Considérations pour les activités d'ultra-endurance: partie 2 - hydratation
Martin D. Hoffman Recherche en médecine du sport Volume 27, 2019 - Numéro 2
Il n’est pas rare que les participants à des épreuves d’ultra endurance (> 4 heures) développent des degrés divers d’hypohydratation ou d’hyperhydratation. Cependant, il est important que les athlètes d'ultra-endurance évitent les conséquences limitantes et potentiellement fatales de ces conditions. Pendant de courtes périodes d’exercice (<1 heure), des effets triviaux sur la relation entre le changement de masse corporelle et le statut hydratant résultent de la perte de masse corporelle due à l’oxydation des réserves de carburant endogènes, et de l’eau supportant le volume intravasculaire générée par l’oxydation de carburant endogène et libérée avec oxydation du glycogène.
Cependant, ces effets ont des implications significatives lors d'exercices prolongés. En fait, une perte de masse corporelle bien supérieure à 2% peut être nécessaire lors de certaines activités d’ultra endurance pour éviter une hyperhydratation. Donc, les recommandations d'hydratation typiques pour éviter une perte de masse corporelle supérieure à 2% ne s'appliquent pas aux activités d'ultra endurance et peuvent entraîner une hyperhydratation. Heureusement, parvenir à un équilibre d'hydratation adéquate pendant les activités d'ultra-endurance n'a pas besoin d'être compliqué, mais il a bien été démontré qu'il est généralement possible d'atteindre cet objectif en buvant simplement jusqu'à la soif et en évitant les suppléments de sodium excessifs dans le but de remplacer toutes les pertes de sodium au cours de l'exercice.