Plus elle est forte, plus l'endurance augmente
Les adaptations à l'entraînement d'endurance dépendent du stress oxydatif induit par l'exercice: exploitation de la variabilité interindividuelle redox
NV Margaritelis Acta Physiologica volume 222, Numéro 2 Février 2018 e12898
Objectif
Le but de cette étude était de révéler le rôle des espèces réactives de l'oxygène et de l'azote (RONS) dans l'adaptation à l'effort dans des conditions physiologiques in vivo et sans l'interférence d'autres agents rédox exogènes (par exemple un pro-oxydant ou antioxydant).
Méthodes
Nous avons inventé une nouvelle configuration méthodologique qui exploitait la grande variabilité interindividuelle redox dans les réponses à l'exercice. Plus spécifiquement, nous avons utilisé le stress oxydatif induit par l'exercice comme mesure du «classificateur» (faible, modéré et élevé) et étudié les adaptations physiologiques et redox après un protocole d'entraînement d'endurance de 6 semaines.
Résultats
Nous avons démontré que le groupe à faible stress oxydatif induit par l'exercice présentait les améliorations les plus faibles dans une batterie d'adaptations classiques à l'entraînement d'endurance (VO 2 max, contre-la-montre et Wingate) et dans un ensemble de biomarqueurs redox. et antioxydants), comparés aux groupes de stress oxydatif élevés et modérés.
Conclusion
Les résultats de cette étude justifient, pour la première fois dans un contexte physiologique humain in vivo , et en l'absence de manipulation exogène redox, le rôle vital du RONS produit lors de l'exercice dans les adaptations. L'approche de stratification, basée sur un phénotype rédox, mise en œuvre dans cette étude pourrait être une stratégie expérimentale utile pour révéler le rôle du RONS et des antioxydants dans d'autres manifestations biologiques.
