Une association en forme de J entre la consommation de nourriture de soja et les symptômes dépressifs chez les adultes chinois
Bin Yu clin nutr. Juin 2018 Volume 37, Numéro 3, Pages 1013-1018
Contexte et objectifs
Il a été prouvé que les aliments à base de soja ont de multiples effets positifs sur la santé humaine, mais aucune étude n'a encore étudié l'association entre la consommation habituelle d'aliments à base de soja et les symptômes dépressifs dans la population générale. L'objectif de cette étude était d'examiner cette association.
Méthodes
Dans une analyse transversale, nous avons étudié un échantillon de 13 760 adultes (âge moyen 43,5 ans) à Tianjin, Chine. L'échelle de dépression de l'auto-évaluation (SDS) a été utilisée pour évaluer les symptômes dépressifs, avec quatre points de coupure (SDS ≥40, 45, 48 ou 50) indiquant un niveau accru de symptômes dépressifs. Questionnaire sur la fréquence des aliments (FFQ) a été utilisé pour évaluer l'apport alimentaire.
Résultats
Dans la population totale, la prévalence des symptômes dépressifs augmentés était de 7,2% (SDS ≥ 50). Comparativement au groupe ayant la plus faible fréquence d'ingestion de soja (<une fois par semaine), les rapports de cotes (intervalles de confiance à 95%) entièrement ajustés des symptômes dépressifs étaient de 0,80 (0,67, 0,95) 1-3 fois par semaine, 0,69 (0,55 , 0,86) pour 4-7 fois / semaine, et 1,85 (1,21, 2,80) pour ≥2/ jour. Les associations sont restées lorsque d'autres points de coupure (SDS ≥40, 45 ou 48) ont été utilisés pour définir les symptômes dépressifs accrus.
Conclusion
Les résultats de cette étude suggèrent une association en forme de J entre la fréquence d'ingestion d'aliments à base de soja et l'incidence des symptômes dépressifs chez les adultes. Pour la première fois, l'étude prouve qu'un apport léger à modéré d'aliments à base de soja peut réduire l'incidence des symptômes dépressifs, tandis qu'un apport relativement élevé (≥2 / jour) peut produire l'effet inverse.