Le sportif tend-il à mal dormir?

[Nutrimuscle-Conseils]

Examination Of Low Energy Availability And Sleep In High-intensity Functional Exercise Program Athletes
Weber, Samantha R. Medicine & Science in Sports & Exercise: July 2020 - Volume 52 - Issue 7S - p 600-601

Low energy availability (LEA) affects the body’s physiological systems, which can negatively affect an athlete’s performance and recovery. Athletes that participate in high-intensity functional exercise may not have adequate dietary intake to match energy needs or obtain optimal amount of sleep to recover fully.

PURPOSE: To examine the low energy availability (LEA) and sleep among male and female recreational athletes who engage in high-intensity functional exercise programs.

METHODS: Thirty adults (age: 31.2 ± 8.1; males: n = 12, 176.9 ± 6.2 cm, 89.5 ± 15.1 kg; females: 164.7 ± 7.1 cm, 69.9 ± 11.1 kg) participated in a larger cross-sectional study. Participants completed a demographic survey, Pittsburgh Sleep Quality Scale, a 7-day online dietary and exercise log. Participants were measured for height, weight, DXA scan (BMD), and RMR through indirect calorimetry (MedGem). ANOVAs examined differences between gender and energy needs, and Chi-squared analysis examined differences between gender and risk for LEA and Poor Sleep.

RESULTS: Significant differences were found between gender and RMR (males: 2296.7±400.3 kg; females: 1761.7±341.6 kg; P=0.001), EI (males: 2027.5±694.5 kg; females: 1568.9±461.1 kg; P=0.038) and EEE (males: 357.8±60.3 kg; females: 279.3±44.4 kg; P≤0.01). No significant differences were found between gender and LEA (males: 24.8.7±12.2 kg; females: 25.0±8.9 kg). Overall risk for LEA was 66.7% (n = 20); however independently LEA was 50% (n=6) for males and 77.8% (n=14) for females. Overall, 63.3% (n=19) recreational athletes report poor sleep. No significant differences were found across gender and poor sleep, independently poor sleep for males was 50% (n=6) and females 72.2% (n=13). No significant differences were found between gender, poor sleep, and LEA. Of those at risk for LEA (n=20), 60% (n=12) also had reported poor sleep.

CONCLUSIONS: Recreational athletes were at risk for both LEA and poor sleep, with a majority at risk for both. A combination of LEA and poor sleep can lead to poor performance and recovery from high-intensity exercises. Therefore, education to recreational athletes on the importance of dietary intake to match energy needs and encouragement for positive sleeping habits is imperative to optimize physiological recovery.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Examen de la faible disponibilité d'énergie et du sommeil chez les athlètes du programme d'exercices fonctionnels à haute intensité
Weber, Samantha R. Medicine & Science in Sports & Exercise: Juillet 2020 - Volume 52 - Numéro 7S - p 600-601

La faible disponibilité d’énergie (LEA) affecte les systèmes physiologiques du corps, ce qui peut nuire aux performances et à la récupération d’un athlète. Les athlètes qui participent à des exercices fonctionnels de haute intensité peuvent ne pas avoir un apport alimentaire suffisant pour répondre aux besoins énergétiques ou obtenir une quantité optimale de sommeil pour récupérer complètement.

BUT: Examiner la faible disponibilité d'énergie (LEA) et le sommeil chez les athlètes amateurs masculins et féminins qui participent à des programmes d'exercices fonctionnels de haute intensité.

Méthodes: Trente adultes (âge: 31,2 ± 8,1; mâles: n = 12, 176,9 ± 6,2 cm, 89,5 ± 15,1 kg; femelles: 164,7 ± 7,1 cm, 69,9 ± 11,1 kg) ont participé à une étude transversale plus large. Les participants ont rempli une enquête démographique, Pittsburgh Sleep Quality Scale, un journal diététique et d'exercice en ligne de 7 jours. Les participants ont été mesurés pour la taille, le poids, l'analyse DXA (DMO) et la RMR par calorimétrie indirecte (MedGem). Les ANOVA ont examiné les différences entre le sexe et les besoins énergétiques, et l'analyse du chi carré a examiné les différences entre le sexe et le risque de LEA et de mauvais sommeil.

Résultats: Des différences significatives ont été trouvées entre le sexe et le RMR (mâles: 2296,7 ± 400,3 kg; femelles: 1761,7 ± 341,6 kg; P = 0,001), EI (mâles: 2027,5 ± 694,5 kg; femelles: 1568,9 ± 461,1 kg; P = 0,038) et EEE (mâles: 357,8 ± 60,3 kg; femelles: 279,3 ± 44,4 kg; P ≤ 0,01). Aucune différence significative n'a été trouvée entre le sexe et la LEA (mâles: 24,8,7 ± 12,2 kg; femelles: 25,0 ± 8,9 kg). Le risque global de LEA était de 66,7% (n = 20); cependant, indépendamment, la LEA était de 50% (n = 6) pour les hommes et de 77,8% (n = 14) pour les femmes. Dans l'ensemble, 63,3% (n = 19) des athlètes récréatifs rapportent un mauvais sommeil. Aucune différence significative n'a été trouvée selon le sexe et le mauvais sommeil, le mauvais sommeil indépendamment pour les hommes était de 50% (n = 6) et les femmes de 72,2% (n = 13). Aucune différence significative n'a été trouvée entre le sexe, un mauvais sommeil et la LEA. Parmi les personnes à risque de LEA (n = 20), 60% (n = 12) avaient également signalé un mauvais sommeil.

CONCLUSIONS: Les athlètes récréatifs étaient à risque à la fois de LEA et de mauvais sommeil, avec une majorité à risque pour les deux. Une combinaison de LEA et de mauvais sommeil peut entraîner de mauvaises performances et une récupération après des exercices de haute intensité. Par conséquent, l'éducation des athlètes récréatifs sur l'importance de l'apport alimentaire pour répondre aux besoins énergétiques et l'encouragement à des habitudes de sommeil positives est impérative pour optimiser la récupération physiologique.