis (DIT) has not been clearly answered. Moreover, it is unclear whether a potential diurnal variation in DIT is preserved during hypocaloric nutrition.

Objective
We hypothesized that DIT varies depending on the time of day and explored whether this physiological regulation is preserved after low-calorie compared with high-calorie intake.

Design
Under blinded conditions, 16 normal-weight men twice underwent a 3-day in-laboratory, randomized, crossover study. Volunteers consumed a predetermined low-calorie breakfast (11% of individual daily kilocalorie requirement) and high-calorie dinner (69%) in one condition and vice versa in the other. DIT was measured by indirect calorimetry, parameters of glucose metabolism were determined, and hunger and appetite for sweets were rated on a scale.

Results
Identical calorie consumption led to a 2.5-times higher DIT increase in the morning than in the evening after high-calorie and low-calorie meals (P < .001). The food-induced increase of blood glucose and insulin concentrations was diminished after breakfast compared with dinner (P < .001). Low-calorie breakfast increased feelings of hunger (P < .001), specifically appetite for sweets (P = .007), in the course of the day.

Conclusions
DIT is clearly higher in the morning than in the evening, irrespective of the consumed calorie amount; that is, this physiological rhythmicity is preserved during hypocaloric nutrition. Extensive breakfasting should therefore be preferred over large dinner meals to prevent obesity and high blood glucose peaks even under conditions of a hypocaloric diet.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction du titre de l’étude
Deux fois plus de thermogenèse induite par un régime élevé après le petit déjeuner vs dîner sur des repas riches en calories et en calories
Juliane Richter, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Numéro 3, mars 2020,

Contexte
La question de savoir s'il existe une variation diurne dans la thermogenèse induite par l'alimentation (DIT) n'a pas été clairement répondu. De plus, il n'est pas clair si une variation diurne potentielle du DIT est préservée pendant la nutrition hypocalorique.

Objectif
Nous avons émis l'hypothèse que le DIT varie en fonction de l'heure de la journée et avons exploré si cette régulation physiologique est préservée après un apport calorique faible par rapport à un apport calorique élevé.

Conception
Dans des conditions en aveugle, 16 hommes de poids normal ont subi deux fois une étude croisée en laboratoire de 3 jours randomisée. Les volontaires ont consommé un petit déjeuner hypocalorique prédéterminé (11% des besoins journaliers individuels en calories) et un dîner hypercalorique (69%) dans une condition et vice versa dans l'autre. Le DIT a été mesuré par calorimétrie indirecte, les paramètres du métabolisme du glucose ont été déterminés et la faim et l'appétit pour les sucreries ont été évalués sur une échelle.

Résultats
Une consommation calorique identique a entraîné une augmentation du DIT 2,5 fois plus élevée le matin que le soir après des repas riches en calories et en calories (P <0,001). L'augmentation de la glycémie et de l'insuline induite par les aliments a diminué après le petit déjeuner par rapport au dîner (P <0,001). Le petit-déjeuner hypocalorique a accru la sensation de faim (P <0,001), en particulier l'appétit pour les sucreries (P = 0,007), au cours de la journée.

Conclusions
Le DIT est nettement plus élevé le matin que le soir, quelle que soit la quantité de calories consommée; c'est-à-dire que cette rythmicité physiologique est préservée pendant la nutrition hypocalorique. Un petit-déjeuner copieux doit donc être préféré aux repas copieux pour prévenir l'obésité et les pics de glycémie élevés, même dans les conditions d'un régime hypocalorique.