La neurogenèse de l'hippocampe humain persiste tout au long du vieillissement
Maura Boldrini Cell Stem Cell. 2018.03.015 |
Points forts
•Les pools de cellules souches quiescentes sont plus petits chez les gyri dentés hippocampiques humains âgés
•Progéniteurs proliférants et les pools de neurones immatures sont stables avec le vieillissement
•L'angiogenèse et la neuroplasticité diminuent chez les personnes âgées
•Les neurones granulaires, les cellules gliales et le volume du corps denté sont inchangés avec le vieillissement
Résumé
La neurogenèse de l'hippocampe chez l'adulte diminue chez les rongeurs et les primates vieillissants. On pense que les humains vieillissants présentent une neurogenèse décroissante et une angiogenèse induite par l'exercice, avec une diminution volumétrique résultante dans la région gyrus dentée (DG) de l'hippocampe neurogène, bien que les modifications simultanées de ces paramètres ne soient pas bien étudiées.
Ici, nous avons évalué l'autopsie entière hippocampe à partir d'individus humains en bonne santé allant de 14 à 79 ans. Nous avons trouvé des nombres similaires de progéniteurs neuraux intermédiaires et des milliers de neurones immatures dans le DG, des nombres comparables de neurones de glie et de granules matures, et un volume de DG équivalent à travers les âges.
Néanmoins, les individus plus âgés ont moins d'angiogenèse et de neuroplasticité et un plus petit pool de progéniteurs quiescents dans la DG antérieure-moyenne, sans modification dans la DG postérieure. Ainsi, des sujets âgés en bonne santé sans déficience cognitive, maladie neuropsychiatrique, ou le traitement affichent la neurogenèse préservée. Il est possible que la neurogénèse hippocampique en cours soutienne la fonction cognitive spécifique à l'homme tout au long de la vie et que les déclins puissent être liés à une résilience cognitive-émotionnelle compromise.