Le sport augmente moins le cortisol chez le sportif entraîné

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Sweat and saliva cortisol response to stress and nutrition factors
Paul Pearlmutter, Scientific Reports volume 10, Article number: 19050 (2020)

Cortisol is a biomarker for stress monitoring; however, the biomedical and clinical relevance is still controversial due to the complexity of cortisol secretion mechanisms and their circadian cycles as well as environmental factors that affect physiological cortisol level, which include individual mood and dietary intake. To further investigate this multifaceted relationship, a human pilot study examined cortisol concentration in sweat and saliva samples collected from 48 college-aged participants during aerobic exercise sessions along with mental distress and nutrition surveys. Enzyme-linked immunosorbent assays determined highly significant differences between apocrine-dominant sweat (AP), saliva before exercise (SBE), and saliva after exercise (SAE) cortisol concentration (AP-SBE: p = 0.0017, AP-SAE: p = 0.0102).

A significantly greater AP cortisol concentration was detected in males compared to females (p = 0.0559), and significant SAE cortisol concentration differences were also recorded between recreational athletes and non-athletes (p = 0.044). However, Kessler 10 Psychological Distress Scale (K10) scores, an examination administered to deduce overall wellness, provided no significant differences between males and females or athletes and non-athletes in distress levels, which statistically signifies a direct relationship to cortisol was not present. For further analysis, dietary intake from all participants was considered to investigate whether a multiplexed association was prevalent between nutrition, mood, and cortisol release. Significant positive correlations between AP cortisol, SAE cortisol, K10 scores, and fat intake among female participants and athletes were discovered. The various machine learning algorithms utilized the extensive connections between dietary intake, overall well-being, sex factors, athletic activity, and cortisol concentrations in various biofluids to predict K10 scores. Indeed, the understanding of physiochemical stress response and the associations between studied factors can advance algorithm developments for cortisol biosensing systems to mitigate stress-based illnesses and improve an individual’s quality of life.

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Traduction de l'étude

Réponse du cortisol de la sueur et de la salive au stress et aux facteurs nutritionnels
Paul Pearlmutter, Scientific Reports volume 10, numéro d'article: 19050 (2020)

Le cortisol est un biomarqueur pour la surveillance du stress; cependant, la pertinence biomédicale et clinique est encore controversée en raison de la complexité des mécanismes de sécrétion de cortisol et de leurs cycles circadiens ainsi que des facteurs environnementaux qui affectent le niveau physiologique de cortisol, qui incluent l'humeur individuelle et l'apport alimentaire. Pour approfondir cette relation aux multiples facettes, une étude pilote humaine a examiné la concentration de cortisol dans des échantillons de sueur et de salive prélevés sur 48 participants d'âge universitaire au cours de séances d'exercices aérobiques, ainsi que des enquêtes sur la détresse mentale et la nutrition. Les dosages d'immunosorbants liés aux enzymes ont déterminé des différences hautement significatives entre la sueur à dominante apocrine (AP), la salive avant l'exercice (SBE) et la concentration de cortisol dans la salive après l'exercice (SAE) (AP-SBE: p = 0,0017, AP-SAE: p = 0,0102 ).

Une concentration de cortisol AP significativement plus élevée a été détectée chez les hommes par rapport aux femmes (p = 0,0559), et des différences significatives de concentration de cortisol SAE ont également été enregistrées entre les athlètes récréatifs et les non-athlètes (p = 0,044). Cependant, les scores de l'échelle de détresse psychologique Kessler 10 (K10), un examen administré pour déduire le bien-être général, n'ont fourni aucune différence significative entre les hommes et les femmes ou les athlètes et les non-athlètes dans les niveaux de détresse, ce qui signifie statistiquement qu'une relation directe avec le cortisol n'était pas présente. Pour une analyse plus approfondie, l'apport alimentaire de tous les participants a été considéré pour déterminer si une association multiplexée prévalait entre la nutrition, l'humeur et la libération de cortisol. Des corrélations positives significatives entre le cortisol AP, le cortisol SAE, les scores K10 et l'apport en graisses chez les participantes et les athlètes ont été découvertes. Les divers algorithmes d'apprentissage automatique ont utilisé les liens étendus entre l'apport alimentaire, le bien-être général, les facteurs sexuels, l'activité sportive et les concentrations de cortisol dans divers biofluides pour prédire les scores K10. En effet, la compréhension de la réponse au stress physiochimique et les associations entre les facteurs étudiés peuvent faire progresser les développements d’algorithmes pour les systèmes de biocapture du cortisol afin d’atténuer les maladies liées au stress et d’améliorer la qualité de vie d’un individu.