Qui perd très vite en muscle à l'arrêt de l'entraînement?

[Nutrimuscle-Conseils]

High responders to hypertrophic strength training also tend to lose more muscle mass and strength during detraining than low responders.
J Strength Cond Res 35(6): 1500-1511, 2021- Räntilä, A

This study investigated differences in individual responses to muscle hypertrophy during strength training and detraining. Ten weeks of resistance training was followed by 6 weeks of detraining in men (n = 24). Bilateral leg press (LP) one-repetition maximum (1RM) and maximal electromyography (EMGs) of vastus lateralis (VL) and vastus medialis, maximal voluntary activation (VA), transcranial magnetic stimulation for corticospinal excitability (CE), cross-sectional area of VL (VLCSA), selected serum hormone concentrations were measured before and repeatedly during training and detraining. In the total group, VLCSA increased by 10.7% (p = 0.025) and LP 1RM by 16.3% (p < 0.0001) after training. The subjects were split into 3 groups according to increases in VLCSA: high responders (HR) > 15% (n = 10), medium responders (MR) 15-4.5% (n = 7), and low responders (LR) < 4.5% (n = 7). Vastus lateralis CSA in HR and MR increased statistically significantly from pre to posttraining but not in LR. Only HR increased LP 1RM statistically significantly from pre to post. Maximal EMG activity increased 21.3 ± 22.9% from pre- to posttraining for the total group (p = 0.009) and for MR (p < 0.001). No significant changes occurred in VA and CE or serum hormone concentrations. During detraining, HR showed a decrease of -10.5% in VLCSA, whereas MR and LR did not. None of the subgroups decreased maximal strength during the first 3 weeks of detraining, whereas HR showed a slight (by 2.5%) rebound in strength. The present results suggest that strength gains and muscle activation adaptations may take place faster in HR and decrease also faster compared with other subgroups during detraining.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les répondeurs élevés à l'entraînement de force hypertrophique ont également tendance à perdre plus de masse musculaire et de force pendant le désentraînement que les répondeurs faibles.
J Force Cond Res 35(6) : 1500-1511, 2021- Räntilä, A

Cette étude a examiné les différences dans les réponses individuelles à l'hypertrophie musculaire pendant l'entraînement en force et le désentraînement. Dix semaines d'entraînement en résistance ont été suivies de 6 semaines de désentraînement chez les hommes (n = 24). Presse à jambes bilatérale (LP) à répétition maximale (1RM) et électromyographie maximale (EMG) du vaste latéral (VL) et du vaste médial, activation volontaire maximale (VA), stimulation magnétique transcrânienne pour l'excitabilité corticospinale (CE), aire de la section transversale de LV (VLCSA), des concentrations d'hormones sériques sélectionnées ont été mesurées avant et à plusieurs reprises pendant l'entraînement et le désentraînement. Dans le groupe total, VLCSA a augmenté de 10,7% (p = 0,025) et LP 1RM de 16,3% (p < 0,0001) après l'entraînement. Les sujets ont été divisés en 3 groupes selon les augmentations de VLCSA : répondeurs élevés (HR) > 15 % (n = 10), répondeurs moyens (MR) 15-4,5 % (n = 7) et répondeurs faibles (LR) < 4,5 % (n = 7). Vastus lateralis CSA dans HR et MR a augmenté de manière statistiquement significative de pré à post-entraînement mais pas dans LR. Seule la FC a augmenté de manière statistiquement significative LP 1RM du pré au post. L'activité EMG maximale a augmenté de 21,3 ± 22,9 % entre le pré- et le post-entraînement pour l'ensemble du groupe (p = 0,009) et pour l'IRM (p < 0,001). Aucun changement significatif n'est survenu dans l'AV et l'EC ou les concentrations sériques d'hormones. Pendant le désentraînement, HR a montré une diminution de -10,5% de VLCSA, contrairement à MR et LR. Aucun des sous-groupes n'a diminué la force maximale au cours des 3 premières semaines de désentraînement, tandis que la FC a montré un léger rebond (de 2,5 %) de la force. Les résultats actuels suggèrent que les gains de force et les adaptations de l'activation musculaire peuvent avoir lieu plus rapidement dans la FC et diminuer également plus rapidement par rapport aux autres sous-groupes pendant le désentraînement.