Réduire les glucides est contre-productif pour l'endurance

[Nutrimuscle-Conseils]

Low carbohydrate, high fat diet impairs exercise economy and negates the performance benefit from intensified training in elite race walkers
Louise M. Burke J Physiol 2017

Three weeks of intensified training and mild energy deficit in elite race walkers increases peak aerobic capacity independent of dietary support.
Adaptation to a ketogenic low carbohydrate, high fat (LCHF) diet markedly increases rates of whole-body fat oxidation during exercise in race walkers over a range of exercise intensities.
The increased rates of fat oxidation result in reduced economy (increased oxygen demand for a given speed) at velocities that translate to real-life race performance in elite race walkers.
In contrast to training with diets providing chronic or periodised high carbohydrate availability, adaptation to an LCHF diet impairs performance in elite endurance athletes despite a significant improvement in peak aerobic capacity.

We investigated the effects of adaptation to a ketogenic low carbohydrate (CHO), high fat diet (LCHF) during 3 weeks of intensified training on metabolism and performance of world-class endurance athletes. We controlled three isoenergetic diets in elite race walkers: high CHO availability (g kg−1 day−1: 8.6 CHO, 2.1 protein, 1.2 fat) consumed before, during and after training (HCHO, n = 9); identical macronutrient intake, periodised within or between days to alternate between low and high CHO availability (PCHO, n = 10); LCHF (< 50 g day−1 CHO; 78% energy as fat; 2.1 g kg−1 day−1 protein; LCHF, n = 10). Post-intervention, math formula during race walking increased in all groups (P < 0.001, 90% CI: 2.55, 5.20%). LCHF was associated with markedly increased rates of whole-body fat oxidation, attaining peak rates of 1.57 ± 0.32 g min−1 during 2 h of walking at ∼80% math formula. However, LCHF also increased the oxygen (O2) cost of race walking at velocities relevant to real-life race performance: O2 uptake (expressed as a percentage of new math formula) at a speed approximating 20 km race pace was reduced in HCHO and PCHO (90% CI: −7.047, −2.55 and −5.18, −0.86, respectively), but was maintained at pre-intervention levels in LCHF. HCHO and PCHO groups improved times for 10 km race walk: 6.6% (90% CI: 4.1, 9.1%) and 5.3% (3.4, 7.2%), with no improvement (−1.6% (−8.5, 5.3%)) for the LCHF group. In contrast to training with diets providing chronic or periodised high-CHO availability, and despite a significant improvement in math formula, adaptation to the topical LCHF diet negated performance benefits in elite endurance athletes, in part due to reduced exercise economy.

[Nutrimuscle-Conseils]

Le régime à faible teneur en glucides et à forte teneur en matières grasses nuit à l'économie de l'exercice et nuit à la performance grâce à une formation intensifiée dans les marcheurs d'élite.
Louise M. Burke J Physiol 2017

Trois semaines de formation intensifiée et de déficit énergétique doux chez les marcheurs d'élite augmentent la capacité aérobie maximale indépendamment du soutien alimentaire.
L'adaptation à un régime kétogène à faible teneur en glucides et à forte teneur en matières grasses (LCHF) augmente nettement les taux d'oxydation des graisses corporelles pendant l'exercice chez les marcheurs de race sur une gamme d'intensités d'exercice.
Les taux accrus d'oxydation des graisses entraînent une économie réduite (augmentation de la demande en oxygène pour une vitesse donnée) à des vitesses qui se traduisent par des performances réelles dans les éleveurs de course d'élite.
Contrairement à la formation avec des régimes offrant une disponibilité chronique ou periodisée élevée en glucides, l'adaptation à un régime LCHF nuit à la performance chez les athlètes d'endurance d'élite malgré une amélioration significative de la capacité aérobie maximale.

Nous avons étudié les effets de l'adaptation à un régime kétogène à faible teneur en glucides (CHO), à forte teneur en matières grasses (LCHF) pendant 3 semaines d'entraînement intensifié sur le métabolisme et la performance des athlètes d'endurance de classe mondiale. Nous avons contrôlé trois régimes isoénergétiques dans les marcheurs de course d'élite: disponibilité élevée de CHO (g kg-1 jour-1: 8,6 CHO, 2,1 protéines, 1,2 graisse) consommées avant, pendant et après l'entraînement (HCHO, n = 9); prise de macronutriments identique, periodisée dans ou entre jours pour alterner entre la disponibilité de CHO faible et élevée (PCHO, n = 10); LCHF (<50 g jour-1 CHO; 78% d'énergie en graisse; 2,1 g kg-1 jour-1 protéine; LCHF, n = 10). La post-intervention, la formule mathématique pendant la course à pied a augmenté dans tous les groupes (P <0,001, IC à 90%: 2,55, 5,20%). La LCHF a été associée à des taux nettement plus élevés d'oxydation des graisses du corps entier, atteignant des pics de 1,57 ± 0. 32 g min-1 pendant 2 h de marche à ~80% de formule mathématique. Cependant, LCHF a également augmenté le coût de l'oxygène (O2) de la course à pied à des vitesses pertinentes pour la performance de la race de la vie réelle: l'absorption d'O2 (exprimée en pourcentage de la nouvelle formule mathématique) à une vitesse de 20 km de vitesse a été réduite dans HCHO et PCHO (IC à 90%: -7,047, -2,55 et -5,18, -0,86, respectivement), mais a été maintenue aux niveaux de pré-intervention dans LCHF. Les groupes HCHO et PCHO ont amélioré les temps pour une marche de 10 km: 6,6% (90% CI: 4,1, 9,1%) et 5,3% (3,4,2,2%), sans amélioration (-1,6% (-8,5, 5,3%) pour le groupe LCHF. Contrairement à la formation avec des régimes fournissant une disponibilité chronique ou périmisée à haute CHO, et malgré une amélioration significative de la formule mathématique, LCHF a également augmenté le coût de l'oxygène (O2) de la course en vitesse à des vitesses pertinentes pour la performance de la race de la vie réelle: l'absorption d'O2 (exprimée en pourcentage de la nouvelle formule mathématique) à une vitesse de 20 km de vitesse de course a été réduite dans HCHO et PCHO (90 % CI: -7,047, -2,55 et -5,18, -0,86, respectivement), mais a été maintenue aux niveaux de pré-intervention dans LCHF. Les groupes HCHO et PCHO ont amélioré les temps pour une marche de 10 km: 6,6% (90% CI: 4,1, 9,1%) et 5,3% (3,4,2,2%), sans amélioration (-1,6% (-8,5, 5,3%) pour le groupe LCHF. Contrairement à la formation avec des régimes fournissant une disponibilité chronique ou périmisée à haute CHO, et malgré une amélioration significative de la formule mathématique, LCHF a également augmenté le coût de l'oxygène (O2) de la course en vitesse à des vitesses pertinentes pour la performance de la race de la vie réelle: l'absorption d'O2 (exprimée en pourcentage de la nouvelle formule mathématique) à une vitesse de 20 km de vitesse de course a été réduite dans HCHO et PCHO (90 % CI: -7,047, -2,55 et -5,18, -0,86, respectivement), mais a été maintenue aux niveaux de pré-intervention dans LCHF. Les groupes HCHO et PCHO ont amélioré les temps pour une marche de 10 km: 6,6% (90% CI: 4,1, 9,1%) et 5,3% (3,4,2,2%), sans amélioration (-1,6% (-8,5, 5,3%) pour le groupe LCHF. Contrairement à la formation avec des régimes fournissant une disponibilité chronique ou périmisée à haute CHO, et malgré une amélioration significative de la formule mathématique, mais a été maintenue aux niveaux de pré-intervention dans LCHF. Les groupes HCHO et PCHO ont amélioré les temps pour une marche de 10 km: 6,6% (90% CI: 4,1, 9,1%) et 5,3% (3,4,2,2%), sans amélioration (-1,6% (-8,5, 5,3%) pour le groupe LCHF. Contrairement à la formation avec des régimes fournissant une disponibilité chronique ou périmisée à haute CHO, et malgré une amélioration significative de la formule mathématique, mais a été maintenue aux niveaux de pré-intervention dans LCHF. Les groupes HCHO et PCHO ont amélioré les temps pour une marche de 10 km: 6,6% (90% CI: 4,1, 9,1%) et 5,3% (3,4,2,2%), sans amélioration (-1,6% (-8,5, 5,3%) pour le groupe LCHF. Contrairement à la formation avec des régimes fournissant une disponibilité chronique ou périmisée à haute CHO, et malgré une amélioration significative de la formule mathématique, l'adaptation au régime topique de LCHF a annulé les avantages de performance chez les athlètes d'endurance d'élite, en partie en raison de l'économie d'exercice réduite.