Intracellular pH regulation and the acid delusion
Sheldon Magder Canadian Journal of Physiology and Pharmacology Volume 99, Number 6 June 2021
The hydrogen ion concentration ([H+]) in intracellular cytoplasmic fluid (ICF) must be maintained in a narrow range in all species for normal protein functions. Thus, mechanisms regulating ICF are of fundamental biological importance. Studies on the regulation of ICF [H+] have been hampered by use of pH notation, failure to consider the roles played by differences in the concentration of strong ions (strong ion difference, SID), the conservation of mass, the principle of electrical neutrality, and that [H+] and bicarbonate ions [HCO3−] are dependent variables. This argument is based on the late Peter Stewart’s physical–chemical analysis of [H+] regulation reported in this journal nearly forty years ago (Stewart. 1983. Can. J. Physiol. Pharmacol. 61: 1444–1461. Doi:10.1139/y83-207). We start by outlining the principles of Stewart’s analysis and then provide a general understanding of its significance for regulation of ICF [H+]. The system may initially appear complex, but it becomes evident that changes in SID dominate regulation of [H+]. The primary strong ions are Na+, K+, and Cl−, and a few organic strong anions. The second independent variable, partial pressure of carbon dioxide (PCO2), can easily be assessed. The third independent variable, the activity of intracellular weak acids ([Atot]), is much more complex but largely plays a modifying role. Attention to these principles will potentially provide new insights into ICF pH regulation.
Résumé
La concentration des ions H+ ([H+]) dans le liquide intracellulaire (LIC) doit se maintenir à l’intérieur d’une fourchette étroite chez toutes les espèces pour que les protéines fonctionnement normalement. Par conséquent, les modes d’action régulant le LIC sont d’une importance biologique fondamentale. Les études portant sur la régulation de la [H+] du LIC ont été entravées avec l’utilisation de la notation par le pH, l’échec de prendre en compte les rôles joués par les différences de concentration des ions forts (IF), la loi de conservation de masse, le principe d’électroneutralité et le fait que la [H+] et la [HCO3−] constituent des variables dépendantes. Cet argument est fondé sur l’analyse physico-chimique portant sur la régulation de la [H+] rapportée dans le journal de feu Peter Stewart il y a près de quarante ans.
Nous commençons par esquisser les principes de l’analyse de Stewart pour ensuite tenter d’aider la compréhension générale sur sa signification quant à la régulation de la [H+] dans le LIC. Le système peut de prime abord sembler complexe, mais il devient évident que les variations dans les IF dominent la régulation de la [H+]. Les principaux IF sont les ions Na+, K+ et Cl−, avec quelques anions organiques forts. On peut facilement évaluer la PCO2, deuxième variable indépendante. La troisième variable indépendante que constitue l’activité d’acides faibles intracellulaires ([Atot]) est beaucoup plus complexe, mais joue largement un rôle de modification. Une attention particulière à ces principes pourrait éventuellement fournir de nouvelles idées quant à la régulation du pH dans le LIC. [Traduit par la Rédaction]