La quarantaine a élevé le risque de maladie cardiovasculaire

[Nutrimuscle-Conseils]

Quarantine during COVID-19 outbreak: Changes in diet and physical activity increase the risk of cardiovascular disease
Anna V.Mattioli Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases Volume 30, Issue 9, 28 August 2020, Pages 1409-1417


Aims
CoV-19/SARS-CoV-2 is a highly pathogenic virus that is causing a global pandemic with a high number of deaths and infected people. To contain the diffusion of infection, several governments have enforced restrictions on outdoor activities or even collective quarantine on the population. The present commentary briefly analyzes the effects of quarantine on lifestyle, including nutrition and physical activity and the impact of new technologies in dealing with this situation.

Data synthesis
Quarantine is associated with stress and depression leading to unhealthy diet and reduced physical activity. A diet poor in fruit and vegetables is frequent during isolation, with a consequent low intake of antioxidants and vitamins. However, vitamins have recently been identified as a principal weapon in the fight against the Cov-19 virus. Some reports suggest that Vitamin D could exert a protective effect on such infection. During quarantine, strategies to further increase home-based physical activity and to encourage adherence to a healthy diet should be implemented. The WHO has just released guidance for people in self-quarantine, those without any symptoms or diagnosis of acute respiratory illness, which provides practical advice on how to stay active and reduce sedentary behavior while at home.

Conclusion
Quarantine carries some long-term effects on cardiovascular disease, mainly related to unhealthy lifestyle and anxiety. Following quarantine, a global action supporting healthy diet and physical activity is mandatory to encourage people to return to a good lifestyle routine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Changes in food choice following restrictive measures due to Covid-19
Renata Bracale Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases Volume 30, Issue 9, 28 August 2020, Pages 1423-1426

Highlights
• Food consumption in Italy during the emergency has an impact on health and increases risk of complications if contracting COVID-19.
• The rise in the consumption of some types of food is linked with their symbolic value and the tendency to carry out some external socialization habits.
• Bread, pizza and homemade cakes are archaic resilience tools but they increase an unhealthy food consumption.

Background and aims
Following the Covid-19 proliferation beyond the borders of China at the beginning of 2020, containment measures have been taken by different countries around the globe. Citizens were forced to stay at home. The aim of this study is twofold. First, we will provide an analysis of food consumption in Italy during the emergency from a social stance. Secondly, we will consider the risks in relation to health of these food product choices.

Methods and result
This analysis is based on IRi's data on consumption trends (percentage increase in sales in value) during the first period of the spread of coronavirus, from 23rd of February through the 29th of March, 2020. The sample includes 10 769 stores. There was an increase in the consumption of pasta, flour, eggs, long-life milk and frozen foods, in comparison to a reduction of fresh food goods. The sales of snacks have dropped in relation to the production of homemade bread, pizza and cakes.

Conclusion
The increase in the consumption of some types of food is linked with their symbolic value and its tendency to carry on at home some external socialization habits. But be careful: these habits are not always healthy.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Quarantaine pendant l'épidémie de COVID-19: les changements d'alimentation et d'activité physique augmentent le risque de maladie cardiovasculaire
Anna V.Mattioli Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires Volume 30, numéro 9, 28 août 2020, pages 1409-1417


Objectifs
CoV-19 / SARS-CoV-2 est un virus hautement pathogène qui est à l'origine d'une pandémie mondiale avec un nombre élevé de décès et de personnes infectées. Pour contenir la diffusion de l'infection, plusieurs gouvernements ont imposé des restrictions sur les activités de plein air ou même une quarantaine collective de la population. Le présent commentaire analyse brièvement les effets de la quarantaine sur le mode de vie, y compris la nutrition et l'activité physique et l'impact des nouvelles technologies pour faire face à cette situation.

Synthèse des données
La quarantaine est associée au stress et à la dépression conduisant à une alimentation malsaine et à une activité physique réduite. Une alimentation pauvre en fruits et légumes est fréquente pendant l'isolement, ce qui entraîne une faible consommation d'antioxydants et de vitamines. Cependant, les vitamines ont récemment été identifiées comme une arme principale dans la lutte contre le virus Cov-19. Certains rapports suggèrent que la vitamine D pourrait exercer un effet protecteur sur une telle infection. Pendant la quarantaine, des stratégies visant à accroître davantage l'activité physique à domicile et à encourager l'adhésion à une alimentation saine doivent être mises en œuvre. L'OMS vient de publier des conseils pour les personnes en auto-quarantaine, celles sans symptômes ni diagnostic de maladie respiratoire aiguë, qui fournissent des conseils pratiques sur la façon de rester actifs et de réduire les comportements sédentaires à la maison.

Conclusion
La quarantaine a des effets à long terme sur les maladies cardiovasculaires, principalement liés à un mode de vie malsain et à l'anxiété. Après la mise en quarantaine, une action globale en faveur d'une alimentation saine et de l'activité physique est obligatoire pour inciter les gens à reprendre une bonne routine de vie.


Changements dans le choix des aliments suite à des mesures restrictives dues au Covid-19
Renata Bracale Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires Volume 30, numéro 9, 28 août 2020, pages 1423-1426

Points forts
• La consommation alimentaire en Italie pendant l'urgence a un impact sur la santé et augmente le risque de complications en cas de contraction du COVID-19.
• L'augmentation de la consommation de certains types d'aliments est liée à leur valeur symbolique et à la tendance à adopter certaines habitudes de socialisation externe.
• Le pain, la pizza et les gâteaux faits maison sont des outils de résilience archaïques mais ils augmentent une consommation alimentaire malsaine.

Contexte et objectifs
À la suite de la prolifération du Covid-19 au-delà des frontières de la Chine au début de 2020, des mesures de confinement ont été prises par différents pays du monde. Les citoyens ont été contraints de rester chez eux. Le but de cette étude est double. Tout d'abord, nous fournirons une analyse de la consommation alimentaire en Italie pendant l'urgence d'un point de vue social. Dans un second temps, nous examinerons les risques liés à la santé de ces choix de produits alimentaires.

Méthodes et résultat
Cette analyse est basée sur les données de l'IRi sur les tendances de consommation (pourcentage d'augmentation des ventes en valeur) pendant la première période de propagation du coronavirus, du 23 février au 29 mars 2020. L'échantillon comprend 10 769 magasins. Il y a eu une augmentation de la consommation de pâtes, de farine, d'œufs, de lait de longue conservation et d'aliments surgelés, par rapport à une réduction des produits alimentaires frais. Les ventes de snacks ont chuté par rapport à la production de pains, pizzas et gâteaux faits maison.

Conclusion
L'augmentation de la consommation de certains types d'aliments est liée à leur valeur symbolique et à sa tendance à perpétuer chez soi certaines habitudes de socialisation externe. Mais attention: ces habitudes ne sont pas toujours saines.