Reprends des fruits de mer, contaminées en microplastiques!

[Nutrimuscle-Conseils]

Microplastic Contamination of Seafood Intended for Human Consumption: A Systematic Review and Meta-Analysis
Evangelos Danopoulos, Environmental Health Perspectives (EHP) 23 December 2020

Background:
Microplastics (MPs) have contaminated all compartments of the marine environment including biota such as seafood; ingestion from such sources is one of the two major uptake routes identified for human exposure.

Objectives:
The objectives were to conduct a systematic review and meta-analysis of the levels of MP contamination in seafood and to subsequently estimate the annual human uptake.

Methods:
MEDLINE, EMBASE, and Web of Science were searched from launch (1947, 1974, and 1900, respectively) up to October 2020 for all studies reporting MP content in seafood species. Mean, standard deviations, and ranges of MPs found were collated. Studies were appraised systematically using a bespoke risk of bias (RoB) assessment tool.

Results:
Fifty studies were included in the systematic review and 19 in the meta-analysis. Evidence was available on four phyla: mollusks, crustaceans, fish, and echinodermata. The majority of studies identified MP contamination in seafood and reported MP content <1 MP/g, with 26% of studies rated as having a high RoB, mainly due to analysis or reporting weaknesses. Mollusks collected off the coasts of Asia were the most heavily contaminated, coinciding with reported trends of MP contamination in the sea. According to the statistical summary, MP content was 0–10.5 MPs/g in mollusks, 0.1–8.6 MPs/g in crustaceans, 0–2.9 MPs/g in fish, and 1 MP/g in echinodermata. Maximum annual human MP uptake was estimated to be close to 55,000 MP particles. Statistical, sample, and methodological heterogeneity was high.

Discussion:
This is the first systematic review, to our knowledge, to assess and quantify MP contamination of seafood and human uptake from its consumption, suggesting that action must be considered in order to reduce human exposure via such consumption. Further high-quality research using standardized methods is needed to cement the scientific evidence on MP contamination and human exposures.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Contamination microplastique des produits de la mer destinés à la consommation humaine: examen systématique et méta-analyse
Evangelos Danopoulos, Environmental Health Perspectives (EHP) 23 décembre 2020

Contexte:
Les microplastiques (MP) ont contaminé tous les compartiments du milieu marin, y compris le biote comme les fruits de mer; l'ingestion provenant de telles sources est l'une des deux principales voies d'absorption identifiées pour l'exposition humaine.

Objectifs:
Les objectifs étaient de mener une revue systématique et une méta-analyse des niveaux de contamination par les MP dans les fruits de mer et d'estimer par la suite l'absorption humaine annuelle.

Méthodes:
MEDLINE, EMBASE et Web of Science ont été recherchés depuis le lancement (1947, 1974 et 1900, respectivement) jusqu'à octobre 2020 pour toutes les études rapportant le contenu en MP dans les espèces de fruits de mer. La moyenne, les écarts types et les plages de PM trouvés ont été rassemblés. Les études ont été systématiquement évaluées à l'aide d'un outil d'évaluation du risque de biais (RoB) sur mesure.

Résultats:
Cinquante études ont été incluses dans la revue systématique et 19 dans la méta-analyse. Des preuves étaient disponibles sur quatre phylums: les mollusques, les crustacés, les poissons et les échinodermes. La majorité des études ont identifié une contamination en MP dans les fruits de mer et ont rapporté une teneur en MP <1 MP / g, 26% des études ayant une RoB élevée, principalement en raison des faiblesses de l'analyse ou des rapports. Les mollusques collectés au large des côtes d'Asie étaient les plus contaminés, ce qui coïncidait avec les tendances signalées de contamination par les MP dans la mer. Selon le résumé statistique, la teneur en PM était de 0 à 10,5 MP / g chez les mollusques, de 0,1 à 8,6 MP / g chez les crustacés, de 0 à 2,9 MP / g chez les poissons et de 1 MP / g chez les échinodermes. L'absorption annuelle maximale de MP par l'homme a été estimée à près de 55 000 particules MP. L'hétérogénéité statistique, d'échantillonnage et méthodologique était élevée.

Discussion:
Il s'agit de la première revue systématique, à notre connaissance, pour évaluer et quantifier la contamination par les MP des fruits de mer et l'absorption humaine de sa consommation, suggérant que des mesures doivent être envisagées afin de réduire l'exposition humaine via une telle consommation. Des recherches supplémentaires de haute qualité utilisant des méthodes standardisées sont nécessaires pour consolider les preuves scientifiques sur la contamination par les MP et les expositions humaines