Plus de protéines pour lutter contre le mal de dos?

[Nutrimuscle-Conseils]

Major dietary patterns in relation to chronic low back pain; a cross-sectional study from RaNCD cohort
Yahya Pasdar, Nutrition Journal volume 21, Article number: 28 (2022)

Background
Chronic low back pain (LBP) is the most common musculoskeletal pain that affects a person’s daily activities. This present study aimed at evaluating the relationship between major dietary pattern and Chronic LBP.

Methods
This cross-sectional analysis was examined 7686 Kurdish adults. The RaNCD cohort study physician diagnosed chronic LBP. Dietary patterns were derived using principal component analysis. The three identified dietary patterns derived were named: 1) the vegetarian diet included vegetables, whole grain, legumes, nuts, olive, vegetable oil, fruits, and fruit juice; 2) high protein diet related to higher adherence to red and white meat, legumes, nuts, and egg; and 3) energy-dense diet characterized with higher intake of salt, sweet, dessert, hydrogenated fat, soft drink, refined grain, tea, and coffee. Dietary pattern scores were divided into tertiles. Binary logistic regression in crude, adjusted odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (CI) were used to determine this association.

Results
Twenty-two per cent of participants had chronic LBP. Higher adherence to high protein dietary pattern was inversely associated with chronic LBP in crude (OR: 0.79, 95% CI: 0.69–0.9) and adjusted model (for age, sex, smoking, drinking, diabetes, physical activity, body mass index, and waist circumference) (OR: 0.84, 95% CI: 0.72–0.97). In addition, after controlling for the mentioned potential confounders, participants in the highest category of energy dense diet were positively associated with chronic LBP compared with those in the lowest category (OR: 1.13, 95% CI: 1.01–1.32).

Conclusions
Higher adherence to the high protein diet was inversely related to chronic LBP prevalence. In addition, we found that following energy dense diet was positively associated with chronic LBP.

[Nutrimuscle-Conseils]

Rapports entre la lombalgie chronique et l'apport en protéines

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Principaux schémas alimentaires en relation avec la lombalgie chronique ; une étude transversale de la cohorte RaNCD
Yahya Pasdar, Journal de la nutrition volume 21, numéro d'article : 28 (2022)

Arrière plan
La lombalgie chronique (LBP) est la douleur musculo-squelettique la plus courante qui affecte les activités quotidiennes d'une personne. Cette présente étude visait à évaluer la relation entre le régime alimentaire majeur et la lombalgie chronique.

Méthodes
Cette analyse transversale a été examinée 7686 adultes kurdes. Le médecin de l'étude de cohorte RaNCD a diagnostiqué une lombalgie chronique. Les habitudes alimentaires ont été dérivées à l'aide d'une analyse en composantes principales. Les trois modèles alimentaires identifiés ont été nommés : 1) le régime végétarien comprenait des légumes, des grains entiers, des légumineuses, des noix, des olives, de l'huile végétale, des fruits et des jus de fruits ; 2) régime riche en protéines lié à une plus grande adhésion à la viande rouge et blanche, aux légumineuses, aux noix et aux œufs ; et 3) un régime riche en énergie caractérisé par une consommation plus élevée de sel, de sucreries, de desserts, de graisses hydrogénées, de boissons gazeuses, de céréales raffinées, de thé et de café. Les scores des habitudes alimentaires ont été divisés en tertiles. Une régression logistique binaire dans les rapports de cotes (OR) bruts et ajustés et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été utilisés pour déterminer cette association.

Résultats
Vingt-deux pour cent des participants souffraient de lombalgie chronique. Une plus grande adhésion à un régime alimentaire riche en protéines était inversement associée à une lombalgie chronique dans les modèles bruts (OR : 0,79, IC à 95 % : 0,69-0,9) et ajustés (pour l'âge, le sexe, le tabagisme, la consommation d'alcool, le diabète, l'activité physique, l'indice de masse corporelle, et tour de taille) (OR : 0,84, IC à 95 % : 0,72–0,97). De plus, après avoir contrôlé les facteurs de confusion potentiels mentionnés, les participants de la catégorie la plus élevée de régime à haute densité énergétique étaient positivement associés à la lombalgie chronique par rapport à ceux de la catégorie la plus basse (OR : 1,13, IC à 95 % : 1,01-1,32).

conclusion
Une plus grande adhésion au régime riche en protéines était inversement proportionnelle à la prévalence de la lombalgie chronique. De plus, nous avons constaté que le fait de suivre un régime riche en énergie était positivement associé à la lombalgie chronique.