Plus on prend d'oméga 3, moins on a de ventre?

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher erythrocyte n-3 polyunsaturated fatty acid were associated with a better profile of DXA-derived body fat and fat distribution in adults
Yi-hong Li, International Journal of Obesity volume 44, pages1884–1892(2020)

Background
Previous studies have reported that high-dose supplementation of n-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) may reduce the risk of metabolic diseases, but there is limited evidence of an effect on body fat. We examined the associations of erythrocyte n-3 PUFAs with body fat and fat distribution in a general population consuming a normal diet.

Methods
This community-based cross-sectional study included 3075 Chinese (68% women, 40–75 years) recruited between 2008 and 2013. We collected general information and measured anthropometric indices; erythrocyte n-3 PUFAs (including α-C18:3, C20:5, C22:5 and C22:6) by gas-chromatography, and fat mass (FM) and %FM at the total body (TB), android (A) and gynoid (G) regions by dual-energy X-ray absorptiometry (DXA).

Results
Both minimally and maximally adjusted models showed dose-dependent inverse associations of total and individual levels of erythrocyte n-3 PUFAs (except C20:5 n-3[EPA]) with adiposity indices. In the full model, the mean differences between quartiles 4 and 1 of total n-3 PUFAs were −1.60% (BMI), −4.06% (TB FM), −5.38% (A FM), −2.05% (G FM), −2.05% (TB %FM), −3.39% (A %FM) and −2.50% (% A/G); the ORs (95% CI) of %FM-derived obesity (≥25% for men, ≥35% for women) for the highest (vs. lowest) quartile were 0.70 (0.57, 0.86) for total n-3 PUFAs and 0.71 (0.58, 0.87), 0.96(0.78, 1.18), 0.82(0.67, 1.00), 0.66 (0.54, 0.81) for α-C18:3/C20:5/C22:5/C22:6 n-3, respectively. The favourable associations were more pronounced for the DXA-derived FM indices, measurements at the android region and for C22:6 n-3. No significant associations between C20:5 n-3 and the adiposity indices were observed.

Conclusions
Higher levels of circulating n-3 PUFAs were dose-dependently associated with better profiles of body fat and fat distribution, particularly in the abdominal regions in this population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Des acides gras polyinsaturés n-3 érythrocytaires plus élevés étaient associés à un meilleur profil de la graisse corporelle dérivée de DXA et de la distribution des graisses chez les adultes
Yi-hong Li, International Journal of Obesity volume 44, pages1884–1892 (2020)

Contexte
Des études antérieures ont rapporté qu'une supplémentation à forte dose d'acides gras polyinsaturés n-3 (AGPI) peut réduire le risque de maladies métaboliques, mais il existe des preuves limitées d'un effet sur la graisse corporelle. Nous avons examiné les associations des AGPI érythrocytaires n-3 avec la graisse corporelle et la distribution des graisses dans une population générale suivant un régime alimentaire normal.

Méthodes
Cette étude transversale communautaire a inclus 3075 Chinois (68% de femmes, 40–75 ans) recrutés entre 2008 et 2013. Nous avons collecté des informations générales et mesuré des indices anthropométriques; AGPI n-3 érythrocytaires (y compris α-C18: 3, C20: 5, C22: 5 et C22: 6) par chromatographie en phase gazeuse, et masse grasse (FM) et% FM au niveau du corps total (TB), android (A ) et gynoïde (G) par absorptiométrie à rayons X à double énergie (DXA).

Résultats
Les modèles ajustés au minimum et au maximum ont montré des associations inverses dose-dépendantes des niveaux totaux et individuels de AGPI n-3 érythrocytaires (sauf C20: 5 n-3 [EPA]) avec des indices d'adiposité. Dans le modèle complet, les différences moyennes entre les quartiles 4 et 1 des AGPI n-3 totaux étaient de −1,60% (IMC), −4,06% (TB FM), −5,38% (A FM), −2,05% (G FM) , -2,05% (TB% FM), -3,39% (A% FM) et -2,50% (% A / G); les OR (IC à 95%) du% d'obésité dérivée de la FM (≥ 25% pour les hommes, ≥ 35% pour les femmes) pour le quartile le plus élevé (vs le plus bas) étaient de 0,70 (0,57, 0,86) pour les AGPI n-3 totaux et de 0,71 (0,58, 0,87), 0,96 (0,78, 1,18), 0,82 (0,67, 1,00), 0,66 (0,54, 0,81) pour α-C18: 3 / C20: 5 / C22: 5 / C22: 6 n-3, respectivement. Les associations favorables étaient plus prononcées pour les indices FM dérivés de DXA, les mesures dans la région androïde et pour C22: 6 n-3. Aucune association significative entre C20: 5 n-3 et les indices d'adiposité n'a été observée.

Conclusions
Des niveaux plus élevés d'AGPI n-3 circulants étaient associés en fonction de la dose à de meilleurs profils de graisse corporelle et de distribution des graisses, en particulier dans les régions abdominales de cette population.