Plus de folates = moins d'estrogènes ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Tree nut consumption is associated with a lower risk of hyperestrogenism in men
Yutang Wang Nutrition ResearchVolume 98, February 2022, Pages 1-8

Hyperestrogenism may affect 2% to 8% of men globally. Previous studies indicate that tree nut consumption is associated with sex hormones in women. Whether this is the case in men remains unknown. This study hypothesized that consumption of tree nuts was inversely associated with circulating estradiol and prevalence of hyperestrogenism in men. This cross-sectional study included 3340 men aged ≥20 years from the US National Health and Nutrition Examination Survey from 2013 to 2016. Associations of tree nut consumption with circulating estradiol and prevalence of hyperestrogenism were assessed using weighted linear regression and binary logistic regression, respectively.

Among the 3340 men, 207 consumed tree nuts. The mean usual intake of tree nuts among tree nut consumers was 34.2 g/d. Amounts of usual intake of tree nuts were inversely associated with bioavailable estradiol (β = -0.032, P = .037) after adjustment for all confounders. Usual intake of tree nuts of ≥ 30 g/d (vs <30 g/d) or ≥42.52 g/d (vs <42.52 g/d) was associated with a 24% or 7% lower multivariate-adjusted risk of hyperestrogenism, respectively. Further analyses showed that usual intake of tree nuts was positively associated with circulating folate, and the latter was inversely associated with circulating estradiol.

In conclusion, higher tree nut consumption was independently associated with lower circulating levels of bioavailable estradiol and a lower risk of hyperestrogenism in men. Further research is needed to verify the effectiveness of using tree nuts to treat hyperestrogenism in men.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La consommation de fruits à coque est associée à un risque moindre d'hyperestrogénie chez les hommes
Yutang Wang Nutrition Research Volume 98, Février 2022, Pages 1-8

L'hyperestrogénie peut affecter 2 % à 8 % des hommes dans le monde. Des études antérieures indiquent que la consommation de noix est associée aux hormones sexuelles chez les femmes. Que ce soit le cas chez les hommes reste inconnu. Cette étude a émis l'hypothèse que la consommation de fruits à coque était inversement associée à l'estradiol circulant et à la prévalence de l'hyperestrogénie chez les hommes. Cette étude transversale a inclus 3340 hommes âgés de ≥ 20 ans de l'enquête nationale américaine sur la santé et la nutrition de 2013 à 2016. Les associations de la consommation de fruits à coque avec l'estradiol circulant et la prévalence de l'hyperestrogénie ont été évaluées à l'aide de la régression linéaire pondérée et de la régression logistique binaire, respectivement. .

Parmi les 3340 hommes, 207 consommaient des noix. La consommation habituelle moyenne de fruits à coque chez les consommateurs de fruits à coque était de 34,2 g/j. Les quantités de consommation habituelle de noix étaient inversement associées à l'estradiol biodisponible (β = -0,032, P = 0,037) après ajustement pour tous les facteurs de confusion. Une consommation habituelle de fruits à coque ≥ 30 g/j (vs < 30 g/j) ou ≥ 42,52 g/j (vs < 42,52 g/j) était associée à une diminution de 24 % ou 7 % du risque d'hyperestrogénie ajusté sur plusieurs variables, respectivement. Des analyses plus poussées ont montré que la consommation habituelle de fruits à coque était positivement associée au folate circulant, et ce dernier était inversement associé à l'estradiol circulant.

En conclusion, une consommation plus élevée de fruits à coque était indépendamment associée à des niveaux circulants plus faibles d'estradiol biodisponible et à un risque plus faible d'hyperestrogénie chez les hommes. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour vérifier l'efficacité de l'utilisation des noix pour traiter l'hyperestrogénie chez les hommes.