Le poisson contre le syndrome métabolique?

[Nutrimuscle-Conseils]

A systematic review and meta-analysis of the association between fish consumption and risk of metabolic syndrome
Golgis Karimi Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases: May 7, 2020 Volume 30, Issue 5, Pages 717–729

Highlights
•We aimed to evaluate whether there is an association between fish consumption and risk of MetS.
•In cohort studies, higher intake of fish was associated with a lower risk of MetS.
•In cross-sectional studies, no significant association was found between fish consumption and MetS risk.
•Results were dependent on country of region, gender, dietary tool, MetS definition, energy adjustment and sample size.

Aims
Results regarding the association between fish intake and risk of metabolic syndrome (MetS) are ambiguous. Therefore, this study aims to evaluate whether there is an association between fish consumption and risk of MetS.

Data synthesis
A comprehensive literature search was conducted of PubMed, Embase, ScienceDirect and Google Scholar up to August 2019. A random-effects model was used to pool the risk of MetS in the highest category of fish consumption compared with the lowest one. Subgroup analysis was conducted based on country of region, gender, dietary tool, MetS definition, energy adjustment and sample size. A dose–response of analysis of fish intake and risk of MetS was also conducted. Twelve studies with a total of 16 effect sizes (10 cross-sectional and six cohort) were included. An inverse association was observed between fish intake and risk of MetS in cohort (OR = 0.80, 95% CI: 0.66, 0.96; P = 0.017, I2 = 62.9%) but not cross-sectional studies (OR = 0.80, 95% CI: 0.70, 1.02; P = 0.085, I2 = 50.1%). Subgroup analysis suggested that the results were influenced by all the included variables but sample size. A significant non-linear association was observed between fish intake levels and risk of MetS (P-value for non-linearity = 0.010).

Conclusion
An inverse association existed between fish intake and risk of MetS when combining data from prospective cohort studies. Further studies are needed to confirm such an effect.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une revue systématique et une méta-analyse de l'association entre la consommation de poisson et le risque de syndrome métabolique
Golgis Karimi Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires: 7 mai 2020 Volume 30, numéro 5, pages 717–729

Points importants
• Nous avons cherché à évaluer s'il existe une association entre la consommation de poisson et le risque de MetS.
• Dans les études de cohorte, une consommation plus élevée de poisson était associée à un risque plus faible de MetS.
• Dans les études transversales, aucune association significative n'a été trouvée entre la consommation de poisson et le risque MetS.
• Les résultats dépendaient du pays de la région, du sexe, de l'outil diététique, de la définition du MetS, de l'ajustement énergétique et de la taille de l'échantillon.

Objectifs
Les résultats concernant l'association entre la consommation de poisson et le risque de syndrome métabolique (MetS) sont ambigus. Par conséquent, cette étude vise à évaluer s'il existe une association entre la consommation de poisson et le risque de MetS.

Synthèse des données
Une recherche documentaire complète a été menée sur PubMed, Embase, ScienceDirect et Google Scholar jusqu'en août 2019. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé pour mettre en commun le risque de MetS dans la catégorie de consommation de poisson la plus élevée par rapport à la plus faible. L'analyse du sous-groupe a été réalisée en fonction du pays de la région, du sexe, de l'outil diététique, de la définition du MetS, de l'ajustement énergétique et de la taille de l'échantillon. Une analyse dose-réponse de la consommation de poisson et du risque de MetS a également été réalisée. Douze études avec un total de 16 tailles d'effet (10 transversales et six cohortes) ont été incluses. Une association inverse a été observée entre la consommation de poisson et le risque de MetS dans la cohorte (OR = 0,80, IC à 95%: 0,66, 0,96; P = 0,017, I2 = 62,9%) mais pas dans les études transversales (OR = 0,80, IC à 95%) : 0,70, 1,02; P = 0,085, I2 = 50,1%). L'analyse des sous-groupes a suggéré que les résultats étaient influencés par toutes les variables incluses mais par la taille de l'échantillon. Une association non linéaire significative a été observée entre les niveaux de consommation de poisson et le risque de MetS (valeur P pour la non-linéarité = 0,010).

Conclusion
Une association inverse existait entre la consommation de poisson et le risque de MetS lors de la combinaison des données des études de cohorte prospectives. D'autres études sont nécessaires pour confirmer un tel effet.