Le sport abaisse les risques de néoplasies colorectales

[Nutrimuscle-Conseils]

Physically active individuals have a 23% lower risk of any colorectal neoplasia and a 27% lower risk of advanced colorectal neoplasia than their non-active counterparts: systematic review and meta-analysis of observational studies
Jingjing Wang British Journal of Sports Medicine 2020 Volume 54, numéro 10

Background Few studies have examined the associations between physical activity (PA), sedentary behaviour (SB) and risk of colorectal neoplasia (CN).

Methods We systematically searched Medline, Embase, PsyInfo, Cochrane and other sources from their inception to 30 September 2018 for cohort, case-control and cross-sectional studies that evaluated these associations in asymptomatic, average-risk subjects. Random-effect models were used to estimate relative risks (RRs) of any-type CN, advanced CN, and non-advanced CN, respectively, in individuals with the highest versus the lowest level of PA and SB. Dose-response analyses and subgroup analyses were conducted. The I2 statistic was used to examine heterogeneity among studies.

Results We identified 32 observational studies, including 17 cross-sectional studies, 10 case-control studies and five longitudinal studies. PA (highest vs lowest) was inversely associated with risk for any-type CN (n=23 studies) and advanced CN (n=15 studies), with a RR of 0.77 (95% CI=0.71 to 0.83, I2=57.5%) and 0.73 (95% CI=0.63 to 0.82, I2=45.5%), respectively. There was no association between PA and non-advanced CN (n=5 studies). There was an as association between PA and any-type CN in both sexes, and also for the distal colon. We found no dose–response relationship between PA and any-type or advanced CN. Based on three studies identified, SB time (longest vs shortest) was associated with an increased risk of advanced CN (RR=1.24, 95% CI 1.04 to 1.49, I2=14.4%). No publication bias was detected by Begg’s test.

Conclusion We report a 23% lower relative risk of any type of CN and a 27% lower risk of advanced CN in people with the highest level of PA compared with those in the lowest.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les individus physiquement actifs ont un risque 23% plus faible de toute néoplasie colorectale et un risque 27% plus faible de néoplasie colorectale avancée que leurs homologues non actifs: revue systématique et méta-analyse des études observationnelles
Jingjing Wang British Journal of Sports Medicine 2020 Volume 54, numéro 10

Contexte Peu d'études ont examiné les associations entre l'activité physique (AP), le comportement sédentaire (SB) et le risque de néoplasie colorectale (CN).

Méthodes Nous avons systématiquement recherché dans Medline, Embase, PsyInfo, Cochrane et d'autres sources depuis leur création jusqu'au 30 septembre 2018 des études de cohorte, cas-témoins et transversales évaluant ces associations chez des sujets asymptomatiques à risque moyen. Des modèles à effet aléatoire ont été utilisés pour estimer les risques relatifs (RR) de tout type de CN, de CN avancé et de CN non avancé, respectivement, chez les individus présentant les niveaux les plus élevés et les plus bas d'AP et de SB. Des analyses dose-réponse et des analyses de sous-groupes ont été effectuées. La statistique I2 a été utilisée pour examiner l'hétérogénéité entre les études.

Résultats Nous avons identifié 32 études observationnelles, dont 17 études transversales, 10 études cas-témoins et cinq études longitudinales. L'AP (la plus élevée par rapport à la plus faible) était inversement associée au risque de CN de tout type (n = 23 études) et de CN avancé (n = 15 études), avec un RR de 0,77 (IC à 95% = 0,71 à 0,83, I2 = 57,5% ) et 0,73 (IC à 95% = 0,63 à 0,82, I2 = 45,5%), respectivement. Il n'y avait aucune association entre l'AP et le CN non avancé (n = 5 études). Il y avait une association entre l'AP et tout type de CN chez les deux sexes, ainsi que pour le côlon distal. Nous n'avons trouvé aucune relation dose-réponse entre l'AP et le CN de tout type ou avancé. Sur la base de trois études identifiées, le temps SB (le plus long vs le plus court) était associé à un risque accru de CN avancé (RR = 1,24, IC 95% 1,04 à 1,49, I2 = 14,4%). Aucun biais de publication n'a été détecté par le test de Begg.

Conclusion Nous rapportons un risque relatif inférieur de 23% de tout type de CN et un risque inférieur de 27% de CN avancé chez les personnes ayant le plus haut niveau d'AP par rapport à celles qui ont le plus bas.