Sauter le petit déjeuner fait prendre du ventre

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between Frequency of Breakfast Consumption and Regional Body Fat Distribution
Michaela Pfeifer FABEB J 20 April 2020

Dietary habits are critical determinants of health and especially of cardiometabolic risk status. Previous studies have examined the relationship between breakfast consumption and indices of obesity, with conflicting findings. Such discrepancy may be owed to the use of surrogate measures of adiposity such as body mass index. Furthermore, it is unknown whether frequency of breakfast consumption is associated with different patterns of regional body fat distribution.

Objective
In this study, we aimed at investigating the association between frequency of breakfast consumption and body fat distribution.

Methods
We compiled data from 184 individuals (64% males, mean age 35.8±12.6 years, ranging from 18 to 63 years old) who participated in research studies performed in the Mayo Clinic Cardiovascular/Sleep Laboratory from 2005 to 2019 and underwent whole body dual‐energy X‐ray absorptiometry (DXA) for body composition. Breakfast eating habits were assessed by questionnaire and frequency of consumption was determined as number of times per week (range 0 to 7). Responses were recoded as low frequency (0 to 2 times/week), middle frequency (3 to 4 times/week), and high frequency (5 to 7 times/week). Measures of height and weight were collected to compute body mass index (BMI, kg/m2). Total body fat percentage, fat mass, and lean mass were obtained from DXA. Regions of interest were manually adjusted with the DXA software to quantify abdominal fat and lower body fat. Abdominal fat/total body fat and lower body fat/total body fat ratios were calculated.

Results
Low frequency of breakfast consumption was reported by 14% of the subjects (n=26), while 18% (n=34) reported middle‐frequency of consumption. The proportion of men/women (p=0.1) and BMI values (p=0.78) were similar across breakfast eating categories. Compared to those who had breakfast with high‐frequency, those who ate it less frequently were younger (p=0.038). In age, sex, and BMI‐adjusted analysis, low‐frequency of breakfast consumption was significantly associated with greater abdominal fat mass (standardized beta=0.11, 95% CI 0.09‐ 1.29, p=0.024) and higher abdominal fat/total body fat ratio (standardized beta=0.16, 95% CI 0.003–0.024, p=0.013). Total body fat percentage (p=0.26), fat mass (p=0.26), and lean mass (p=0.22) were not associated with frequency of breakfast consumption. Similarly, no relations were seen with lower body fat (p=0.85) or lower body fat/total body fat ratio (p=0.51).

Conclusion
Our study showed that infrequent breakfast consumption is selectively associated with greater abdominal fat mass. As accumulation of fat in the abdominal depot is a more robust predictor of adverse outcomes than total adiposity, these findings suggest that abdominal fat may mediate the increased cardiometabolic risk previously observed in conjunction with infrequent breakfast consumption.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre la fréquence de consommation du petit-déjeuner et la distribution régionale des graisses corporelles
Michaela Pfeifer FABEB J 20 avril 2020

Les habitudes alimentaires sont des déterminants critiques de la santé et en particulier du statut de risque cardiométabolique. Des études antérieures ont examiné la relation entre la consommation de petit-déjeuner et les indices d'obésité, avec des résultats contradictoires. Un tel écart peut être dû à l'utilisation de mesures de substitution de l'adiposité telles que l'indice de masse corporelle. En outre, on ne sait pas si la fréquence de la consommation de petit-déjeuner est associée à différents modèles de distribution régionale de la graisse corporelle.

Objectif
Dans cette étude, nous avons cherché à étudier l'association entre la fréquence de consommation du petit-déjeuner et la distribution de la graisse corporelle.

Méthodes
Nous avons compilé les données de 184 personnes (64% d'hommes, âge moyen 35,8 ± 12,6 ans, allant de 18 à 63 ans) qui ont participé à des études de recherche menées au Mayo Clinic Cardiovascular / Sleep Laboratory de 2005 à 2019 et ont subi un double corps entier. absorptiométrie énergétique des rayons X (DXA) pour la composition corporelle Les habitudes alimentaires du petit déjeuner ont été évaluées par questionnaire et la fréquence de consommation a été déterminée en nombre de fois par semaine (intervalle de 0 à 7). Les réponses ont été recodées en basse fréquence (0 à 2 fois / semaine), fréquence moyenne (3 à 4 fois / semaine) et haute fréquence (5 à 7 fois / semaine). Des mesures de la taille et du poids ont été recueillies pour calculer l'indice de masse corporelle (IMC, kg / m2). Le pourcentage de graisse corporelle totale, la masse grasse et la masse maigre ont été obtenus à partir de DXA. Les régions d'intérêt ont été ajustées manuellement avec le logiciel DXA pour quantifier la graisse abdominale et la graisse corporelle inférieure. Les ratios graisse abdominale / graisse corporelle totale et graisse corporelle inférieure / graisse corporelle totale ont été calculés.

Résultats
Une faible fréquence de consommation de petit-déjeuner a été signalée par 14% des sujets (n = 26), tandis que 18% (n = 34) ont déclaré une fréquence moyenne de consommation. La proportion d'hommes / femmes (p = 0,1) et les valeurs de l'IMC (p = 0,78) étaient similaires dans toutes les catégories de déjeuners. Par rapport à ceux qui prenaient le petit-déjeuner à haute fréquence, ceux qui en prenaient moins fréquemment étaient plus jeunes (p = 0,038). Dans l'analyse ajustée en fonction de l'âge, du sexe et de l'IMC, une faible fréquence de consommation de petit-déjeuner était significativement associée à une plus grande masse de graisse abdominale (bêta standardisé = 0,11, IC à 95% 0,09 à 1,29, p = 0,024) et à une graisse abdominale / graisse corporelle totale plus élevée. ratio (bêta standardisé = 0,16, IC à 95% 0,003–0,024, p = 0,013). Le pourcentage de graisse corporelle totale (p = 0,26), la masse grasse (p = 0,26) et la masse maigre (p = 0,22) n'étaient pas associés à la fréquence de consommation du petit-déjeuner. De même, aucune relation n'a été observée avec la graisse corporelle inférieure (p = 0,85) ou le rapport graisse corporelle / graisse corporelle totale plus faible (p = 0,51).

Conclusion
Notre étude a montré qu'une consommation peu fréquente de petit-déjeuner est associée de manière sélective à une plus grande masse de graisse abdominale. Comme l'accumulation de graisse dans le dépôt abdominal est un prédicteur plus robuste des effets indésirables que l'adiposité totale, ces résultats suggèrent que la graisse abdominale peut médier le risque cardiométabolique accru précédemment observé en conjonction avec une consommation de petit-déjeuner peu fréquente.