Un régime bas en glucides permet-il de manger plus?

[Nutrimuscle-Conseils]

Energy Requirement Is Higher During Weight-Loss Maintenance in Adults Consuming a Low- Compared with High-Carbohydrate Diet
Cara B Ebbeling, The Journal of Nutrition, 29 May 2020

Background
Longer-term feeding studies suggest that a low-carbohydrate diet increases energy expenditure, consistent with the carbohydrate-insulin model of obesity. However, the validity of methodology utilized in these studies, involving doubly labeled water (DLW), has been questioned.

Objective
The aim of this study was to determine whether dietary energy requirement for weight-loss maintenance is higher on a low- compared with high-carbohydrate diet.

Methods
The study reports secondary outcomes from a feeding study in which the primary outcome was total energy expenditure (TEE). After attaining a mean Run-in weight loss of 10.5%, 164 adults (BMI ≥25 kg/m2; 70.1% women) were randomly assigned to Low-Carbohydrate (percentage of total energy from carbohydrate, fat, protein: 20/60/20),
Moderate-Carbohydrate (40/40/20), or
High-Carbohydrate (60/20/20) Test diets for 20 wk.

Calorie content was adjusted to maintain individual body weight within ± 2 kg of the postweight-loss value. In analyses by intention-to-treat (ITT, completers, n = 148) and per protocol (PP, completers also achieving weight-loss maintenance, n = 110), we compared the estimated energy requirement (EER) from 10 to 20 wk of the Test diets using ANCOVA.

Results
Mean EER was higher in the Low- versus High-Carbohydrate group in models of varying covariate structure involving ITT [ranging from 181 (95% CI: 8–353) to 246 (64–427) kcal/d; P ≤0.04] and PP [ranging from 245 (43–446) to 323 (122–525) kcal/d; P ≤0.02]. This difference remained significant in sensitivity analyses accounting for change in adiposity and possible nonadherence.

Conclusions
Energy requirement was higher on a low- versus high-carbohydrate diet during weight-loss maintenance in adults, commensurate with TEE. These data are consistent with the carbohydrate-insulin model and lend qualified support for the validity of the DLW method with diets varying in macronutrient composition.

[Nutrimuscle-Conseils]

The magnitude of this effect (about 200 to 300 kcal/d, or ∼50 kcal/d for every 10% decrease in carbohydrate as a proportion of total energy) and the numerical order across groups (Low-Carb > Moderate-Carb > High-Carb) are commensurate with previously reported changes in TEE (8), supporting the carbohydrate-insulin model.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les besoins énergétiques sont plus élevés pendant le maintien de la perte de poids chez les adultes consommant un régime faible par rapport à un régime riche en glucides
Cara B Ebbeling, The Journal of Nutrition, 29 mai 2020

Contexte
Des études d'alimentation à plus long terme suggèrent qu'un régime pauvre en glucides augmente la dépense énergétique, conformément au modèle d'obésité glucidique-insuline. Cependant, la validité de la méthodologie utilisée dans ces études, impliquant de l'eau doublement étiquetée (DLW), a été remise en question.

Objectif
Le but de cette étude était de déterminer si les besoins énergétiques alimentaires pour le maintien de la perte de poids sont plus élevés sur un régime faible par rapport à un régime riche en glucides.

Les méthodes
L'étude rapporte les résultats secondaires d'une étude d'alimentation dans laquelle le résultat principal était la dépense énergétique totale (TEE). Après avoir atteint une perte de poids moyenne de 10,5%, 164 adultes (IMC ≥25 kg / m2; 70,1% de femmes) ont été assignés au hasard à faible teneur en glucides (pourcentage de l'énergie totale provenant des glucides, des lipides et des protéines: 20/60 / 20),
Glucides modérés (40/40/20), ou
Régimes riches en glucides (60/20/20) pour 20 semaines.

La teneur en calories a été ajustée pour maintenir le poids corporel individuel à ± 2 kg de la valeur de perte de poids. Dans les analyses en intention de traiter (ITT, finisseurs, n = 148) et par protocole (PP, les finissants réalisant également une maintenance de perte de poids, n = 110), nous avons comparé les besoins énergétiques estimés (EER) de 10 à 20 semaines des régimes de test utilisant ANCOVA.

Résultats
L'EER moyen était plus élevé dans le groupe à faible teneur en glucides que dans les groupes riches en glucides dans les modèles de structure covariable variable impliquant des ITT [allant de 181 (IC à 95%: 8–353) à 246 (64–427) kcal / j; P ≤0,04] ​​et PP [allant de 245 (43–446) à 323 (122–525) kcal / j; P ≤0,02]. Cette différence est restée significative dans les analyses de sensibilité tenant compte du changement d'adiposité et de la non-adhérence possible.

Conclusions
Les besoins énergétiques étaient plus élevés avec un régime pauvre en glucides qu'avec un régime riche en glucides pendant le maintien de la perte de poids chez l'adulte, proportionné à l'ETO. Ces données sont cohérentes avec le modèle glucides-insuline et apportent un soutien qualifié pour la validité de la méthode DLW avec des régimes alimentaires dont la composition en macronutriments varie.