Quelle efficacité anabolique de prise de protéine nocturne?

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of pre-sleep protein consumption on muscle-related outcomes — A systematic review
Caio E.G. Reis jsams.2020.07.016

Objectives
The timing of protein intake over the day on muscle mass and strength gains have received interest in the literature. Thus, the aim of this systematic review is to analyze clinical studies that evaluated the acute effects of pre-sleep protein consumption on overnight muscle protein synthesis and the chronic effects on muscle mass and strength.
Methods
A literature search was conducted up to June 2020 according to PRISMA statement and nine articles were included to analyze.
Results
The consumption of 20–40 g of casein approximately 30 min before sleep stimulates whole-body protein synthesis rates over a subsequent overnight period in young and elderly men (preceded or not by resistance exercise, respectively). In addition, pre-sleep protein consumption can augment the muscle adaptive response (muscle fiber cross-sectional area, strength and muscle mass) during 10–12 weeks of resistance exercise in young, but not in elderly men.
Conclusions
Based on current evidence, the consumption of 20–40 g of casein approximately 30 min before sleep improves protein synthetic response during an overnight recovery period in healthy young adult men, with possible positive effects on muscle mass and strength following prolonged resistance exercise. In elderly, despite the initial evidence regarding the pre-sleep protein enhances overnight muscle protein synthesis rates, the current available evidence is limited precluding to conclude about the chronic effects on skeletal muscle mass or strength. These conclusions need to be taken with caution due to uneven protein intakes between experimental groups. Therefore, more data are needed before further considering pre-sleep protein as an effective nutritional intervention.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la consommation de protéines avant le sommeil sur les résultats liés aux muscles - Une revue systématique
Caio E.G. Reis jsams.2020.07.016

Objectifs
Le moment de l'apport en protéines au cours de la journée sur les gains de masse musculaire et de force a suscité un intérêt dans la littérature. Ainsi, le but de cette revue systématique est d'analyser les études cliniques qui ont évalué les effets aigus de la consommation de protéines avant le sommeil sur la synthèse des protéines musculaires pendant la nuit et les effets chroniques sur la masse et la force musculaires.
Méthodes
Une recherche documentaire a été menée jusqu'en juin 2020 selon la déclaration PRISMA et neuf articles ont été inclus à analyser.
Résultats
La consommation de 20 à 40 g de caséine environ 30 minutes avant le sommeil stimule les taux de synthèse des protéines du corps entier au cours d'une nuit subséquente chez les hommes jeunes et âgés (précédés ou non d'un exercice de résistance, respectivement). En outre, la consommation de protéines avant le sommeil peut augmenter la réponse adaptative musculaire (surface transversale des fibres musculaires, force et masse musculaire) pendant 10 à 12 semaines d'exercice de résistance chez les hommes jeunes, mais pas chez les hommes âgés.
Conclusions
Sur la base des preuves actuelles, la consommation de 20 à 40 g de caséine environ 30 minutes avant le sommeil améliore la réponse synthétique des protéines pendant une période de récupération nocturne chez les jeunes hommes adultes en bonne santé, avec des effets positifs possibles sur la masse musculaire et la force après un exercice prolongé de résistance. Chez les personnes âgées, malgré les preuves initiales concernant la protéine pré-sommeil améliorant les taux de synthèse des protéines musculaires pendant la nuit, les preuves actuellement disponibles sont limitées, ce qui empêche de conclure sur les effets chroniques sur la masse ou la force musculaire squelettique. Ces conclusions doivent être prises avec prudence en raison des apports protéiques inégaux entre les groupes expérimentaux. Par conséquent, plus de données sont nécessaires avant d'envisager davantage les protéines pré-sommeil comme une intervention nutritionnelle efficace.