Quels bénéfices santé des multivitamines?

[Nutrimuscle-Conseils]

A literature review on beneficial role of vitamins and trace elements: Evidence from published clinical studies
SimaTaheri Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 67, September 2021,

COVID-19 is a kind of SARS-CoV-2 viral infectious pneumonia. This research aims to perform a bibliometric analysis of the published studies of vitamins and trace elements in the Scopus database with a special focus on COVID-19 disease. To achieve the goal of the study, network and density visualizations were used to introduce an overall picture of the published literature. Following the bibliometric analysis, we discuss the potential benefits of vitamins and trace elements on immune system function and COVID-19, supporting the discussion with evidence from published clinical studies.

The previous studies show that D and A vitamins demonstrated a higher potential benefit, while Selenium, Copper, and Zinc were found to have favorable effects on immune modulation in viral respiratory infections among trace elements. The principles of nutrition from the findings of this research could be useful in preventing and treating COVID-19.

[Nutrimuscle-Conseils]

Hence, the outcomes are summarized as follows:
• Vitamin A was found to be critical for the improvement of immune function. This vitamin is involved in the immune system’s development and is found to be important in the humoral immune processes and cellular immune responses. Furthermore, an enhanced immune response to influenza was observed after vitamin A supplementation. The reports showed that vitamin A can be effective for the prevention of lung infection as well.

• Early use of vitamin C as an antioxidant can also be an effective treatment for patients with disease infection. As previous research has shown, under some conditions, vitamin C can be beneficial in preventing lower respiratory tract infection (LRTI). However, this must be further investigated through clinical studies. The findings of prior researches revealed that COVID-19 may cause infection of the respiratory tract and, therefore, under some conditions, vitamin C may be beneficial in preventing LRTI.

• The findings also revealed that vitamin D and vitamin E supplementation may have a high potential to enhance SARS-CoV-2 resistance. Vitamin D is also found to have a major impact on the improvements of modulates adaptive immunity, cellular immunity, and expression of antioxidation-related genes. Further, according to the reports, vitamin D can stimulate the immune system (T cells and B cells) and accordingly be beneficial in the early stage of infection. This can accordingly suppress viral and bacterial infections.

• The previous reports also suggest that vitamin B deficiency could weaken the host's immune response; thus, for virus-infected patients, the immune system should be enhanced by vitamin B supplements.


Second, we also investigated the role of trace elements in the immune system. They are micronutrients in our diet that are necessary to sustain optimal biological functions and optimal immune responses to infections including viral ones. It is clear from the above discussion that inadequate intake and status of trace elements can also lead to suppressed immunity. Since the immune system protects the host against pathogenic organisms (e.g., viruses, bacteria), the adequate intake and status of trace elements are necessary for infections caused by viruses. However, there is no underlying natural immunity that exists against COVID-19, it is, therefore, important to take care of nutritional habits at this time according to healthy and balanced nutritional patterns that contain plenty of minerals, antioxidants, and vitamins. Hence, considering Group-2 of publications, the beneficial outcomes of trace elements are summarized as follows:

• Zinc is regarded as a potential supportive treatment for COVID-19 disease because of its influence on the immune-modulatory and its direct influence as antiviral [30].

• Selenium supplementation has an effective influence on human immune response [110] and poliovirus reactions [104]. Hence, the supplementation of selenium may, therefore, be effective in reducing the risk of SARS-CoV-2 infection.

• Cu supplementation and mineral deficiency correction may be beneficial for COVID-19 patients.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une revue de la littérature sur le rôle bénéfique des vitamines et des oligo-éléments : données probantes issues d'études cliniques publiées
SimaTaheri Journal of Trace Elements in Medicine and Biology Volume 67, septembre 2021,

COVID-19 est une sorte de pneumonie infectieuse virale SARS-CoV-2. Cette recherche vise à effectuer une analyse bibliométrique des études publiées sur les vitamines et les oligo-éléments dans la base de données Scopus avec un accent particulier sur la maladie COVID-19. Pour atteindre l'objectif de l'étude, des visualisations de réseau et de densité ont été utilisées pour présenter une image globale de la littérature publiée. Après l'analyse bibliométrique, nous discutons des avantages potentiels des vitamines et des oligo-éléments sur la fonction du système immunitaire et le COVID-19, étayant la discussion avec des preuves issues d'études cliniques publiées.

Les études précédentes montrent que les vitamines D et A ont démontré un bénéfice potentiel plus élevé, tandis que le sélénium, le cuivre et le zinc se sont avérés avoir des effets favorables sur la modulation immunitaire dans les infections respiratoires virales parmi les oligo-éléments. Les principes de nutrition issus des résultats de cette recherche pourraient être utiles pour prévenir et traiter le COVID-19

Ainsi, les résultats sont résumés comme suit :
• La vitamine A s'est avérée critique pour l'amélioration de la fonction immunitaire. Cette vitamine est impliquée dans le développement du système immunitaire et s'avère importante dans les processus immunitaires humoraux et les réponses immunitaires cellulaires. De plus, une réponse immunitaire accrue à la grippe a été observée après une supplémentation en vitamine A. Les rapports ont montré que la vitamine A peut également être efficace pour la prévention des infections pulmonaires.

• L'utilisation précoce de la vitamine C en tant qu'antioxydant peut également être un traitement efficace pour les patients infectés par la maladie. Comme des recherches antérieures l'ont montré, dans certaines conditions, la vitamine C peut être bénéfique pour prévenir les infections des voies respiratoires inférieures (IVRI). Cependant, cela doit être approfondi par des études cliniques. Les résultats de recherches antérieures ont révélé que COVID-19 peut provoquer une infection des voies respiratoires et, par conséquent, dans certaines conditions, la vitamine C peut être bénéfique dans la prévention des IVRI.

• Les résultats ont également révélé que la supplémentation en vitamine D et en vitamine E peut avoir un fort potentiel pour améliorer la résistance au SRAS-CoV-2. La vitamine D s'avère également avoir un impact majeur sur l'amélioration des modules de l'immunité adaptative, de l'immunité cellulaire et de l'expression des gènes liés à l'oxydation. De plus, selon les rapports, la vitamine D peut stimuler le système immunitaire (cellules T et cellules B) et par conséquent être bénéfique au stade précoce de l'infection. Cela peut donc supprimer les infections virales et bactériennes.

• Les rapports précédents suggèrent également qu'une carence en vitamine B pourrait affaiblir la réponse immunitaire de l'hôte ; ainsi, pour les patients infectés par le virus, le système immunitaire devrait être renforcé par des suppléments de vitamine B.


Deuxièmement, nous avons également étudié le rôle des oligo-éléments dans le système immunitaire. Ce sont des micronutriments dans notre alimentation qui sont nécessaires pour maintenir des fonctions biologiques optimales et des réponses immunitaires optimales aux infections, y compris virales. Il ressort clairement de la discussion ci-dessus qu'un apport et un statut inadéquats en oligo-éléments peuvent également entraîner une suppression de l'immunité. Étant donné que le système immunitaire protège l'hôte contre les organismes pathogènes (par exemple, les virus, les bactéries), l'apport et le statut adéquats d'oligo-éléments sont nécessaires pour les infections causées par des virus. Cependant, il n'existe pas d'immunité naturelle sous-jacente contre le COVID-19, il est donc important de prendre soin des habitudes nutritionnelles en ce moment selon des schémas nutritionnels sains et équilibrés qui contiennent beaucoup de minéraux, d'antioxydants et de vitamines. Par conséquent, compte tenu du groupe 2 de publications, les résultats bénéfiques des oligo-éléments sont résumés comme suit :

• Le zinc est considéré comme un traitement de soutien potentiel pour la maladie COVID-19 en raison de son influence sur l'immunomodulateur et de son influence directe en tant qu'antiviral [30].

• La supplémentation en sélénium a une influence efficace sur la réponse immunitaire humaine [110] et les réactions au poliovirus [104]. Par conséquent, la supplémentation en sélénium peut donc être efficace pour réduire le risque d'infection par le SRAS-CoV-2.

• La supplémentation en Cu et la correction des carences minérales peuvent être bénéfiques pour les patients COVID-19.

[Nutrimuscle-Conseils]

Metabolic and functional interplay between gut microbiota and fat-soluble vitamins
Valentina Stacchiotti Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 61, 2021 - Issue 19

Gut microbiota is a complex ecosystem seen as an extension of human genome. It represents a major metabolic interface of interaction with food components and xenobiotics in the gastrointestinal (GI) environment. In this context, the advent of modern bacterial genome sequencing technology has enabled the identification of dietary nutrients as key determinants of gut microbial ecosystem able to modulate the host-microbiome symbiotic relationship and its effects on human health. This article provides a literature review on functional and molecular interactions between a specific group of lipids and essential nutrients, e.g., fat-soluble vitamins (FSVs), and the gut microbiota. A two-way relationship appears to emerge from the available literature with important effects on human metabolism, nutrition, GI physiology and immune function.

First, FSV directly or indirectly modify the microbial composition involving for example immune system-mediated and/or metabolic mechanisms of bacterial growth or inhibition.

Second, the gut microbiota influences at different levels the synthesis, metabolism and transport of FSV including their bioactive metabolites that are either introduced with the diet or released in the gut via entero-hepatic circulation. A better understanding of these interactions, and of their impact on intestinal and metabolic homeostasis, will be pivotal to design new and more efficient strategies of disease prevention and therapy, and personalized nutrition.

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Traduction de l'étude

Interaction métabolique et fonctionnelle entre le microbiote intestinal et les vitamines liposolubles
Avis critiques de Valentina Stacchiotti dans Food Science and Nutrition Volume 61, 2021 - Numéro 19

Le microbiote intestinal est un écosystème complexe considéré comme une extension du génome humain. Il représente une interface métabolique majeure d'interaction avec les composants alimentaires et les xénobiotiques dans l'environnement gastro-intestinal (GI). Dans ce contexte, l'avènement de la technologie moderne de séquençage du génome bactérien a permis d'identifier les nutriments alimentaires en tant que déterminants clés de l'écosystème microbien intestinal capable de moduler la relation symbiotique hôte-microbiome et ses effets sur la santé humaine. Cet article fournit une revue de la littérature sur les interactions fonctionnelles et moléculaires entre un groupe spécifique de lipides et de nutriments essentiels, par exemple les vitamines liposolubles (FSV) et le microbiote intestinal. Une relation bidirectionnelle semble émerger de la littérature disponible avec des effets importants sur le métabolisme humain, la nutrition, la physiologie gastro-intestinale et la fonction immunitaire.

Premièrement, le FSV modifie directement ou indirectement la composition microbienne impliquant par exemple des mécanismes médiés par le système immunitaire et/ou métaboliques de la croissance ou de l'inhibition bactérienne.

Deuxièmement, le microbiote intestinal influence à différents niveaux la synthèse, le métabolisme et le transport du FSV, y compris ses métabolites bioactifs qui sont soit introduits avec l'alimentation, soit libérés dans l'intestin via la circulation entéro-hépatique. Une meilleure compréhension de ces interactions, et de leur impact sur l'homéostasie intestinale et métabolique, sera essentielle pour concevoir de nouvelles stratégies plus efficaces de prévention et de traitement des maladies, et de nutrition personnalisée.

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Associations between single and multiple dietary vitamins and the risk of periodontitis: results from NHANES 2009–2014
Feizhao Liang Front. Nutr., 08 April 2024

Background: Periodontitis is a prevalent inflammatory periodontal disease that has an impact on the overall quality of life. Although several studies have indicated an association between individual vitamin intake and periodontitis risk, the associations of the multivitamins with periodontitis risk remain unclear.

Aim: This study aimed to explore the joint effect of multivitamins (including vitamin A, vitamin B1, vitamin B2, vitamin B6, vitamin B12, vitamin C, vitamin D, vitamin E, and vitamin K) on periodontitis.

Methods: For this cross-sectional study, data were collected from participants aged ≥ 30 years in the National Health and Nutrition Examination Surveys 2009–2014 (n = 9,820). We employed weighted multivariate logistic regression models to evaluate the single association between individual vitamin intakes and periodontitis, and Bayesian kernel machine regression (BKMR), weighted quantile sum (WQS) regression, and quantile g-computation (qgcomp) models to assess the joint effect of nine vitamins on periodontitis.

Results: The overall prevalence of periodontitis was approximately 35.97%. After adjustment of covariates, vitamin B6 [odds ratio (OR) = 0.82, 95% confidence interval (CI): 0.72–0.94] and vitamin E (OR = 0.79, 95%CI: 0.69–0.92) were negatively related to the likelihood of developing periodontitis, respectively. The result of three models indicated that, mixture of vitamin A, vitamin B1, vitamin B2, vitamin B6, vitamin B12, vitamin C, vitamin D, vitamin E, and vitamin K had a significant negative combined effect on the risk of periodontitis. In the BKMR model, when all remaining vitamins were at their median levels, the periodontitis risk decreased with increased concentration levels of vitamin E and vitamin B2. WQS analysis indicated the highest weighted chemical was vitamin E, followed by vitamin B12 and vitamin D. In the qgcomp model, vitamin E received the highest negative weights for the periodontitis risk, followed by vitamin B2 and vitamin D, respectively.

Conclusion: Both dietary vitamin B6 and vitamin E were associated with decreased odds of periodontitis. Additionally, the mixture-exposed analyses consistently showed the negative correlations between nine dietary vitamins mixtures and periodontitis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations entre une ou plusieurs vitamines alimentaires et le risque de parodontite : résultats de la NHANES 2009-2014
Front Feizhao Liang. Nutr., 08 avril 2024

Contexte : La parodontite est une maladie parodontale inflammatoire répandue qui a un impact sur la qualité de vie globale. Bien que plusieurs études aient indiqué une association entre l'apport individuel en vitamines et le risque de parodontite, les associations entre les multivitamines et le risque de parodontite restent floues.

Objectif : Cette étude visait à explorer l'effet conjoint des multivitamines (notamment la vitamine A, la vitamine B1, la vitamine B2, la vitamine B6, la vitamine B12, la vitamine C, la vitamine D, la vitamine E et la vitamine K) sur la parodontite.

Méthodes : Pour cette étude transversale, des données ont été collectées auprès de participants âgés de  ≥ 30 ans dans le cadre des enquêtes nationales sur la santé et la nutrition 2009-2014 (n = 9 820). Nous avons utilisé des modèles de régression logistique multivariée pondérée pour évaluer l'association unique entre les apports individuels en vitamines et la parodontite, ainsi que des modèles de régression machine à noyau bayésien (BKMR), de régression à somme quantile pondérée (WQS) et de calcul g quantile (qgcomp) pour évaluer l'effet conjoint. de neuf vitamines sur la parodontite.

Résultats : La prévalence globale de la parodontite était d'environ 35,97 %. Après ajustement des covariables, la vitamine B6 [rapport de cotes (OR) = 0,82, intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,72 à 0,94] et la vitamine E (OR = 0,79, IC à 95 % : 0,69 à 0,92) étaient négativement liées à la probabilité de développer une parodontite, respectivement. Le résultat de trois modèles a indiqué que le mélange de vitamine A, vitamine B1, vitamine B2, vitamine B6, vitamine B12, vitamine C, vitamine D, vitamine E et vitamine K avait un effet combiné négatif significatif sur le risque de parodontite. Dans le modèle BKMR, lorsque toutes les vitamines restantes étaient à leurs niveaux médians, le risque de parodontite diminuait avec l'augmentation des niveaux de concentration de vitamine E et de vitamine B2. L'analyse WQS a indiqué que le produit chimique ayant la pondération la plus élevée était la vitamine E, suivie de la vitamine B12 et de la vitamine D. Dans le modèle qgcomp, la vitamine E a reçu les pondérations négatives les plus élevées pour le risque de parodontite, suivie respectivement de la vitamine B2 et de la vitamine D.

Conclusion : La vitamine B6 et la vitamine E alimentaires étaient associées à une diminution du risque de parodontite. De plus, les analyses exposées aux mélanges ont systématiquement montré des corrélations négatives entre neuf mélanges de vitamines alimentaires et la parodontite.