Relations vitamine D - testostérone?

[Nutrimuscle-Conseils]

Relationship of Vitamin D status with testosterone levels: a systematic review and meta-analysis
S. D’Andrea, Endocrine volume 72, pages49–61(2021)

Purpose
Despite a biological plausibility of a direct link between low vitamin D and androgen deficiency, the association remains inconclusive in epidemiological studies. Therefore, this systematic review and meta-analysis of case-control studies aim to assess whether and in what populations such an association can be demonstrated.

Methods
A systematic search was performed in PubMed, EMBASE, Cochrane Library, Web of science, Science Direct, and CINAHL. Standardized mean differences (SMDs) and 95% confidence intervals (CIs) in total testosterone (TT) levels between men with 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) <20 and ≥20 ng/mL were combined using random-effects models. Funnel plot and trim-and-fill analysis were used to assess publication bias. Heterogeneity source was explored by a sub-group analysis according to health-related characteristics of the study populations.

Results
Eighteen included studies collectively gave information on 9892 men with vitamin D deficiency and 10,675 controls. The pooled SMD revealed a slight, albeit just significant, positive association between 25(OH)D and TT (pooled SMD: −0.23, 95% CI: −0.45 to −0.01; P = 0.04) with a large between-study heterogeneity (I2 = 98%, Pfor heterogeneity < 0.00001). At the sub-group analysis, a significant positive association, along with noticeable decrease in heterogeneity, could only be demonstrated in studies of patients with frailty states (pooled SMD: −0.19; 95% CI: −0.27, −0.10,  P < 0.0001; I2 = 51%, Pfor heterogeneity = 0.06). A sensitivity analysis revealed a high stability of the result and the trim-and-fill adjustment for publication bias did not affect pooled estimate.

Conclusions
Both hypovitaminosis D and androgen deficiency should be regarded as markers of a poor health status, sharing common underlying aetiologies and risk factors.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Relation entre le statut en vitamine D et les niveaux de testostérone: une revue systématique et une méta-analyse
S. D’Andrea, Endocrine volume 72, pages 49–61 (2021)

Objectif
Malgré une plausibilité biologique d'un lien direct entre une faible teneur en vitamine D et une carence en androgènes, l'association reste peu concluante dans les études épidémiologiques. Par conséquent, cette revue systématique et méta-analyse d'études cas-témoins vise à évaluer si et dans quelles populations une telle association peut être démontrée.

Méthodes
Une recherche systématique a été effectuée dans PubMed, EMBASE, Cochrane Library, Web of science, Science Direct et CINAHL. Les différences moyennes standardisées (DMS) et les intervalles de confiance (IC) à 95% des taux de testostérone totale (TT) entre les hommes avec 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D) <20 et ≥ 20 ng / mL ont été combinés à l'aide de modèles à effets aléatoires . Un diagramme en entonnoir et une analyse par ajustement et remplissage ont été utilisés pour évaluer le biais de publication. La source d'hétérogénéité a été explorée par une analyse en sous-groupes en fonction des caractéristiques liées à la santé des populations étudiées.

Résultats
Dix-huit études incluses ont collectivement fourni des informations sur 9892 hommes présentant une carence en vitamine D et 10 675 témoins. Le SMD groupé a révélé une légère association positive, quoique juste significative, entre 25 (OH) D et TT (SMD groupé: −0,23, IC à 95%: −0,45 à −0,01; P = 0,04) avec une grande hétérogénéité entre les études ( I2 = 98%, P pour l'hétérogénéité <0,00001). Lors de l'analyse en sous-groupes, une association positive significative, associée à une diminution notable de l'hétérogénéité, n'a pu être démontrée que dans les études de patients présentant des états de fragilité (DMS groupée: −0,19; IC à 95%: −0,27, −0,10, p <0,0001 ; I2 = 51%, P pour l'hétérogénéité = 0,06). Une analyse de sensibilité a révélé une stabilité élevée du résultat et l'ajustement du trim-and-fill pour le biais de publication n'a pas affecté l'estimation groupée.

Conclusions
L'hypovitaminose D et la carence en androgènes doivent être considérées comme des marqueurs d'un mauvais état de santé, partageant des étiologies sous-jacentes et des facteurs de risque communs.

[Nutrimuscle-Conseils]

Correlative studies on vitamin D and total, free bioavailable testosterone levels in young, healthy men
Anna Książek, Scientific Reports volume 11, Article number: 20198 (2021)

The relationship between vitamin D levels and testicular hormonal function in men has not been clearly established. Therefore, we aimed to investigate the relationship between deficiency/insufficiency levels of 25(OH)D and luteinizing hormone (LH), follicle-stimulating hormone (FSH), total (TT), free (FT), and bioavailable testosterone (BT), and sex hormone binding globulin (SHBG) in young, healthy men. We enrolled 176 healthy, active young men aged 18–35 years from a genetically homogenous population of Lower Silesia, Poland. Serum levels of 25(OH)D, LH, FSH, and TT were measured by electrochemiluminescence (ECLIA). FT levels were measured by enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). BT levels were calculated from TT, SHBG, and albumin. SHBG was measured by chemiluminescent immunoassay CLIA.

We did not find any significant differences between the mean hormonal values (LH, FSH, TT, FT, BT, and SHBG) and the status of 25(OH)D level (deficient and insufficient). Based on our results, we concluded that there is no relationship between deficient and insufficient 25(OH)D concentration and androgen levels in young, healthy men.

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Traduction de l'étude

Études corrélatives sur la vitamine D et les niveaux de testostérone biodisponible totale et libre chez des hommes jeunes et en bonne santé
Anna Książek, Rapports scientifiques volume 11, Numéro d'article : 20198 (2021)

La relation entre les niveaux de vitamine D et la fonction hormonale testiculaire chez les hommes n'a pas été clairement établie. Par conséquent, nous avons cherché à étudier la relation entre les niveaux de carence/insuffisance de 25(OH)D et l'hormone lutéinisante (LH), l'hormone folliculo-stimulante (FSH), la testostérone totale (TT), libre (FT) et biodisponible (BT) , et la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG) chez les hommes jeunes et en bonne santé. Nous avons recruté 176 jeunes hommes actifs et en bonne santé, âgés de 18 à 35 ans, issus d'une population génétiquement homogène de Basse-Silésie, en Pologne. Les taux sériques de 25(OH)D, LH, FSH et TT ont été mesurés par électrochimiluminescence (ECLIA). Les niveaux de FT ont été mesurés par dosage immuno-enzymatique (ELISA). Les niveaux de BT ont été calculés à partir de TT, SHBG et albumine. La SHBG a été mesurée par immunodosage chimioluminescent CLIA.

Nous n'avons trouvé aucune différence significative entre les valeurs hormonales moyennes (LH, FSH, TT, FT, BT et SHBG) et l'état du niveau de 25(OH)D (déficient et insuffisant). Sur la base de nos résultats, nous avons conclu qu'il n'y avait pas de relation entre une concentration déficiente ou insuffisante de 25(OH)D et les niveaux d'androgènes chez les hommes jeunes et en bonne santé.

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Vitamin D, testosterone and depression in middle-aged and elderly men: a systematic review
Shirin Amini 14 Dec 2021 Critical Reviews in Food Science and Nutrition

Depression is one of the common psychiatric disorders during elderly. This systematic review aims to present the relationship between vitamin D deficiency, depression and testosterone serum concentration in the middle-aged and elderly men. We performed a comprehensive search in the Google Scholar, PubMed, ProQuest, Web of Science, Cochrane, Science Direct, and Scopus databases to collect any relevant published studies. The data of the articles that had been investigated the relationship between depression and 25-hydroxy vitamin D (25[OH]D) serum concentration (nine studies), or testosterone and 25[OH]D (six studies), as the primary outcomes, were included in our review.

The results of the cohort and cross-sectional studies have shown that vitamin-D deficiency is associated with the incidence of depression in older men. In addition, documents have reported the positive association between vitamin D and testosterone, and previous studies have shown that testosterone can involve in the mood. We have proposed scientific mechanisms that have shown vitamin D may also play a protective role in depression through its effect on the testosterone. Therefore, it is a low risk and safe recommendation for the middle-aged and elderly men to use the vitamin D supplement or exposure to the sunlight to prevent depression.

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Traduction de l'étude

Vitamine D, testostérone et dépression chez les hommes d'âge moyen et âgés : une revue systématique
Shirin Amini 14 décembre 2021 Examens critiques en science alimentaire et nutrition

La dépression est l'un des troubles psychiatriques courants chez les personnes âgées. Cette revue systématique vise à présenter la relation entre la carence en vitamine D, la dépression et la concentration sérique de testostérone chez les hommes d'âge moyen et âgés. Nous avons effectué une recherche complète dans les bases de données Google Scholar, PubMed, ProQuest, Web of Science, Cochrane, Science Direct et Scopus pour collecter toutes les études publiées pertinentes. Les données des articles ayant étudié la relation entre la dépression et la concentration sérique de 25-hydroxy vitamine D (25[OH]D) (neuf études), ou la testostérone et la 25[OH]D (six études), en tant que critères de jugement principaux , ont été inclus dans notre examen.

Les résultats des études de cohorte et transversales ont montré que la carence en vitamine D est associée à l'incidence de la dépression chez les hommes plus âgés. De plus, des documents ont rapporté l'association positive entre la vitamine D et la testostérone, et des études antérieures ont montré que la testostérone peut intervenir dans l'humeur. Nous avons proposé des mécanismes scientifiques qui ont montré que la vitamine D peut également jouer un rôle protecteur dans la dépression par son effet sur la testostérone. Par conséquent, il est recommandé aux hommes d'âge moyen et âgés d'utiliser le supplément de vitamine D ou l'exposition au soleil pour prévenir la dépression.

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Testosterone, cortisol, vitamin D and oxidative stress and their relationships in professional soccer players
Michele ABATE The Journal of Sports Medicine and Physical Fitness 2022 March;62(3):382-8

BACKGROUND: The testosterone/cortisol ratio has been used in sport physiology to evaluate the balance between anabolism and catabolism; its decrease below 30% has been considered a marker of overtraining. In this framework recent studies in soccer players have investigated the relationships between testosterone, cortisol, vitamin D and reactive oxygen species, but with unconvincing results. The aim of the present study was to evaluate the behavior of such biological parameters and their relationships both in winter (the season of championship) and in summer (off-competition season), characterized by different homeostatic situations.
METHODS: Twenty-seven professional male football players (Second Italian Division), were studied. Blood levels of free testosterone, cortisol, vitamin D and reactive oxygen species were evaluated in August (pre-season training) and in February, in the midseason. A comparison between these two periods was performed and for each of them the relationships between the biological parameters were evaluated.
RESULTS: Blood levels of testosterone were higher during summer whereas those of cortisol were higher in winter. Vitamin D levels were higher in summer; in this season a positive significant relationship between vitamin D and testosterone was observed (P=0.001), but not in winter (P=0.592). Reactive oxygen species were higher in winter; in this season a significant positive relationship between these substances and cortisol was observed (0.000), but not in summer (P=0.325).
CONCLUSIONS: In professional soccer players it was found a positive relationship between vitamin D and testosterone in summer and between reactive oxygen species and cortisol in winter. However, the question whether such results are genuine cause-effect relationships or mere casual or spurious statistical correlations is still unsolved. As matter of fact, such results could be dependent from other determinants which might drive the aforementioned biological parameters in the same direction. These conclusions must be considered valid only in relation to the experimental conditions (training workload, diet and sun exposure) of the present study.

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Traduction de l'étude

Testostérone, cortisol, vitamine D et stress oxydatif et leurs relations chez les footballeurs professionnels
Michele ABATE Le Journal of Sports Medicine and Physical Fitness 2022 March;62(3):382-8

CONTEXTE : Le rapport testostérone/cortisol a été utilisé en physiologie du sport pour évaluer l'équilibre entre l'anabolisme et le catabolisme ; sa diminution en dessous de 30 % a été considérée comme un marqueur de surentraînement. Dans ce cadre, des études récentes chez des joueurs de football ont étudié les relations entre la testostérone, le cortisol, la vitamine D et les espèces réactives de l'oxygène, mais avec des résultats peu convaincants. Le but de la présente étude était d'évaluer le comportement de tels paramètres biologiques et leurs relations aussi bien en hiver (saison de championnat) qu'en été (saison hors compétition), caractérisés par différentes situations homéostatiques.
MÉTHODES : Vingt-sept footballeurs masculins professionnels (Deuxième division italienne) ont été étudiés. Les taux sanguins de testostérone libre, de cortisol, de vitamine D et d'espèces réactives de l'oxygène ont été évalués en août (entraînement de pré-saison) et en février, à la mi-saison. Une comparaison entre ces deux périodes a été effectuée et pour chacune d'elles les relations entre les paramètres biologiques ont été évaluées.
RÉSULTATS: Les taux sanguins de testostérone étaient plus élevés en été alors que ceux de cortisol étaient plus élevés en hiver. Les niveaux de vitamine D étaient plus élevés en été; en cette saison, une relation significative positive entre la vitamine D et la testostérone a été observée (P = 0,001), mais pas en hiver (P = 0,592). Les espèces réactives de l'oxygène étaient plus élevées en hiver; en cette saison, une relation positive significative entre ces substances et le cortisol a été observée (0,000), mais pas en été (P = 0,325).
CONCLUSIONS : Chez les footballeurs professionnels, il a été trouvé une relation positive entre la vitamine D et la testostérone en été et entre les espèces réactives de l'oxygène et le cortisol en hiver. Cependant, la question de savoir si ces résultats sont de véritables relations de cause à effet ou de simples corrélations statistiques fortuites ou fallacieuses n'est toujours pas résolue. En fait, ces résultats pourraient dépendre d'autres déterminants qui pourraient conduire les paramètres biologiques susmentionnés dans la même direction. Ces conclusions doivent être considérées comme valables uniquement par rapport aux conditions expérimentales (charge d'entraînement, régime alimentaire et exposition au soleil) de la présente étude.

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Is vitamin D status reflected by testosterone concentration in elite athletes?
Jarosław Krzywański Biol Sport. 2020;37(3):229–237

Vitamin D is a nutrient whose active form affects tissues as a hormone and possibly enhances performance. One plausible mechanism is by increasing testosterone concentration, which is established as an important factor for athletic performance. Therefore the aim of the study was to examine the relationship between plasma concentration of 25(OH)D and testosterone in Polish elite track and field athletes depending on vitamin D status, season, training period, body composition, sex, type of training, sun exposure and vitamin D supplementation. Plasma concentrations of 25(OH)D and testosterone were measured in all seasons within two years in athletes (70 females, 79 males) who represent strength (n = 103) and endurance (n = 46) kinds of sports, in the preparatorycompetitive season and transition period. There were no differences in 25(OH)D concentration between male and female athletes, insufficiency [25(OH)D < 30 ng/ml] was observed in 32.9%, whereas deficiency [25(OH)D < 20 ng/ ml] in 3.2%. Circannual rhythm was noted for vitamin D but not for testosterone concentration; no correlations between them were found either in strength or endurance athletes or between 25(OH)D and body composition. Testosterone concentration was higher in the transition period than in the preparatory-competition period only in male athletes.

Higher 25(OH)D was observed in athletes who trained during winter in Africa (higher sun exposure) or used oral supplementation, whereas the respective testosterone levels were unchanged. In athletes, testosterone concentration did not reflect vitamin D status. The widespread of inadequate vitamin D status among athletes, makes it vital to recommend them the regular monitoring of 25(OH)D concentration and use of reasonable supplementation.

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Traduction de l'étude

Le statut en vitamine D est-il reflété par la concentration de testostérone chez les athlètes d'élite ?
Jarosław Krzywański Biol Sport. 2020;37(3):229–237

La vitamine D est un nutriment dont la forme active affecte les tissus comme une hormone et améliore éventuellement les performances. Un mécanisme plausible consiste à augmenter la concentration de testostérone, qui est établie comme un facteur important pour la performance sportive. Par conséquent, l'objectif de l'étude était d'examiner la relation entre la concentration plasmatique de 25(OH)D et la testostérone chez les athlètes d'athlétisme d'élite polonais en fonction du statut en vitamine D, de la saison, de la période d'entraînement, de la composition corporelle, du sexe, du type d'entraînement, du soleil. exposition et supplémentation en vitamine D. Les concentrations plasmatiques de 25(OH)D et de testostérone ont été mesurées en toutes saisons sur deux ans chez des athlètes (70 femmes, 79 hommes) qui représentent les types de sports de force (n = 103) et d'endurance (n = 46), au cours de la saison de compétition préparatoire et période de transition. Il n'y avait aucune différence dans la concentration de 25(OH)D entre les athlètes masculins et féminins, une insuffisance [25(OH)D < 30 ng/ml] a été observée chez 32,9 %, alors qu'une carence [25(OH)D < 20 ng/ ml] dans 3,2 %. Un rythme circannuel a été noté pour la vitamine D mais pas pour la concentration de testostérone ; aucune corrélation entre eux n'a été trouvée chez les athlètes de force ou d'endurance ou entre le 25(OH)D et la composition corporelle. La concentration de testostérone était plus élevée pendant la période de transition que pendant la période de préparation à la compétition uniquement chez les athlètes masculins.

Une 25(OH)D plus élevée a été observée chez les athlètes qui s'entraînaient pendant l'hiver en Afrique (exposition au soleil plus élevée) ou utilisaient une supplémentation orale, alors que les niveaux respectifs de testostérone étaient inchangés. Chez les athlètes, la concentration de testostérone ne reflète pas le statut en vitamine D. La généralisation d'un statut inadéquat en vitamine D chez les athlètes, rend essentiel de leur recommander la surveillance régulière de la concentration en 25(OH)D et l'utilisation d'une supplémentation raisonnable.

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25-hydroxyvitamin D and testosterone levels association through body mass index: A cross-sectional study of young men with obesity
Miguel Damas-Fuentes Front. Endocrinol., 02 September 2022

Backgrounds: Vitamin D and testosterone deficiency have been widely related to obesity. However, only a few studies have investigated the effect of vitamin D on testosterone in the context of obesity, in which controversial results have been raised.

Objectives: The purpose of this study was to determine the relationship between serum 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) and testosterone levels in young men with different grade of obesity.

Design and methods: This cross-sectional study included 269 healthy young men with obesity (body mass index (BMI) ≥ 30 kg/m2). Participants were divided into two groups based on their serum 25(OH)D levels (134 subjects with vitamin D sufficiency and 135 participants with vitamin D deficiency, according to the 50th percentile of 25(OH)D). Serum 25(OH)D and sex hormones have been measured. The relationships between 25(OH)D, sex hormones, and obesity grades were investigated with linear and binary logistic regression analyses, as well as mediation analysis.

Results: Compared to the 25(OH)D sufficiency group, total and free testosterone levels were found to be decreased, whereas serum androstenedione levels were increased in the 25(OH)D deficiency group (p<0.05). Using multivariable lineal regression analyses, 25(OH)D was correlated with the majority of sex hormones (p<0.05). When mediation with BMI was performed, the direct effect between 25(OH)D and sex hormones disappeared, and only the indirect effect via BMI remained (demonstrating the importance of BMI). Furthermore, after controlling for age and smoking status, we discovered that total testosterone and SHBG were both significantly associated with 25(OH)D (p<0.05) in subjects with obesity type III. Using a mediation analysis, we discovered that BMI had a partial effect on the association between 25(OH)D and total testosterone levels in morbidly obese participants, indicating that a direct association between 25(OH)D and total testosterone levels, and that BMI partially mediated this association.

Conclusions: Serum 25(OH)D is associated with total testosterone levels in only those subjects with morbid obesity, suggesting a specific benefit in severe cases of obesity. Additional research is needed to elucidate possible common mechanisms.

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Traduction de l'étude

Calcium et produits laitiers dans la chimioprévention des adénomes colorectaux : revue systématique et méta-analyse
Mohammad Hassan Emami Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 62, 2022 - Numéro 26 Pages 7168-7183

Le risque de transition vers le cancer colorectal (CCR) dans les adénomes colorectaux avancés (ACA) est environ 2,5 fois plus élevé que les adénomes non avancés. Cette revue systématique et cette méta-analyse ont été réalisées pour déterminer l'effet du calcium et des produits laitiers sur l'incidence des CA et des ACA.

Six bases de données ont été systématiquement consultées et 37 essais cliniques et études observationnelles pertinents portant sur plus de 10 964 cas ont été sélectionnés pour inclusion.

Les résultats ont montré que la consommation de calcium réduisait le risque d'incidence des AC de 8 % (RR : 0,92 ; IC à 95 % : 0,89-0,96) et que l'apport de calcium sous forme d'aliment et de produit laitier le réduisait d'environ 21 % (RR : 0,79 ; 95 % IC : 0,72-0,86) et 12 % (RR : 0,88 ; IC à 95 % : 0,78-0,98), respectivement. Cependant, la supplémentation en calcium n'a pas montré d'effet significatif sur l'incidence des AC (RR : 0,97 ; IC à 95 % : 0,89-1,05). Les résultats ont également révélé que l'apport total en calcium réduisait considérablement le risque d'ACA (RR : 0,79 ; IC à 95 % : 0,73-0,85) et le risque de récidive des adénomes d'environ 12 % (RR : 0,88 ; IC à 95 % : 0,84-0,93).

Nos résultats suggèrent que les sources naturelles de calcium telles que les produits laitiers et les aliments peuvent avoir un rôle plus efficace que le calcium supplémentaire en termes de réduction du risque d'incidence et de récidive des adénomes colorectaux et des adénomes avancés.