Protéine animale Vs protéine végétale sur le muscles

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between Protein Intake and Skeletal Muscle Mass among Community-Dwelling Older Japanese: Results from the DOSANCO Health Study: A Cross-Sectional Study
by Akinori Yaegashi Nutrients 2021, 13(1), 187;

Whether the source of dietary protein intake is related to appendicular skeletal muscle mass (AMM) and muscle mass (MM) remains unclear. We conducted this cross-sectional study of 277 residents (115 men, 162 women) aged ≥65 years in Japan to examine the association of the amount of dietary protein intake with AMM and MM. We measured dietary protein intake using a brief self-administered diet history questionnaire. AMM and MM were assessed based on bioelectrical impedance. Multivariable linear regression analyses were used to estimate β coefficients that were adjusted for potential confounders.

Among Japanese women aged ≥75 years, but not among women aged 65–74 years, dietary animal protein intake was significantly associated with AMM (β (95% confidence interval (CI)): 0.25 (0.10, 0.40)) and MM (β (95% CI): 0.40 (0.16, 0.64)). However, dietary vegetable protein intake was not associated with AMM (β (95% CI): −0.17 (−0.74, 0.41)) and MM (β (95% CI): −0.30 (−1.23, 0.63)). Furthermore, in men aged ≥65 years, dietary protein intake was not associated with AMM or MM.

In conclusion, dietary animal protein intake, but not vegetable protein intake, were positively associated with AMM and MM among this population of Japanese women aged ≥75 years.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre l'apport en protéines et la masse musculaire squelettique chez les Japonais âgés vivant dans la communauté: résultats de l'étude sur la santé DOSANCO: une étude transversale
par Akinori Yaegashi Nutrients 2021, 13 (1), 187;

On ne sait pas si la source de l'apport en protéines alimentaires est liée à la masse musculaire squelettique appendiculaire (AMM) et à la masse musculaire (MM). Nous avons mené cette étude transversale auprès de 277 résidents (115 hommes, 162 femmes) âgés de 65 ans et plus au Japon pour examiner l'association de la quantité d'apport en protéines alimentaires avec l'AMM et le MM. Nous avons mesuré l'apport en protéines alimentaires à l'aide d'un bref questionnaire sur les antécédents alimentaires auto-administré. AMM et MM ont été évalués en fonction de l'impédance bioélectrique. Des analyses de régression linéaire multivariée ont été utilisées pour estimer les coefficients β qui ont été ajustés pour les facteurs de confusion potentiels.

Chez les femmes japonaises âgées de ≥ 75 ans, mais pas chez les femmes âgées de 65 à 74 ans, l'apport en protéines animales alimentaires était significativement associé à la MMA (β (intervalle de confiance (IC) à 95%): 0,25 (0,10, 0,40)) et MM (β (IC à 95%): 0,40 (0,16, 0,64)). Cependant, l'apport en protéines végétales alimentaires n'était pas associé à l'AMM (β (IC à 95%): −0,17 (−0,74, 0,41)) et au MM (β (IC à 95%): −0,30 (−1,23, 0,63)). De plus, chez les hommes âgés de 65 ans ou plus, l'apport en protéines alimentaires n'était pas associé à l'AMM ou au MM.

En conclusion, l'apport alimentaire en protéines animales, mais pas l'apport en protéines végétales, était positivement associé à l'AMM et au MM parmi cette population de femmes japonaises âgées de ≥ 75 ans.

[Nutrimuscle-Conseils]

Metabolic Evaluation of the Dietary Guidelines’ Ounce Equivalents of Protein Food Sources in Young Adults: A Randomized Controlled Trial
Sanghee Park, The Journal of Nutrition, Volume 151, Issue 5, May 2021, Pages 1190–1196,

Background
The Dietary Guidelines for Americans (DGAs) published an “ounce equivalents” recommendation to help consumers meet protein requirements with a variety of protein food sources. However, the metabolic equivalency of these varied protein food sources has not been established.

Objective
We have investigated the hypothesis that the anabolic responses to consumption of ounce equivalents of protein food sources would be directly related to the essential amino acid (EAA) content of the protein food source.

Methods
Following 3 d of dietary control, a total of 56 healthy young adults underwent an 8.5-h metabolic study using stable isotope tracer methodology. The changes from baseline following consumption of 1 of 7 different protein food sources were compared with the baseline value for that individual (n = 8 per group).

Results
Consumption of ounce equivalents of animal-based protein food sources (beef sirloin, pork loin, eggs) resulted in a greater gain in whole-body net protein balance above baseline than the ounce equivalents of plant-based protein food sources (tofu, kidney beans, peanut butter, mixed nuts; P < 0.01). The improvement in whole-body net protein balance was due to an increase in protein synthesis (P < 0.05) with all the animal protein sources, whereas the egg and pork groups also suppressed protein breakdown compared with the plant protein sources (P < 0.01). The magnitude of the whole-body net balance (anabolic) response was correlated with the EAA content of the protein food source (P < 0.001).

Conclusion
The “ounce equivalents” of protein food sources as expressed in the DGAs are not metabolically equivalent in young healthy individuals. The magnitude of anabolic response to dietary proteins should be considered as the DGAs develop approaches to establish healthy eating patterns.

[Nutrimuscle-Conseils]

Les directives alimentaires pour les Américains stipulent que 28 g de viande équivaut à 1 œuf cuit, 70 g de haricots rouges, 15 g de beurre de cacahuète, 56 g de tofu et 14 g de noix mélangées. L'étiquetage de ces sources alimentaires de protéines disparates comme des « équivalents » implique qu'un bénéfice métabolique égal devrait être obtenu de chacun des « équivalents » de sources d'aliments en protéines.
Equilibre protéique net (NB), synthèse des protéines (PS) et dégradation des protéines (PB) par rapport aux valeurs post-absorption après la consommation de repas protéinés

[Nutrimuscle-Conseils]

Différences de puissance anabolique normalisées par l'apport calorique.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Évaluation métabolique des équivalents en onces d'aliments protéinés des directives diététiques chez les jeunes adultes : un essai contrôlé randomisé
Sanghee Park, The Journal of Nutrition, volume 151, numéro 5, mai 2021, pages 1190 à 1196,

Fond
Les Dietary Guidelines for Americans (DGA) ont publié une recommandation en « équivalents en onces » pour aider les consommateurs à répondre aux besoins en protéines avec une variété de sources alimentaires protéinées. Cependant, l'équivalence métabolique de ces diverses sources alimentaires de protéines n'a pas été établie.

Objectif
Nous avons étudié l'hypothèse selon laquelle les réponses anaboliques à la consommation d'équivalents onces de sources alimentaires protéiques seraient directement liées à la teneur en acides aminés essentiels (AAE) de la source alimentaire protéinée.

Méthodes
Après 3 jours de contrôle alimentaire, un total de 56 jeunes adultes en bonne santé ont subi une étude métabolique de 8,5 heures en utilisant la méthodologie des traceurs isotopiques stables. Les changements par rapport à la ligne de base suite à la consommation de 1 des 7 sources alimentaires différentes de protéines ont été comparés à la valeur de base pour cet individu (n = 8 par groupe).

Résultats
La consommation d'équivalents en onces de sources d'aliments protéiques d'origine animale (surlonge de bœuf, longe de porc, œufs) a entraîné un gain plus important de l'équilibre protéique net du corps entier au-dessus de la valeur de référence que les équivalents en onces de sources d'aliments protéiques d'origine végétale (tofu, haricots rouges). , beurre d'arachide, noix mélangées ; P < 0,01). L'amélioration de l'équilibre protéique net du corps entier était due à une augmentation de la synthèse des protéines (P < 0,05) avec toutes les sources de protéines animales, tandis que les groupes d'œufs et de porc ont également supprimé la dégradation des protéines par rapport aux sources de protéines végétales (P < 0,01). . L'ampleur de la réponse de l'équilibre net du corps entier (anabolique) était corrélée à la teneur en EAA de la source alimentaire protéinée (P < 0,001).

Conclusion
Les « équivalents once » de sources alimentaires protéiques, tels qu'ils sont exprimés dans les DGA, ne sont pas métaboliquement équivalents chez les jeunes individus en bonne santé. L'ampleur de la réponse anabolique aux protéines alimentaires doit être prise en compte au fur et à mesure que les DGA développent des approches pour établir des habitudes alimentaires saines.