Quels "aliments" sont-ils pro-inflammatoires?

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary patterns associated with inflammatory biomarkers in a Northern German population
Janett Barbaresko, European Journal of Nutrition volume 59, pages1433–1441(2020)

Purpose
The aim of the present study was to derive overall and sex-specific dietary patterns associated with inflammatory biomarkers in a general population sample from Northern Germany.

Methods
The present analysis included 1158 participants (477 men, 681 women, mean age: 53.1 years; mean body mass index: 26.2 kg/m2) of the Food Chain Plus (FoCus) cohort in Kiel, Germany. Participants completed a semi-quantitative food frequency questionnaire and provided blood samples. Reduced rank regression with C-reactive protein (CRP) and Interleukin 6 (IL-6) as response variables was used to derive dietary patterns. After a mean follow-up of 1.7 years, a second blood sample was obtained in a subsample of 112 individuals. Multiple regression models were used to examine the association between dietary patterns at baseline and inflammatory biomarkers at follow-up.

Results
The overall pattern characterised by high intakes of soft drinks, meat, potatoes and sauce, and low intakes of other cereals (except pasta/rice), wine, nuts, seeds, vegetarian dishes, vegetable oil, and fish was positively associated with CRP (OR 2.20; 95% CI 1.12, 4.35) and IL-6 (OR 3.14; 95% CI 1.26, 7.87) at follow-up. In men, the dietary pattern was higher in soft drinks, processed meat and low in cereals and plant-based fats. In women, the pattern was characterised by soft drinks, meat, vegetables and low in other cereals, wine, nuts, and seeds. The association between sex-specific patterns with inflammatory biomarkers was weaker for CRP.

Conclusion
We identified dietary patterns positively associated with established biomarkers of chronic low-grade inflammation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Schémas alimentaires associés aux biomarqueurs inflammatoires dans une population d'Allemagne du Nord
Janett Barbaresko, European Journal of Nutrition volume 59, pages 1433–1441 (2020)

Objectif
Le but de la présente étude était de dériver des schémas alimentaires globaux et spécifiques au sexe associés aux biomarqueurs inflammatoires dans un échantillon de la population générale du nord de l'Allemagne.

Les méthodes
La présente analyse a inclus 1158 participants (477 hommes, 681 femmes, âge moyen: 53,1 ans; indice de masse corporelle moyen: 26,2 kg / m2) de la cohorte Food Chain Plus (FoCus) à Kiel, en Allemagne. Les participants ont rempli un questionnaire semi-quantitatif sur la fréquence des aliments et fourni des échantillons de sang. Une régression de rang réduit avec la protéine C-réactive (CRP) et l'interleukine 6 (IL-6) comme variables de réponse a été utilisée pour dériver les schémas alimentaires. Après un suivi moyen de 1,7 ans, un deuxième échantillon de sang a été prélevé dans un sous-échantillon de 112 personnes. Plusieurs modèles de régression ont été utilisés pour examiner l'association entre les modèles alimentaires au départ et les biomarqueurs inflammatoires au suivi.

Résultats
Le schéma global caractérisé par des apports élevés de boissons gazeuses, de viande, de pommes de terre et de sauce et de faibles apports d'autres céréales (à l'exception des pâtes / riz), du vin, des noix, des graines, des plats végétariens, de l'huile végétale et du poisson était positivement associé au CRP ( OR 2,20; IC à 95% 1,12, 4,35) et IL-6 (OR 3,14; IC à 95% 1,26, 7,87) au suivi. Chez les hommes, le régime alimentaire était plus élevé dans les boissons gazeuses, la viande transformée et faible en céréales et en graisses végétales. Chez les femmes, le modèle était caractérisé par des boissons gazeuses, de la viande, des légumes et une faible teneur en autres céréales, vin, noix et graines. L'association entre les profils spécifiques au sexe avec les biomarqueurs inflammatoires était plus faible pour la CRP.

Conclusion
Nous avons identifié des modèles alimentaires associés positivement aux biomarqueurs établis de l'inflammation chronique de bas grade.