20 g de protéine totale contre l'atrophie chez les seniors?

[Nutrimuscle-Conseils]

Daily protein supplementation attenuates immobilization-induced blunting of postabsorptive muscle mTORC1 activation in middle-aged men
Nina Zeng Am J Physiol 01 APR 2021

Disuse-induced muscle atrophy is accompanied by a blunted postprandial response of the mammalian target of rapamycin complex 1 (mTORC1) pathway. Conflicting observations exist as to whether postabsorptive mTORC1 pathway activation is also blunted by disuse and plays a role in atrophy. It is unknown whether changes in habitual protein intake alter mTORC1 regulatory proteins and how they may contribute to the development of anabolic resistance. The primary objective of this study was to characterize the downstream responsiveness of skeletal muscle mTORC1 activation and its upstream regulatory factors, following 14 days of lower limb disuse in middle-aged men (45–60 yr). The participants were further randomized to receive daily supplementation of 20 g/d of protein (n = 12; milk protein concentrate) or isocaloric carbohydrate placebo (n = 13). Immobilization reduced postabsorptive skeletal muscle phosphorylation of the mTORC1 downstream targets, 4E-BP1, P70S6K, and ribosomal protein S6 (RPS6), with phosphorylation of the latter two decreasing to a greater extent in the placebo, compared with the protein supplementation groups (37% ± 13% vs. 14% ± 11% and 38% ± 20% vs. 25% ± 8%, respectively). Sestrin2 protein was also downregulated following immobilization irrespective of supplement group, despite a corresponding increase in its mRNA content. This decrease in Sestrin2 protein was negatively correlated with the immobilization-induced change in the in silico-predicted regulator miR-23b-3p. No other measured upstream proteins were altered by immobilization or supplementation.

Immobilization downregulated postabsorptive mTORC1 pathway activation, and 20 g/day of protein supplementation attenuated the decrease in phosphorylation of targets regulating muscle protein synthesis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La supplémentation quotidienne en protéines atténue l'émoussement induit par l'immobilisation de l'activation du muscle mTORC1 post-absorbant chez les hommes d'âge moyen
Nina Zeng Am J Physiol 01 AVR 2021

L'atrophie musculaire induite par la désuétude s'accompagne d'une réponse postprandiale émoussée de la voie mammifère cible de la voie du complexe 1 de la rapamycine (mTORC1). Des observations contradictoires existent quant à savoir si l'activation postabsorptive de la voie mTORC1 est également émoussée par la non-utilisation et joue un rôle dans l'atrophie. On ne sait pas si les modifications de l'apport protéique habituel modifient les protéines régulatrices de mTORC1 et comment elles peuvent contribuer au développement d'une résistance anabolique. L'objectif principal de cette étude était de caractériser la réactivité en aval de l'activation du muscle squelettique mTORC1 et ses facteurs de régulation en amont, après 14 jours d'inactivité des membres inférieurs chez les hommes d'âge moyen (45 à 60 ans). Les participants ont ensuite été randomisés pour recevoir une supplémentation quotidienne de 20 g / j de protéines (n = 12; concentré de protéines de lait) ou un placebo de glucides isocaloriques (n = 13). L'immobilisation a réduit la phosphorylation du muscle squelettique postabsorption des cibles en aval de mTORC1, 4E-BP1, P70S6K et la protéine ribosomale S6 (RPS6), la phosphorylation des deux dernières diminuant dans une plus grande mesure dans le groupe placebo, par rapport aux groupes de supplémentation protéique (37% ± 13% contre 14% ± 11% et 38% ± 20% contre 25% ± 8%, respectivement). La protéine Sestrin2 a également été régulée à la baisse après l'immobilisation, quel que soit le groupe supplémenté, malgré une augmentation correspondante de sa teneur en ARNm. Cette diminution de la protéine Sestrin2 était négativement corrélée avec le changement induit par l'immobilisation dans le régulateur in silico-prédit miR-23b-3p. Aucune autre protéine mesurée en amont n'a été modifiée par immobilisation ou supplémentation.

L'immobilisation a régulé à la baisse l'activation de la voie mTORC1 postabsorption et 20 g / jour de supplémentation en protéines ont atténué la diminution de la phosphorylation des cibles régulant la synthèse des protéines musculaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Protein Intake Is Positively Associated with Appendicular Lean Mass and Handgrip Strength among Middle-Aged US Adults
Shinyoung Jun, The Journal of Nutrition, 07 September 2021

Background
Sarcopenia, a progressive loss of skeletal muscle mass and strength, can begin in the 4th decade of life. Protein intake predicts skeletal muscle mass and strength among older adults, but knowledge of similar associations among middle-aged adults is lacking.

Objectives
We aimed to assess associations between protein intake and skeletal muscle mass, characterized by appendicular lean mass adjusted for BMI [in kg/m2 (ALMBMI)], and muscle strength, represented by handgrip strength adjusted for BMI (GSMAXBMI), among middle-aged adults.

Methods
We analyzed cross-sectional data from 1209 men and 1208 women aged 40–59 y in the 2011–2014 NHANES. Protein intake per kilogram actual body weight (BW), assessed by two 24-h recalls, was examined as continuous and categorical parameters [low (<RDA, 0.8 g/kg BW), moderate (≥RDA, <1.2 g/kg BW), and high (≥1.2 g/kg BW)]. ALM was measured using DXA, and GSMAX was measured using handgrip dynamometer. “Low lean mass” and “weakness” were defined using NIH criteria for ALMBMI and GSMAXBMI, respectively. Linear and logistic regression models were performed.

Results
Among middle-aged adults, 15.6% of men and 13.4% of women had low lean mass and 3.5% of men and 2.3% of women exhibited weakness. Protein intakes per kilogram BW were positively associated with ALMBMI and GSMAXBMI among men and women after adjustment for age, race/Hispanic origin, physical activity, and self-rated health. Compared with the moderate protein group, the high protein group had a higher GSMAXBMI and the low protein group had a lower GSMAXBMI among men and women. The low protein group had a lower ALMBMI (women) and had a higher OR for low lean mass (men) compared with the moderate protein group.

Conclusions
Higher protein intakes were associated with greater ALMBMI and GSMAXBMI in this representative sample of US middle-aged adults. Our findings highlight the need for further research on dietary protein as a potential modifying factor of sarcopenia risk in middle age.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'apport en protéines alimentaires est positivement associé à la masse maigre appendiculaire et à la force de préhension chez les adultes américains d'âge moyen
Shinyoung Jun, The Journal of Nutrition, 07 septembre 2021

Fond
La sarcopénie, une perte progressive de la masse et de la force des muscles squelettiques, peut commencer au cours de la 4e décennie de la vie. L'apport en protéines prédit la masse et la force musculaires squelettiques chez les personnes âgées, mais la connaissance d'associations similaires chez les adultes d'âge moyen fait défaut.

Objectifs
Nous avons cherché à évaluer les associations entre l'apport en protéines et la masse musculaire squelettique, caractérisée par la masse maigre appendiculaire ajustée pour l'IMC [en kg/m2 (ALMBMI)], et la force musculaire, représentée par la force de préhension ajustée pour l'IMC (GSMAXBMI), chez les personnes d'âge moyen. adultes.

Méthodes
Nous avons analysé les données transversales de 1209 hommes et 1208 femmes âgés de 40 à 59 ans dans le cadre de la NHANES 2011-2014. L'apport en protéines par kilogramme de poids corporel réel (PC), évalué par deux rappels de 24 heures, a été examiné en tant que paramètres continus et catégoriels [faible (<RDA, 0,8 g/kg BW), modéré (≥RDA, <1,2 g/kg BW ) et élevé (≥1,2 g/kg de poids corporel)]. L'ALM a été mesurée à l'aide de DXA et GSMAX a été mesurée à l'aide d'un dynamomètre à poignée. La « faible masse maigre » et la « faiblesse » ont été définies à l'aide des critères du NIH pour l'ALMBMI et le GSMAXBMI, respectivement. Des modèles de régression linéaire et logistique ont été réalisés.

Résultats
Parmi les adultes d'âge moyen, 15,6% des hommes et 13,4% des femmes avaient une faible masse maigre et 3,5% des hommes et 2,3% des femmes présentaient une faiblesse. Les apports en protéines par kilogramme de poids corporel étaient positivement associés à ALMBMI et GSMAXBMI chez les hommes et les femmes après ajustement en fonction de l'âge, de la race/origine hispanique, de l'activité physique et de l'état de santé auto-évalué. Par rapport au groupe à protéines modérées, le groupe à haute teneur en protéines avait un GSMAXBMI plus élevé et le groupe à faible teneur en protéines avait un GSMAXBMI plus faible chez les hommes et les femmes. Le groupe à faible teneur en protéines avait un ALMBMI inférieur (femmes) et un OR plus élevé pour une faible masse maigre (hommes) par rapport au groupe à protéines modérées.

Conclusion
Des apports en protéines plus élevés ont été associés à une plus grande ALMBMI et GSMAXBMI dans cet échantillon représentatif d'adultes américains d'âge moyen. Nos résultats soulignent la nécessité de poursuivre les recherches sur les protéines alimentaires en tant que facteur potentiel de modification du risque de sarcopénie à l'âge mûr