Aluminium, appareil génétique du système nerveux central humain et maladie d’Alzheimer (AD)
A.I. Pogue Morphologie Available online 8 March 2016
Le génome des eucaryotes orchestre son expression pour assurer un programme de signalisation génique efficace, homéostatique et fonctionnelle. Cela inclut les modèles avec des modifications fondamentales de la transcription au cours du vieillissement, le développement, la différenciation et les maladies. Ces mesures constituent un processus extrêmement complexe et intriqué car les mécanismes génétiques tels que la transcription impliquent la translocation et la polymérisation très rapide de ribonucléotides utilisant des ARN polymérases, des complexes protéiques de transcription accessoires et d’autres protéines de la chromatine ainsi que des facteurs génétiques. Les ribonucléotides libres ainsi que les chaînes simple brin d’ARN polymérisé sont très riches en phosphate et ce système génétique est extrêmement sensible aux perturbations créées par un grand nombre de forces électrostatiques, principalement par les métaux cationiques tels que l’aluminium.
Il a été montré par différents groupes de chercheurs, que l’aluminium est particulièrement génotoxique pour l’appareil génétique. Il est devenu assez évident que l’aluminium perturbe les programmes de signalisation génétique dans le SNC qui ressemblent de façon surprenante à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer (AD) cérébrale.
Cet article se concentre sur une discussion de deux aspects de génétique moléculaire concernant la génotoxicité de l’aluminium : (1) l’observation que les profils d’expression globale des gènes médiée par les micro-ARN (miARN) par dans des modèles animaux transgéniques de maladie d’Alzheimer traités par l’aluminium (Tg-AD) ressemblent fortement à ceux trouvés dans cette maladie ; et (2) le concept de « l’individualité biochimique humaine » et l’hypothèse selon laquelle les individus avec certains profils d’expression génique peuvent être particulièrement sensibles et peut-être prédisposés à la génotoxicité de l’aluminium.