Réponses immunitaires très variables à la vitamine D?

[Nutrimuscle-Conseils]

Common and personal target genes of the micronutrient vitamin D in primary immune cells from human peripheral blood
Andrea Hanel, Scientific Reports volume 10, Article number: 21051 (2020)

Vitamin D is essential for the function of the immune system. In this study, we treated peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) of healthy adults with the biologically active form of vitamin D3, 1α,25-dihydroxyvitamin D3 (1,25(OH)2D3) using two different approaches: single repeats with PBMCs obtained from a cohort of 12 individuals and personalized analysis based on triplicates of five study participants. This identified 877 (cohort approach) and 3951 (personalized approach) genes that significantly (p < 0.05) changed their expression 24 h after 1,25(OH)2D3 stimulation. From these, 333 and 1232 were classified as supertargets, a third of which were identified as novel. Individuals differed largely in their vitamin D response not only by the magnitude of expression change but also by their personal selection of (super)target genes.

Functional analysis of the target genes suggested the overarching role of vitamin D in the regulation of metabolism, proliferation and differentiation, but in particular in the control of functions mediated by the innate and adaptive immune system, such as responses to infectious diseases and chronic inflammatory disorders. In conclusion, immune cells are an important target of vitamin D and common genes may serve as biomarkers for personal responses to the micronutrient.

[Nutrimuscle-Conseils]

Interestingly, only 231 vitamin D target genes were common to all five persons, while 547 (#13), 466 (both #12 and #5), 456 (#9) and 156 (#14) genes, i.e., in total 2091 genes, turned out to be exclusively personal targets (Fig. 3A). Moreover, 812 genes were shared only by two individuals, 532 by three and 285 by four, i.e., together the five individuals claimed 3951 vitamin D targets, the large majority (94.2%) of which were at least in part personal.

The 91 common vitamin D supertarget genes differed in their magnitude of expression between the five tested individuals.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Gènes cibles communs et personnels du micronutriment vitamine D dans les cellules immunitaires primaires du sang périphérique humain
Andrea Hanel, Scientific Reports volume 10, numéro d'article: 21051 (2020)

La vitamine D est essentielle au fonctionnement du système immunitaire. Dans cette étude, nous avons traité des cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC) d'adultes en bonne santé avec la forme biologiquement active de vitamine D3, 1α, 25-dihydroxyvitamine D3 (1,25 (OH) 2D3) en utilisant deux approches différentes: des répétitions uniques avec des PBMC obtenues à partir d'une cohorte de 12 individus et analyse personnalisée basée sur des triplicats de cinq participants à l'étude. Cela a identifié 877 (approche de cohorte) et 3951 (approche personnalisée) gènes qui ont significativement (p <0,05) changé leur expression 24 h après la stimulation 1,25 (OH) 2D3. Parmi ceux-ci, 333 et 1232 ont été classés comme super-objectifs, dont un tiers ont été identifiés comme nouveaux. Les individus différaient largement dans leur réponse à la vitamine D non seulement par l'ampleur du changement d'expression mais aussi par leur sélection personnelle de (super) gènes cibles.

L'analyse fonctionnelle des gènes cibles a suggéré le rôle primordial de la vitamine D dans la régulation du métabolisme, de la prolifération et de la différenciation, mais en particulier dans le contrôle des fonctions médiées par le système immunitaire inné et adaptatif, telles que les réponses aux maladies infectieuses et aux troubles inflammatoires chroniques . En conclusion, les cellules immunitaires sont une cible importante de la vitamine D et des gènes communs peuvent servir de biomarqueurs pour les réponses personnelles aux micronutriments
Fait intéressant, seuls 231 gènes cibles de la vitamine D étaient communs aux cinq personnes, tandis que 547 (# 13), 466 (les deux # 12 et # 5), 456 (# 9) et 156 (# 14) gènes, soit au total 2091 gènes, se sont avérés être des cibles exclusivement personnelles (Fig. 3A). De plus, 812 gènes n'étaient partagés que par deux individus, 532 par trois et 285 par quatre, c'est-à-dire que les cinq individus revendiquaient ensemble 3951 cibles de vitamine D, dont la grande majorité (94,2%) était au moins en partie personnelle.

Les 91 gènes super-cibles communs de la vitamine D différaient dans leur amplitude d'expression entre les cinq individus testés.