Measurement of sodium concentration in sweat samples: comparison of 5 analytical techniques
Eric D.B. Goulet Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2017.
La concentration de sodium dans la sueur (« SSC ») est déterminée au moyen de diverses techniques d’analyse (« AT ») qui peuvent avoir des conséquences chez les athlètes et les scientifiques. La présente étude compare les SSC mesurées par 5 AT : chromatographie ionique (« IChr »), photométrie de flamme (« FP »), électrode spécifique directe (« DISE ») et indirecte (« IISE ») ainsi que la conductivité ionique (IC).
Soixante-dix échantillons de sueur provenant de 14 athlètes sont analysés à l’aide de 5 instruments : 883 Basic IC Plus (IChr, instrument de référence), AAnalyst 200 (FP), Cobas 6000 (IISE), Sweat-Chek (IC) et B-722 Laqua Twin (DISE). Les instruments présentent une excellente fiabilité relative (coefficient de corrélation intraclasse (ICC) ≥ 0,999) et absolue (coefficient de variation (CV) ≤ 2,6 %). La validité relative d’un instrument à l’autre est aussi excellente (ICC ≥ 0,961). À propos de la validité absolue d’une AT à l’autre comparativement à IChr, l’erreur type d’estimation est similaire d’une AT à l’autre (2,8–3,8 mmol/L), mais le CV est le plus faible lors de DISE (3,9 %), intermédiaire lors d’IISE (7,6 %) et FP (6,9 %) et le plus élevé lors d’IC (12,3 %). En conclusion, la SSC varie selon l’AT utilisée. Par conséquent, on peut difficilement comparer les résultats obtenus au moyen des diverses AT et on ne peut donc pas les utiliser indifféremment. Toutefois, si on prend en compte la variabilité normale de la SSC (∼±12 %), l’imprécision de la recommandation issue de l’utilisation de FP, IISE, IC et DISE a peu de conséquences sanitaires et physiologiques dans la majorité des conditions d’exercice.