Quelle diminution de force de série en série?

[Nutrimuscle-Conseils]

Acute and delayed effects of a resistance training session leading to muscular failure on mechanical, metabolic, and perceptual responses.
J Strength Cond Res 34(8): 2220–2226, 2020 Párraga-Montilla, JA,

This study explored the acute and delayed (24 and 48 hours after exercise) effects of a resistance training session leading to muscular failure. Eleven resistance-trained men completed a training session consisting on 3 sets of repetitions to failure during the back-squat exercise performed at the maximum possible speed with a load equivalent to a mean propulsive velocity (MPV) of 1 m·s−1 (≈60% of 1 repetition maximum). A number of mechanical (number of repetitions and starting MPV of the set, MPV achieved against the 1MPV load, countermovement jump [CMJ] height, and handgrip strength), metabolic (lactate, uric acid, and ammonia concentrations), and perceptual (OMNI-RES perceived exertion) variables were measured.

The results revealed
(a) a decrease of 38.7% in set 2 and
54.7% in set 3 of the number of repetitions performed compared with the first set (p < 0.05),

(b) a reduction in the MPV of the repetitions and an increase in lactate concentration and OMNI-RES values with the succession of sets (p < 0.05),
(c) comparable decrements in CMJ height after the 3 sets (25–32%),
(d) a decrease in CMJ height (p < 0.05; 6.7–7.9%) and in the MPV attained against the 1MPV load (p < 0.05; 13–14%) after 24 and 48 hours of completing the training session, but no significant changes were observed in handgrip strength (p > 0.05; <2%), and (e) uric acid and ammonia concentrations above the basal levels (p < 0.05). The large decrements in mechanical performance together with the high metabolic stress discourage the frequent use of resistance training sessions leading to muscular failure.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets aigus et retardés d'une séance d'entraînement en résistance conduisant à une défaillance musculaire sur les réponses mécaniques, métaboliques et perceptives.
J Strength Cond Res 34 (8): 2220–2226, 2020 Párraga-Montilla, JA,

Cette étude a exploré les effets aigus et retardés (24 et 48 heures après l'exercice) d'une séance d'entraînement en résistance conduisant à une insuffisance musculaire. Onze hommes entraînés en résistance ont terminé une séance d'entraînement consistant en 3 séries de répétitions jusqu'à l'échec pendant l'exercice de back-squat effectué à la vitesse maximale possible avec une charge équivalente à une vitesse de propulsion moyenne (MPV) de 1 m · s − 1 (≈ 60% d'une répétition maximum). Un certain nombre de mesures mécaniques (nombre de répétitions et MPV de départ de l'ensemble, MPV atteint contre la charge de 1 MPV, hauteur de saut de contre-mouvement [CMJ] et force de la poignée), métaboliques (concentrations de lactate, d'acide urique et d'ammoniac) et perceptives (OMNI -RES (effort perçu)) ont été mesurées.

Les résultats révélés
(a) une diminution de 38,7% dans l'ensemble 2 et
54,7% dans la série 3 du nombre de répétitions effectuées par rapport à la première série (p <0,05),

(b) une réduction du MPV des répétitions et une augmentation de la concentration en lactate et des valeurs OMNI-RES avec la succession d'ensembles (p <0,05),
(c) des diminutions comparables de la hauteur CMJ après les 3 séries (25 à 32%),
(d) une diminution de la hauteur CMJ (p <0,05; 6,7–7,9%) et du MPV atteint par rapport à la charge de 1 MPV (p <0,05; 13–14%) après 24 et 48 heures après la fin de la séance d'entraînement, mais non des changements significatifs ont été observés dans la force de la poignée (p> 0,05; <2%) et (e) les concentrations d'acide urique et d'ammoniac au-dessus des niveaux de base (p <0,05). Les fortes diminutions des performances mécaniques ainsi que le stress métabolique élevé découragent l'utilisation fréquente de séances d'entraînement en résistance conduisant à une défaillance musculaire.