Quelle protéine pour maigrir: whey ou caséine?

[Nutrimuscle-Conseils]

The influence of nighttime feeding of carbohydrate or protein combined with exercise training on appetite and cardiometabolic risk in young obese women
Michael J. Ormsbe Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme, 2015, 40(1): 37-45

La consommation d’un seul macronutriment avant de s’endormir diminue l’appétit, mais peut avoir un impact négatif sur la sensibilité de l’insuline chez des femmes obèses et sédentaires. Cette étude examine l’effet additif de l’apport en soirée de lactosérum (« WH »), de caséine (« CAS ») ou de sucres (« CHO ») combiné à l’entraînement physique sur l’appétit, la santé cardiométabolique et la force chez des femmes obèses.

Trente-sept femmes obèses et sédentaires (WH : n = 13, IMC 34,4 ± 1,3 kg/m2; CAS : n = 14, IMC 36,5 ± 1,8 kg/m2; CHO : n = 10, indice de masse corporelle (IMC) 33,1 ± 1,7 kg/m2) consomment WH, CAS ou CHO (140–150 kcal/portion) 30 min avant de s’endormir tous les soirs de la semaine durant quatre semaines. Les femmes effectuent un entraînement physique supervisé à raison de 3 jours par semaine (2 jours d’entraînement à la force et 1 jour d’entraînement par intervalle d’intensité élevée).

Les mesures initiales et terminales comprennent le degré d’appétit, l’humeur, le métabolisme de repos, la concentration de lipides, de glucose et d’hormones (insuline, leptine, adiponectine, hs-CRP, IGF-1 et cortisol) à jeun, la composition corporelle et la force musculaire.

L’apport en soirée de CAS suscite une augmentation significativement plus grande (p < 0,05) de la satiété le matin (pré 25 ± 5, post 41 ± 6) comparativement à WH (pré 34 ± 5, post 35 ± 6) et CHO (pré 40 ± 8, post 43 ± 7). L’entraînement physique accroît la masse maigre et la force musculaire, diminue le gras corporel et améliore l’humeur dans tous les groupes. On n’observe aucune autre différence. La consommation en soirée de CAS combinée à l’entraînement physique accroit la satiété le matin plus que WH ou CHO. L’alimentation en soirée durant 4 semaines combinée à l’entraînement physique ne modifie pas la sensibilité à l’insuline (d’après l’insulinorésistance selon le modèle homéostatique) chez des femmes obèses.

[Nutrimuscle-Conseils]

Can dietary proteins selectively reduce either the visceral or subcutaneous adipose tissues?
Kanishka N. Nilaweera, Obesity Reviews 07 August 2023

There is a considerable appeal for interventions that can selectively reduce either the visceral or subcutaneous white adipose tissues in humans and other species because of their associated impact on outcomes related to metabolic health. Here, we reviewed the data related to the specificity of five interventions to affect the two depots in humans and rodents. The interventions relate to the use of dietary proteins, monounsaturated fatty acids, polyunsaturated fatty acids, calorie restriction, or bariatric surgery. The available data show that calorie restriction and bariatric surgery reduce both visceral and subcutaneous tissues, whereas there is no consistency in the effect of monounsaturated or polyunsaturated fatty acids. Dietary proteins, more specifically, whey proteins show efficacy to reduce one or both depots based on how the proteins interact with other macronutrients in the diet.

We provide evidence that this specificity is related to changes in the composition and the functional potential of the gut microbiota and the resulting metabolites produced by these microorganisms. The effect of the sex of the host is also discussed. This knowledge may help to develop nutritional approaches to deplete either the visceral or subcutaneous adipose tissues and improve metabolic health in humans and other species.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les protéines alimentaires peuvent-elles réduire sélectivement les tissus adipeux viscéraux ou sous-cutanés ?
Kanishka N. Nilaweera, Avis sur l'obésité 07 août 2023

Il existe un attrait considérable pour les interventions qui peuvent réduire de manière sélective les tissus adipeux blancs viscéraux ou sous-cutanés chez l'homme et d'autres espèces en raison de leur impact associé sur les résultats liés à la santé métabolique. Ici, nous avons examiné les données relatives à la spécificité de cinq interventions pour affecter les deux dépôts chez les humains et les rongeurs. Les interventions concernent l'utilisation de protéines alimentaires, d'acides gras monoinsaturés, d'acides gras polyinsaturés, la restriction calorique ou la chirurgie bariatrique. Les données disponibles montrent que la restriction calorique et la chirurgie bariatrique réduisent à la fois les tissus viscéraux et sous-cutanés, alors qu'il n'y a pas de cohérence dans l'effet des acides gras monoinsaturés ou polyinsaturés. Les protéines alimentaires, plus spécifiquement, les protéines de lactosérum montrent une efficacité pour réduire un ou les deux dépôts en fonction de la façon dont les protéines interagissent avec d'autres macronutriments dans l'alimentation.

Nous apportons la preuve que cette spécificité est liée à des changements dans la composition et le potentiel fonctionnel du microbiote intestinal et des métabolites résultants produits par ces micro-organismes. L'effet du sexe de l'hôte est également discuté. Ces connaissances peuvent aider à développer des approches nutritionnelles pour épuiser les tissus adipeux viscéraux ou sous-cutanés et améliorer la santé métabolique chez l'homme et d'autres espèces.

[Nutrimuscle-Conseils]

Metabolic Effects of an Oral Carbohydrate-Whey Protein Supplement After Fasting in Volunteers: A Controlled Randomized Crossover Trial
Paulo Luiz Batista Nogueira Nutrition 4 October 202

Highlights
• After a 12-hour fast, whey protein with carbohydrate reduced serum beta-hydroxybutyrate
• Both oral supplements decreased ketosis compared to fasting alone
• Whey protein with carbohydrate was superior compared to the supplement containing only carbohydrate.
• Nutritional intervention did not change the blood glucose, insulin resistance, or inflammatory variables

Objective
Oral supplements containing carbohydrates (CHO) can be used to reduce preoperative fasting time. This study aimed to investigate the early metabolic and acute phase responses to a clear, oral supplement containing CHO and whey protein (WP) in young, healthy volunteers during a fasting-induced organic response.

Methods
In this controlled crossover clinical trial, subjects were randomized into groups after a 12-hour fast: a) subjects consumed 200 mL CHO enriched with WP (CHO+WP; n = 30); b) subjects consumed 200 mL water plus maltodextrin (CHO group, n = 30); c) subjects were fasted only (Fast group; n = 30). Blood samples were collected after fasting and three hours after the ingestion of the supplement. The samples were analyzed for glucose, glycated hemoglobin, insulin, C-reactive protein, beta-hydroxybutyrate, triglycerides, albumin, chlorine, and sodium. After seven days, the groups were inverted, so all subjects entered the three groups.

Results
The nutritional intervention did not change the biochemical parameters related to the acute phase response or insulin resistance; however, there was a statistically significant reduction (p < 0.001) in serum beta-hydroxybutyrate in the CHO+WP group (0.05 ± 0.08 mmol/L) compared to the other two groups (Fast group: 0.11 ± 0.08 mmol/L; CHO group: 0.09 ± 0.13 mmol/L).

Conclusions
Following overnight fasting, the oral supplement containing CHO and WP decreased ketosis. These findings may help select the most efficient oral supplement to be given 2 to 3 h before elective surgeries.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets métaboliques d'un supplément oral de glucides et de protéines de lactosérum après le jeûne chez des volontaires : un essai croisé randomisé contrôlé
Paulo Luiz Batista Nogueira Nutrition 4 octobre 202

Points forts
• Après un jeûne de 12 heures, protéine de lactosérum avec bêta-hydroxybutyrate sérique réduit en glucides.
• Les deux suppléments oraux ont diminué la cétose par rapport au jeûne seul
• La protéine de lactosérum avec glucides était supérieure au supplément contenant uniquement des glucides.
• L'intervention nutritionnelle n'a pas modifié la glycémie, la résistance à l'insuline ou les variables inflammatoires

Objectif
Des suppléments oraux contenant des glucides (CHO) peuvent être utilisés pour réduire le temps de jeûne préopératoire. Cette étude visait à étudier les réponses métaboliques précoces et de phase aiguë à un supplément oral clair contenant du CHO et des protéines de lactosérum (WP) chez des volontaires jeunes et en bonne santé au cours d'une réponse organique induite par le jeûne.

Méthodes
Dans cet essai clinique croisé contrôlé, les sujets ont été randomisés en groupes après un jeûne de 12 heures : a) les sujets ont consommé 200 ml de CHO enrichi en WP (CHO+WP ; n = 30) ; b) les sujets ont consommé 200 ml d'eau plus de la maltodextrine (groupe CHO, n = 30) ; c) les sujets étaient à jeun uniquement (groupe Fast ; n = 30). Des échantillons de sang ont été prélevés après le jeûne et trois heures après l'ingestion du supplément. Les échantillons ont été analysés pour le glucose, l'hémoglobine glyquée, l'insuline, la protéine C-réactive, le bêta-hydroxybutyrate, les triglycérides, l'albumine, le chlore et le sodium. Après sept jours, les groupes ont été inversés, de sorte que tous les sujets sont entrés dans les trois groupes.

Résultats
L'intervention nutritionnelle n'a pas modifié les paramètres biochimiques liés à la réponse en phase aiguë ou à la résistance à l'insuline ; cependant, il y a eu une réduction statistiquement significative (p < 0,001) du bêta-hydroxybutyrate sérique dans le groupe CHO+WP (0,05 ± 0,08 mmol/L) par rapport aux deux autres groupes (groupe Fast : 0,11 ± 0,08 mmol/L ; CHO groupe : 0,09 ± 0,13 mmol/L).

Conclusions
Après un jeûne d'une nuit, le supplément oral contenant CHO et WP a diminué la cétose. Ces résultats peuvent aider à sélectionner le supplément oral le plus efficace à administrer 2 à 3 heures avant les interventions chirurgicales électives.

[Nutrimuscle-Conseils]

Consuming Whey Protein with Added Essential Amino Acids, not Carbohydrate, Maintains Post-Exercise Anabolism while Underfed
Jess A Gwin Med Sci Sports Exerc. 2024 Aug 23.

Purpose: Energy deficiency decreases muscle protein synthesis (MPS), possibly due to greater whole-body essential amino acid (EAA) requirements and reliance on energy stores. Whether energy deficit-induced anabolic resistance is overcome with non-nitrogenous supplemental energy or if increased energy as EAA is needed is unclear. We tested the effects of energy as EAA or carbohydrate, combined with an EAA-enriched whey protein, on post-exercise MPS (%/h) and whole-body protein turnover (g protein/240 min).

Methods: 17 adults (mean ± SD; age: 26 ± 6 y, BMI: 25 ± 3 kg/m 2 ) completed a randomized, parallel study including two 5-d energy conditions (BAL, energy balance; DEF, -30 ± 3% energy requirements) separated by ≥7 d. Volunteers consumed EAA-enriched whey with added EAA (+EAA; 304 kcal, 56 g protein, 48 g EAA, 17 g carbohydrate, 2 g fat; n = or added carbohydrate (+CHO; 311 kcal, 34 g protein, 24 g EAA, 40 g carbohydrate, 2 g fat; n = 9) following exercise. MPS and whole-body protein synthesis (PS), breakdown (PB), and net balance (NET; PS-PB) were estimated postexercise with isotope kinetics.

Results: MPS rates were greater in +EAA (0.083 ± 0.02) than +CHO (0.059 ± 0.01; P = 0.015) during DEF, but similar during BAL ( P = 0.45) and across energy conditions within treatments ( P = 0.056). PS rates were greater for +EAA (BAL, 117.9 ± 16.5; DEF, 110.3 ± 14. than +CHO (BAL, 81.6 ± 8.0; DEF, 83.8 ± 5.9 g protein/240 min; both P < 0.001), and greater during BAL than DEF in +EAA ( P = 0.045). PB rates were less in +EAA (8.0 ± 16.5) than +CHO (37.8 ± 7.6 g protein/240 min; P < 0.001), and NET was greater in +EAA (106.1 ± 6.3) than +CHO (44.8 ± 8.5 g protein/240 min; P < 0.001).

Conclusions: These data suggest that supplementing EAA-enriched whey protein with more energy as EAA, not carbohydrate, maintains postexercise MPS during energy deficit at rates comparable to those observed during energy balance.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La consommation de protéines de lactosérum avec des acides aminés essentiels ajoutés, et non des glucides, maintient l'anabolisme post-exercice en cas de sous-alimentation
Jess A Gwin Med Sci Sports Exerc. 23 août 2024.

Objectif : Le déficit énergétique diminue la synthèse des protéines musculaires (MPS), probablement en raison de besoins plus importants en acides aminés essentiels (EAA) de l'ensemble du corps et de la dépendance aux réserves énergétiques. On ne sait pas si la résistance anabolique induite par le déficit énergétique est surmontée par un apport d'énergie supplémentaire non azoté ou si une augmentation de l'énergie sous forme d'EAA est nécessaire. Nous avons testé les effets de l'énergie sous forme d'EAA ou de glucides, associée à une protéine de lactosérum enrichie en EAA, sur la MPS post-exercice (%/h) et le renouvellement des protéines de l'ensemble du corps (g de protéines/240 min).

Méthodes : 17 adultes (moyenne ± écart type ; âge : 26 ± 6 ans, IMC : 25 ± 3 kg/m2) ont participé à une étude parallèle randomisée comprenant deux conditions énergétiques de 5 jours (BAL, bilan énergétique ; DEF, -30 ± 3 % des besoins énergétiques) espacées de ≥ 7 jours. Les volontaires ont consommé du lactosérum enrichi en EAA avec EAA ajouté (+ EAA ; 304 kcal, 56 g de protéines, 48 ​​g d'EAA, 17 g de glucides, 2 g de matières grasses ; n = 8 ) ou des glucides ajoutés (+ CHO ; 311 kcal, 34 g de protéines, 24 g d'EAA, 40 g de glucides, 2 g de matières grasses ; n = 9) après l'exercice. La MPS et la synthèse protéique (PS), la dégradation (PB) et le bilan net (NET ; PS-PB) du corps entier ont été estimés après l'exercice avec la cinétique isotopique.

Français : Résultats : Les taux de MPS étaient plus élevés dans +EAA (0,083 ± 0,02) que dans +CHO (0,059 ± 0,01 ; P = 0,015) pendant DEF, mais similaires pendant BAL ( P = 0,45) et dans toutes les conditions énergétiques au sein des traitements ( P = 0,056). Les taux de PS étaient plus élevés pour +EAA (BAL, 117,9 ± 16,5 ; DEF, 110,3 ± 14,8) que pour +CHO (BAL, 81,6 ± 8,0 ; DEF, 83,8 ± 5,9 g de protéines/240 min ; P < 0,001 dans les deux cas), et plus élevés pendant BAL que DEF dans +EAA ( P = 0,045). Les taux de PB étaient inférieurs dans le groupe +EAA (8,0 ± 16,5) que dans le groupe +CHO (37,8 ± 7,6 g de protéines/240 min ; P < 0,001), et le NET était supérieur dans le groupe +EAA (106,1 ± 6,3) que dans le groupe +CHO (44,8 ± 8,5 g de protéines/240 min ; P < 0,001).

Conclusions : Ces données suggèrent que la supplémentation en protéines de lactosérum enrichies en EAA avec plus d'énergie sous forme d'EAA, et non de glucides, maintient la MPS post-exercice pendant le déficit énergétique à des taux comparables à ceux observés pendant le bilan énergétique.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of Varying Protein Amounts and Types on Diet-Induced Thermogenesis: A Systematic Review and Meta-Analysis
Liana L Guarneiri Advances in Nutrition Volume 15, Issue 12, December 2024, 100332

Protein is the most thermogenic macronutrient, but it is unclear how different amounts and types of protein impact diet-induced thermogenesis (DIT). The purpose of this meta-analysis was to compare the impact of isocaloric meals/diets containing different amounts or types of protein on energy metabolism. Databases were searched in June 2024 for studies that compare DIT or total daily energy expenditure (TDEE) in response to isocaloric acute meals or longer-term diets containing different amounts or types of protein. After identifying 3894 records, 52 studies were included. Standardized mean difference (SMD) estimates and 95% confidence intervals (CIs) were calculated for each outcome. In acute studies, intake of higher compared with lower-protein meals resulted in greater DIT (SMD: 0.45; 95% CI: 0.26, 0.65; P < 0.001) and TDEE (SMD: 0.52; 95% CI: 0.30, 0.73; P < 0.001). Notably, the subgroup analysis indicated that this effect on DIT was statistically significant for studies involving participants with normal weight but not overweight/obesity, although it is not clear if this finding was a true effect or because of study design characteristics.

In chronic studies (ranging from 4 d to 1 y), intake of higher compared with lower-protein diets resulted in greater TDEE (SMD: 0.29; 95% CI: 0.10, 0.48; P = 0.003) and resting energy expenditure (SMD: 0.18; 95% CI: 0.01, 0.35; P = 0.039), but no differences in DIT (SMD: 0.10; 95% CI: –0.08, 0.28; P = 0.27). There was no evidence that different types of protein impacted energy metabolism. Higher protein meals/diets increase components of energy expenditure.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la variation des quantités et des types de protéines sur la thermogenèse induite par l'alimentation : revue systématique et méta-analyse
Liana L Guarneiri Advances in Nutrition Volume 15, numéro 12, décembre 2024, 100332

Les protéines sont le macronutriment le plus thermogénique, mais on ne sait pas exactement comment différentes quantités et différents types de protéines ont un impact sur la thermogenèse induite par l'alimentation (DIT). Le but de cette méta-analyse était de comparer l'impact des repas/régimes isocaloriques contenant différentes quantités ou différents types de protéines sur le métabolisme énergétique. Des bases de données ont été consultées en juin 2024 pour trouver des études comparant la DIT ou la dépense énergétique quotidienne totale (TDEE) en réponse à des repas isocaloriques aigus ou à des régimes à long terme contenant différentes quantités ou différents types de protéines. Après avoir identifié 3894 enregistrements, 52 études ont été incluses. Des estimations de différence moyenne standardisée (DMS) et des intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été calculés pour chaque résultat. Dans les études de toxicité aiguë, la consommation de repas riches en protéines par rapport à des repas pauvres en protéines a entraîné une augmentation du DIT (DMS : 0,45 ; IC à 95 % : 0,26, 0,65 ; P < 0,001) et du TDEE (DMS : 0,52 ; IC à 95 % : 0,30, 0,73 ; P < 0,001). Il convient de noter que l'analyse des sous-groupes a indiqué que cet effet sur le DIT était statistiquement significatif pour les études portant sur des participants ayant un poids normal mais pas en surpoids/obésité, bien qu'il ne soit pas clair si ce résultat était un effet réel ou dû aux caractéristiques de la conception de l'étude.

Dans les études chroniques (allant de 4 jours à 1 an), la consommation de régimes riches en protéines par rapport à des régimes pauvres en protéines a entraîné une augmentation du TDEE (DMS : 0,29 ; IC à 95 % : 0,10, 0,48 ; P = 0,003) et de la dépense énergétique au repos (DMS : 0,18 ; IC à 95 % : 0,01, 0,35 ; P = 0,039), mais aucune différence dans le DIT (DMS : 0,10 ; IC à 95 % : -0,08, 0,28 ; P = 0,27). Il n'y avait aucune preuve que différents types de protéines avaient un impact sur le métabolisme énergétique. Les repas/régimes riches en protéines augmentent les composantes de la dépense énergétique.