Le poisson n'apporte pas assez de vitamine D

[Nutrimuscle-Conseils]

Five salmon dinners per week were not sufficient to prevent the reduction in serum vitamin D in autumn at 60° north latitude: a randomised trial
Marianne Bratlie Br J Nutr 123, Issue 428 February 2020 , pp. 419-427

Low serum concentrations of several vitamins have been linked to increased risk of diseases including insulin resistance and type 2 diabetes (T2D). Fish is a good source of several vitamins, and the prevalence of T2D is low in populations with high fish intake. The aim of the present study was to investigate the effects of high fish intake on vitamins in serum from adults in autumn in South-Western Norway at 60° north latitude. In this randomised clinical trial, sixty-three healthy participants with overweight/obesity consumed 750 g/week of either cod (n 22) or salmon (n 22) as five weekly dinners or were instructed to continue their normal eating habits but avoid fish intake (Control group, n 19) for 8 weeks.

The estimated vitamin D intake was significantly increased in the Salmon group when compared with the Cod group (P = 6·3 × 10−4) and with the Control group (P = 3·5 × 10−6), with no differences between groups for estimated intake of vitamins A, B1, B2, B3, B6, B9, C and E. Serum 25-hydroxyvitamin D3 concentration was decreased in all groups after 8 weeks; however, the reduction in the Salmon group was significantly smaller compared with the Cod group (P = 0·013) and the Control group (P = 0·0060). Cod and salmon intake did not affect serum concentrations of the other measured vitamins. The findings suggest that 750 g/week of salmon was not sufficient to prevent a decrease in serum 25-hydroxyvitamin D3 in autumn in South-Western Norway in adults with overweight/obesity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Cinq dîners de saumon par semaine n'étaient pas suffisants pour empêcher la réduction de la vitamine D sérique à l'automne à 60 ° de latitude nord: un essai randomisé
Marianne Bratlie Br J Nutr 123, Numéro 428 février 2020, p. 419-427

Les faibles concentrations sériques de plusieurs vitamines ont été associées à un risque accru de maladies, notamment la résistance à l'insuline et le diabète de type 2 (DT2). Le poisson est une bonne source de plusieurs vitamines et la prévalence du DT2 est faible dans les populations à forte consommation de poisson. Le but de la présente étude était d'étudier les effets d'une consommation élevée de poisson sur les vitamines du sérum d'adultes à l'automne dans le sud-ouest de la Norvège à 60 ° de latitude nord. Dans cet essai clinique randomisé, soixante-trois participants en bonne santé en surpoids / obésité ont consommé 750 g / semaine de morue (n 22) ou de saumon (n 22) pendant cinq dîners hebdomadaires ou ont reçu pour instruction de maintenir leurs habitudes alimentaires normales mais d'éviter la consommation de poisson. (Groupe témoin, n 19) pendant 8 semaines.

L'apport estimé en vitamine D était significativement augmenté dans le groupe Saumon par rapport au groupe Morue (P = 6 · 3 × 10−4) et avec le groupe Contrôle (P = 3 · 5 × 10−6), sans différence entre groupes pour l'apport estimé de vitamines A, B1, B2, B3, B6, B9, C et E. La concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D3 a diminué dans tous les groupes après 8 semaines; cependant, la réduction dans le groupe saumon était significativement plus faible que dans le groupe morue (P = 0 · 013) et le groupe témoin (P = 0 · 0060). La consommation de morue et de saumon n'a pas affecté les concentrations sériques des autres vitamines mesurées. Les résultats suggèrent que 750 g / semaine de saumon n'étaient pas suffisants pour empêcher une diminution de la 25-hydroxyvitamine D3 sérique à l'automne dans le sud-ouest de la Norvège chez les adultes en surpoids / obésité.