Les athlètes professionnelles courent un risque accru d'érythropoïèse carencée en fer par rapport aux non-athlètes
dans le Journal international de la nutrition sportive et du métabolisme de l'exercice .2019
Nenad Ponorac
Cette étude visait principalement à quantifier et à comparer le statut en fer chez les athlètes féminines professionnelles et non sportives. En outre, cette étude visait également à identifier les différences de statut en fer en fonction de la discipline sportive et à explorer la relation entre la concentration de ferritine et le volume d'entraînement hebdomadaire chez les athlètes professionnels. Au total, 152 participants ont été inclus dans cette étude, dont 85 athlètes membres d’équipes seniors (handball, n = 24 ans, volleyball, n = 36 ans, football, n = 19 ans et judo, n = 6) impliqués au plus haut niveau. niveau de compétition et 67 non-athlètes.
Une proportion significativement plus grande ( p = 0,05) des athlètes (27%) ont présenté une érythropoïèse (IDE) carencée en fer par rapport aux non-athlètes (13%). Il y avait des différences non significatives ( p > 0,05) dans la prévalence de la carence en fer (ID; 49% contre 46%) et de l'anémie ferriprive (IDA; 2% contre 4%) entre athlètes et non athlètes. De même, la prévalence de ID, IDE et IDA n'était pas significativement différente entre les sports ( p > 0,05).
De plus, le volume d’entraînement était corrélé négativement avec la concentration de ferritine chez les athlètes ( r : −4,44, modérée, p <0,001). Les athlètes professionnelles courent un risque plus élevé d’EDI que les non-athlètes; par conséquent, leur identité devrait être périodiquement vérifiée afin de réduire les effets délétères sur la formation et les performances. La prévalence similaire des ID, IDE et IDA constatée chez les athlètes participant à différents sports suggère que des chevauchements existent entre les athlètes de handball, de volley-ball, de football et de judo en ce qui concerne le risque de perturbation du métabolisme du fer.