Plus de malbouffe = plus de diabètes ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Ultra-processed foods and type-2 diabetes risk in the SUN project: A prospective cohort study
María Llavero-Valero Clinical Nutrition Volume 40, Issue 5, May 2021, Pages 2817-2824

Background & aim
The association between ultra-processed foods (UPF) consumption and the risk of type 2 diabetes (T2D) has not been much explored. We aimed to evaluate the association between consumption of UPF and the incidence of T2D.

Methods
We assessed 20,060 participants (61.5% women) from the SUN project (Seguimiento Universidad de Navarra) followed-up every two years (median follow-up 12 years). Food and drink consumption were evaluated through a validated 136-item food frequency questionnaire and grouped according to their degree of processing by the NOVA classification. Participants were categorized into tertiles of UPF consumption adjusted for total energy intake. We fitted Cox proportional hazard models with repeated dietary measurements at baseline and updating information on food consumption after 10 years of follow-up to minimise the potential effect of diet variation.

Results
During 215,149 person-years of follow-up, 175 new-onset T2D cases were confirmed. Participants in the highest baseline tertile (high consumption) of UPF consumption had a higher risk of T2D as compared to those in the lowest tertile (multivariable adjusted hazard ratio [HR] 1.53, 95% confidence interval [CI]: 1.06 to 2.22) with a significant dose–response relationship (p for linear trend = 0.024). The multivariable adjusted HR using repeated measurements of UPF intake was 1.65 (95% CI 1.14–2.38) when comparing extreme tertiles.

Conclusions
In a highly-educated Mediterranean cohort with a low absolute risk, a higher intake of UPF was independently associated with a higher risk for T2D. These results provide more evidence to encourage the limitation of UPF consumption to reduce the population burden of T2D.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Aliments ultra-transformés et risque de diabète de type 2 dans le projet SUN: une étude de cohorte prospective
María Llavero-Valero Clinical Nutrition Volume 40, Numéro 5, mai 2021, pages 2817-2824

Contexte et objectif
L'association entre la consommation d'aliments ultra-transformés (UPF) et le risque de diabète de type 2 (DT2) a été peu explorée. Notre objectif était d'évaluer l'association entre la consommation d'UPF et l'incidence du DT2.

Méthodes
Nous avons évalué 20 060 participants (61,5% de femmes) du projet SUN (Seguimiento Universidad de Navarra) suivis tous les deux ans (suivi médian de 12 ans). La consommation d'aliments et de boissons a été évaluée à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire validé de 136 éléments et regroupée selon leur degré de transformation par la classification NOVA. Les participants ont été classés en tertiles de consommation UPF ajustés pour l'apport énergétique total. Nous avons équipé les modèles de risque proportionnel de Cox de mesures alimentaires répétées au départ et de mise à jour des informations sur la consommation alimentaire après 10 ans de suivi afin de minimiser l'effet potentiel de la variation du régime alimentaire.

Résultats
Au cours de 215 149 années-personnes de suivi, 175 nouveaux cas de DT2 ont été confirmés. Les participants du tertile de référence le plus élevé (consommation élevée) de consommation de FUP présentaient un risque plus élevé de DT2 que ceux du tertile le plus bas (rapport de risque ajusté multivarié [HR] 1,53, intervalle de confiance à 95 % [IC] : 1,06 à 2,22) avec une relation dose-réponse significative (p pour tendance linéaire = 0,024). Le HR ajusté multivarié à l'aide de mesures répétées de l'apport UPF était de 1,65 (IC à 95 % 1,14–2,38) lors de la comparaison des tertiles extrêmes.

Conclusion
Dans une cohorte méditerranéenne hautement scolarisée présentant un faible risque absolu, une consommation plus élevée d'UPF était indépendamment associée à un risque plus élevé de DT2. Ces résultats fournissent plus de preuves pour encourager la limitation de la consommation d'UPF pour réduire le fardeau de la population du DT2.