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Rôle des bains froids dans la récupération?

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Rôle des bains froids dans la récupération?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Mar 2017 14:59

The physiological response to cold-water immersion following a mixed martial arts training session
Angus Lindsay Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2017

Les sports de combat font partie des formes d’exercice physique les plus physiquement exigeantes et, pourtant, il n’y a presque pas d’études sur l’effet des interventions utilisées pour la récupération. Nous analysons l’effet de l’immersion en eau froide par rapport à la récupération passive sur les biomarqueurs de stress structurel, inflammatoire et physiologique présents à la suite d’une séance d’entraînement préparatoire à une compétition dans le domaine des arts martiaux mixtes (MMA). On répartit aléatoirement 15 combattants semi-professionnels dans deux groupes : (1) immersion en eau froide (15 min à une température de 10 °C) ou (2) récupération passive (air ambiant), et ce, immédiatement après une séance d’entraînement préparatoire au combat. Avant et immédiatement après la séance d’entraînement préparatoire, puis 1 h, 2 h et 24 h plus tard, on évalue les marqueurs des lésions musculaires (myoglobine urinaire), du stress inflammatoire/oxydatif (néoptérine urinaire + néoptérine totale (néoptérine + 7,8-dihydronéoptérine)) et de l’activation de l’axe hypothalamo-hypophysaire (HPA (cortisol salivaire)). On mesure aussi la sensation de fatigue et la douleur perçue, la hauteur de saut avec contremouvement préparatoire et la température gastro-intestinale. Après la séance, on note une augmentation significative (p < 0,05) de tous les biomarqueurs.

Comparativement à la récupération passive, l’immersion en eau froide atténue 2 h après la séance l’augmentation de la concentration urinaire de néoptérine (p < 0,05, d = 0,58), de néoptérine totale (p < 0,05, d = 0,89), de cortisol salivaire (p < 0,05, d = 0,68) et, encore, de la néoptérine urinaire 24 h plus tard (p < 0,01, d = 0,57). La douleur perçue, la fatigue sentie et la température gastro-intestinale dans le groupe d’immersion en eau froide sont plus faibles à plusieurs moments suivant la séance, mais la hauteur de saut avec contremouvement ne diffère pas.

Les athlètes des sports de combat qui sont soumis à un stress dû aux impacts pourraient profiter, à titre d’une intervention simple pour la récupération, de l’immersion immédiate en eau froide afin d’atténuer la douleur musculaire d’apparition retardée, les macrophages et l’activation de l’HPA sans nuire à la performance fonctionnelle.
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