1 semaine d'arrêt suffit pour perdre du muscle

[Nutrimuscle-Conseils]

Short-term muscle disuse induces a rapid and sustained decline in daily myofibrillar protein synthesis rates
Sean P. Kilroe, American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism, Volume 318, Issue 2

Short-term muscle disuse has been reported to lower both postabsorptive and postprandial myofibrillar protein synthesis rates. This study assessed the impact of disuse on daily myofibrillar protein synthesis rates following short-term (2 and 7 days) muscle disuse under free living conditions. Thirteen healthy young men (age: 20 ± 1 yr; BMI: 23 ± 1 kg/m−2) underwent 7 days of unilateral leg immobilization via a knee brace, with the nonimmobilized leg acting as a control. Four days before immobilization participants ingested 400 mL of 70% deuterated water, with 50-mL doses consumed daily thereafter. Upper leg bilateral MRI scans and muscle biopsies were collected before and after 2 and 7 days of immobilization to determine quadriceps volume and daily myofibrillar protein synthesis rates.

Immobilization reduced quadriceps volume in the immobilized leg by 1.7 ± 0.3 and 6.7 ± 0.6% after 2 and 7 days, respectively, with no changes in the control leg. Over the 1-wk immobilization period, myofibrillar protein synthesis rates were 36 ± 4% lower in the immobilized (0.81 ± 0.04%/day) compared with the control (1.26 ± 0.04%/day) leg (P < 0.001). Myofibrillar protein synthesis rates in the control leg did not change over time (P = 0.775), but in the immobilized leg they were numerically lower during the 0- to 2-day period (16 ± 6%, 1.11 ± 0.09%/day, P = 0.153) and were significantly lower during the 2- to 7-day period (44 ± 5%, 0.70 ± 0.06%/day, P < 0.001) when compared with the control leg.

We conclude that 1 wk of muscle disuse induces a rapid and sustained decline in daily myofibrillar protein synthesis rates in healthy young men.

[Nutrimuscle-Diététique]

La perte musculaire à court terme induit une baisse rapide et soutenue des taux quotidiens de synthèse des protéines myofibrillaires
Sean P. Kilroe, American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism, Volume 318, Numéro 2

Il a été rapporté qu'une interruption musculaire à court terme réduisait les taux de synthèse des protéines myofibrillaires post-absorbantes et post-prandiales. Cette étude a évalué l'impact de la non-utilisation sur les taux quotidiens de synthèse des protéines myofibrillaires après une mauvaise utilisation musculaire à court terme (2 et 7 jours) dans des conditions de vie libres. Treize jeunes hommes en bonne santé (âge: 20 ± 1 an; IMC: 23 ± 1 kg / m − 2) ont subi 7 jours d'immobilisation unilatérale de la jambe via une genouillère, la jambe non immobilisée servant de contrôle. Quatre jours avant l'immobilisation, les participants ont ingéré 400 ml d'eau deutérée à 70%, avec des doses de 50 ml consommées quotidiennement par la suite. Des examens IRM bilatéraux de la partie supérieure de la jambe et des biopsies musculaires ont été prélevés avant et après 2 et 7 jours d'immobilisation pour déterminer le volume des quadriceps et les taux quotidiens de synthèse des protéines myofibrillaires.

L'immobilisation a réduit le volume des quadriceps dans la jambe immobilisée de 1,7 ± 0,3 et 6,7 ± 0,6% après 2 et 7 jours, respectivement, sans changement dans la jambe témoin. Au cours de la période d'immobilisation d'une semaine, les taux de synthèse des protéines myofibrillaires étaient inférieurs de 36 ± 4% dans la jambe immobilisée (0,81 ± 0,04% / jour) par rapport à la jambe témoin (1,26 ± 0,04% / jour) (P <0,001). Les taux de synthèse des protéines myofibrillaires dans la jambe témoin n'ont pas changé au fil du temps (p = 0,775), mais dans la jambe immobilisée, ils étaient numériquement plus faibles au cours de la période de 0 à 2 jours (16 ± 6%, 1,11 ± 0,09% / jour, P = 0,153) et étaient significativement plus faibles au cours de la période de 2 à 7 jours (44 ± 5%, 0,70 ± 0,06% / jour, P <0,001) par rapport à la jambe témoin.

Nous concluons que 1 semaine d'inactivité musculaire induit une baisse rapide et soutenue des taux de synthèse quotidienne des protéines myofibrillaires chez les jeunes hommes en bonne santé.