Un risque plus élevé de cancer colorectal perçu est associé à une activité physique plus intense en aérobie chez les adultes
Médecine et sciences dans les sports et les exercices: juin 2019 - Volume 51 - Numéro 6 - p 236 925 Conseil n ° 159 le 29 mai de 15h30 à 17h00 Murillo, Rosenda
Objectif : Examiner le lien entre le risque de cancer colorectal perçu et l’activité physique aérobie chez les adultes américains.
METHODES: Nous avons utilisé les données transversales du Sondage national d'entretien avec la santé (NHIS) de 2015 sur les participants âgés de 18 ans et plus (n = 16 711). Le risque de cancer colorectal perçu a été évalué en fonction de mesures auxquelles les participants ont répondu s'ils se considéraient comme présentant un risque inférieur à la moyenne, un risque moyen ou un risque supérieur à la moyenne. L'activité physique aérobique a été mesurée sur la base des minutes autodéclarées d'activité aérobique modérée à vigoureuse par semaine, classées en trois catégories: aucune (0 min / semaine), une activité aérobique (> 0 min / semaine d'activité, mais moins que la recommandation). ), et conforme à la recommandation pour l’activité aérobique (≥150 min d’activité physique vigoureuse ou modérée ou ≥ 75 min d’activité physique intense ou 150 min d’activité physique modérée / semaine). Modèles de régression logistique multinomiale prenant en compte les NHIS Des enquêtes complexes ont été utilisées pour estimer les associations entre le risque perçu de cancer colorectal (ref = risque inférieur à la moyenne) et l'activité (ref = aucun). Tous les modèles ont été ajustés en fonction de l'âge, du sexe, de l'éducation, de la race / ethnie et de l'assurance.
RÉSULTATS : Après ajustement pour les covariables, comparativement à ceux qui se considéraient avec un risque inférieur à la moyenne, ceux qui se considéraient avec un risque supérieur à la moyenne pour le cancer colorectal présentaient une probabilité 22% plus élevée de participer à une activité et 60% une chance de faire de l'aérobic recommandation d'activité (rapport de cotes [OR]: 1,22, intervalle de confiance à 95% [IC]: 1,01 à 1,48; OU 1,60, IC à 95% de 1,37 à 1,86, respectivement). De plus, ceux qui se croyaient à risque moyen de cancer colorectal présentaient une probabilité 25% plus élevée de respecter la recommandation (RC 1,25, IC 95% 1,07-1,47).
CONCLUSIONS : Ces résultats suggèrent que le risque de cancer colorectal perçu pourrait contribuer aux niveaux d'activité aérobie chez les adultes. Bien que l’on ne puisse établir de relation de cause à effet à partir de ces données, on sait que l’activité aérobie contribue à la prévention du cancer colorectal; par conséquent, les adultes qui sont actifs en aérobiose peuvent percevoir avec précision leur risque par rapport à ceux qui sont inactifs. Les futures études devraient utiliser des plans longitudinaux pour examiner les mécanismes sous-jacents à ce lien.