Stratégies de prévention des problèmes de prostate

[Nutrimuscle-Conseils]

Unlocking the potential-vitamin D in prostate cancer prevention
Ayun Cassell World J Clin Oncol . 2024 Feb 24;15(2):169-174.

Prostate cancer poses a significant health challenge globally, demanding proactive prevention strategies. This editorial explores the emerging role of vitamin D in prostate cancer prevention. While traditionally associated with bone health, vitamin D is increasingly recognized for its broader impact on immune function, cellular signaling, and cancer prevention.

Epidemiological studies suggest an intriguing link between vitamin D deficiency and elevated prostate cancer risk, particularly in regions with limited sunlight exposure. Mechanistically, vitamin D regulates cellular processes, inhibiting unchecked cancer cell growth and bolstering immune surveillance. Personalized prevention strategies, considering individual factors, are deemed essential for harnessing the full potential of vitamin D. To unlock this potential, the future calls for robust research, public awareness campaigns, dietary improvements, and vigilant medical guidance. Collaborative efforts are poised to pave the way toward a future where vitamin D stands as a sentinel in prostate cancer prevention, ushering in hope and improved health for men worldwide.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Libérer le potentiel de la vitamine D dans la prévention du cancer de la prostate
Ayun Cassell Monde J Clin Oncol . 24 février 2024;15(2):169-174.

Le cancer de la prostate pose un défi de santé important à l’échelle mondiale, exigeant des stratégies de prévention proactives. Cet éditorial explore le rôle émergent de la vitamine D dans la prévention du cancer de la prostate. Bien que traditionnellement associée à la santé des os, la vitamine D est de plus en plus reconnue pour son impact plus large sur la fonction immunitaire, la signalisation cellulaire et la prévention du cancer.

Des études épidémiologiques suggèrent un lien fascinant entre une carence en vitamine D et un risque élevé de cancer de la prostate, en particulier dans les régions peu exposées au soleil. Mécaniquement, la vitamine D régule les processus cellulaires, inhibant la croissance incontrôlée des cellules cancéreuses et renforçant la surveillance immunitaire. Des stratégies de prévention personnalisées, prenant en compte les facteurs individuels, sont jugées essentielles pour exploiter tout le potentiel de la vitamine D. Pour libérer ce potentiel, l’avenir nécessite des recherches approfondies, des campagnes de sensibilisation du public, des améliorations alimentaires et des conseils médicaux vigilants. Les efforts de collaboration sont sur le point d’ouvrir la voie vers un avenir où la vitamine D jouera le rôle de sentinelle dans la prévention du cancer de la prostate, ouvrant la voie à l’espoir et à une meilleure santé pour les hommes du monde entier.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of dietary antioxidants on the risk of prostate cancer. Systematic review and network meta-analysis
Siyu Liu Nutr Hosp. 2023 Jun 21;40(3):657-667.

Objective: the purpose of this study was to assess the impact of 14 treatments including a total of 10 dietary antioxidants on the risk of prostate cancer. Material and methods: we searched PubMed, Embase, the Cochrane Library, and the Web of Science for only randomized controlled trials (RCTs) to investigate the effect of these 10 antioxidants on the risk of getting prostate cancer. Using the Cochrane Risk of Bias Assessment Tool, the methodological quality of the included studies was evaluated. Data extraction: studies were appraised by two investigators and data were extracted. Using a surface under cumulative ranking (SUCRA) probability, a Bayesian network meta-analysis was undertaken to evaluate the relative ranking of agents.

Results: from the earliest accessible date through August 2022, RCTs were gathered. A total of 14 randomized controlled trials were included with a total sample size of 73,365 males. The results of the network meta-analysis showed that green tea catechins (GTCs) significantly reduced the risk of prostate cancer (SUCRA, 88.6 %) followed by vitamin D (SUCRA, 55.1 %), vitamin B6 (54.1 %), and folic acid was the lowest (22.0 %). Conclusion: based on the Ranking Plot of the Network, we can state that GTCs might have an impact on the prevention of prostate cancer compared to other dietary antioxidants, but we still need quality literature to further prove it.

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Traduction de l'étude

Effet des antioxydants alimentaires sur le risque de cancer de la prostate. Revue systématique et méta-analyse du réseau
Hôpital Siyu Liu Nutr. 21 juin 2023;40(3):657-667.

Objectif : le but de cette étude était d'évaluer l'impact de 14 traitements incluant au total 10 antioxydants alimentaires sur le risque de cancer de la prostate. Matériel et méthodes : nous avons effectué des recherches dans PubMed, Embase, la Cochrane Library et le Web of Science pour trouver uniquement des essais contrôlés randomisés (ECR) visant à étudier l'effet de ces 10 antioxydants sur le risque de cancer de la prostate. À l'aide de l'outil Cochrane d'évaluation du risque de biais, la qualité méthodologique des études incluses a été évaluée. Extraction des données : les études ont été évaluées par deux enquêteurs et les données ont été extraites. En utilisant une probabilité de surface sous classement cumulatif (SUCRA), une méta-analyse de réseau bayésien a été entreprise pour évaluer le classement relatif des agents.

Résultats : depuis la première date accessible jusqu'en août 2022, des ECR ont été rassemblés. Au total, 14 essais contrôlés randomisés ont été inclus, avec un échantillon total de 73 365 hommes. Les résultats de la méta-analyse en réseau ont montré que les catéchines du thé vert (GTC) réduisaient significativement le risque de cancer de la prostate (SUCRA, 88,6 %), suivies par la vitamine D (SUCRA, 55,1 %), la vitamine B6 (54,1 %) et l'acide folique. était le plus faible (22,0 %). Conclusion : sur la base du classement du réseau, nous pouvons affirmer que les GTC pourraient avoir un impact sur la prévention du cancer de la prostate par rapport à d'autres antioxydants alimentaires, mais nous avons encore besoin d'une littérature de qualité pour le prouver davantage.

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Association between change in cardiorespiratory fitness and prostate cancer incidence and mortality in 57 652 Swedish men
Kate A Bolam British Journal of Sports Medicine 2024;58:366-372.

Abstract
Objectives To examine the associations between changes in cardiorespiratory fitness (CRF) in adulthood and prostate cancer incidence and mortality.

Methods In this prospective study, men who completed an occupational health profile assessment including at least two valid submaximal CRF tests, performed on a cycle ergometer, were included in the study. Data on prostate cancer incidence and mortality were derived from national registers. HRs and CIs were calculated using Cox proportional hazard regression with inverse probability treatment weights of time-varying covariates.

Results During a mean follow-up time of 6.7 years (SD 4.9), 592 (1%) of the 57 652 men were diagnosed with prostate cancer, and 46 (0.08%) died with prostate cancer as the primary cause of death. An increase in absolute CRF (as % of L/min) was associated with a reduced risk of prostate cancer incidence (HR 0.98, 95% CI 0.96 to 0.99) but not mortality, in the fully adjusted model. When participants were grouped as having increased (+3%), stable (±3%) or decreased (−3%) CRF, those with increased fitness also had a reduced risk of prostate cancer incidence compared with those with decreased fitness (HR 0.65, 95% CI 0.49 to 0.86), in the fully adjusted model.

Conclusion In this study of employed Swedish men, change in CRF was inversely associated with risk of prostate cancer incidence, but not mortality. Change in CRF appears to be important for reducing the risk of prostate cancer.

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Traduction de l'étude

Association entre le changement de la condition cardiorespiratoire et l'incidence et la mortalité du cancer de la prostate chez 57 652 hommes suédois
Kate A Bolam Journal britannique de médecine du sport 2024 ;58 : 366-372.

Abstrait
Objectifs Examiner les associations entre les changements dans la condition cardiorespiratoire (CRF) à l'âge adulte et l'incidence et la mortalité du cancer de la prostate.

Méthodes Dans cette étude prospective, les hommes ayant complété une évaluation de leur profil de santé au travail comprenant au moins deux tests CRF sous-maximaux valides, effectués sur un vélo ergomètre, ont été inclus dans l'étude. Les données sur l’incidence et la mortalité du cancer de la prostate proviennent des registres nationaux. Les HR et les IC ont été calculés à l'aide de la régression à risque proportionnel de Cox avec des poids de traitement à probabilité inverse de covariables variant dans le temps.

Résultats Au cours d'une période de suivi moyenne de 6,7 ans (écart-type 4,9), 592 (1 %) des 57 652 hommes ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et 46 (0,08 %) sont décédés, le cancer de la prostate étant la principale cause de décès. Une augmentation du CRF absolu (en % de L/min) était associée à une réduction du risque d'incidence du cancer de la prostate (HR 0,98, IC à 95 % 0,96 à 0,99), mais pas de mortalité, dans le modèle entièrement ajusté. Lorsque les participants ont été regroupés selon qu'ils avaient un CRF augmenté (+3 %), stable (±3 %) ou diminué (−3 %), ceux ayant une meilleure condition physique présentaient également un risque réduit d'incidence du cancer de la prostate par rapport à ceux ayant une condition physique réduite (HR 0,65). , IC à 95 % 0,49 à 0,86), dans le modèle entièrement ajusté.

Conclusion Dans cette étude portant sur des hommes suédois salariés, la modification du CRF était inversement associée au risque d'incidence du cancer de la prostate, mais pas à la mortalité. La modification du CRF semble être importante pour réduire le risque de cancer de la prostate.

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Association Between Pretreatment Blood 25-Hydroxyvitamin D Level and Survival Outcomes in Patients With Clinically Localized Prostate Cancer: An Updated Meta-Analysis
Feilun Cu Nutrition and Cancer Volume 76, 2024 - Issue 5

Studies on the prognostic value of the blood 25-hydroxyvitamin D level have yielded controversial results in prostate cancer (PCa) patients. This updated meta-analysis aimed to evaluate the association between pretreatment 25-hydroxyvitamin D level with survival outcomes among patients with clinically localized PCa. PubMed, Web of Science, and Embase databases were searched to identify studies evaluating the association of pretreatment 25-hydroxyvitamin D level with PCSM and all-cause mortality among clinically localized PCa patients. Ten cohort studies with 10,394 patients were identified.

The meta-analysis revealed that PCa patients with the lowest 25-hydroxyvitamin D levels had an increased risk of PCSM (adjusted hazard ratio [HR] 1.52; 95% confidence interval [CI] 1.26-1.83; p < 0.001) and all-cause mortality (adjusted HR 1.31; 95% CI 1.00-1.90; p = 0.047) compared to those with higher reference 25-hydroxyvitamin D level. Subgroup analyses based on different sample sizes, follow-up duration, and adjusted times of blood draw also exhibited a significant association of vitamin D deficiency with the risk of PCSM. Lower pretreatment level of 25-hydroxyvitamin D may be an independent predictor of reduced survival in patients with clinically localized PCa. Measuring the pretreatment blood 25-hydroxyvitamin D level can provide valuable information for risk stratification of survival outcomes in these patients.

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Traduction de l'étude

Association entre le taux sanguin de 25-hydroxyvitamine D avant le traitement et les résultats de survie chez les patients atteints d'un cancer de la prostate cliniquement localisé : une méta-analyse mise à jour
Feilun Cu Nutrition et Cancer Volume 76, 2024 - Numéro 5

Les études sur la valeur pronostique du taux sanguin de 25-hydroxyvitamine D ont donné des résultats controversés chez les patients atteints d'un cancer de la prostate (CaP). Cette méta-analyse mise à jour visait à évaluer l'association entre le niveau de 25-hydroxyvitamine D avant le traitement et les résultats de survie chez les patients atteints d'ACP cliniquement localisée. Les bases de données PubMed, Web of Science et Embase ont été consultées pour identifier des études évaluant l'association du niveau de 25-hydroxyvitamine D avant le traitement avec la PCSM et la mortalité toutes causes confondues chez les patients atteints d'ACP cliniquement localisée. Dix études de cohorte portant sur 10 394 patients ont été identifiées.

La méta-analyse a révélé que les patients atteints de PCa présentant les taux de 25-hydroxyvitamine D les plus faibles présentaient un risque accru de PCSM (rapport de risque ajusté [HR] 1,52 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % 1,26-1,83 ; p < 0,001) et toutes causes confondues. mortalité (HR ajusté 1,31 ; IC à 95 % 1,00-1,90 ; p = 0,047) par rapport à ceux ayant un niveau de référence plus élevé de 25-hydroxyvitamine D. Les analyses de sous-groupes basées sur différentes tailles d'échantillon, durée de suivi et heures ajustées de prise de sang ont également montré une association significative entre la carence en vitamine D et le risque de PCSM. Un niveau plus faible de 25-hydroxyvitamine D avant le traitement peut être un prédicteur indépendant d'une survie réduite chez les patients atteints d'ACP cliniquement localisée. La mesure du taux sanguin de 25-hydroxyvitamine D avant le traitement peut fournir des informations précieuses pour la stratification des risques de survie chez ces patients.

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A body shape index (ABSI) but not body mass index (BMI) is associated with prostate cancer-specific mortality: Evidence from the US NHANES database
Hui-Chen Ku The Prostate 01 April 2024

Background
Prostate cancer (PCa) is a common malignancy in males and obesity may play a role in its development and progression. Associations between visceral obesity measured by a body shape index (ABSI) and PCa mortality have not been thoroughly investigated. This study assessed the associations between ABSI, body mass index (BMI), and long-term PCa-specific mortality using a nationally representative US database.

Methods
This population-based longitudinal study collected data of males aged ≥40 years diagnosed with PCa and who underwent surgery and/or radiation from the National Health and Nutrition Examination Survey database 2001–2010. All included participants were followed through the end of 2019 using the National Center for Health Statistics Linked Mortality File. Associations between PCa-specific mortality, BMI, and ABSI were determined using Cox proportional hazards regression and receiver operating characteristic (ROC) curve analysis.

Results
Data of 294 men (representing 1,393,857 US nationals) were analyzed. After adjusting for confounders, no significant associations were found between BMI (adjusted hazard ratio [aHR] = 1.06, 95% confidence interval [CI]: 0.97–1.16, p = 0.222), continuous ABSI (aHR = 1.29, 95% CI: 0.83–2.02, p = 0.253), or ABSI in category (Q4 vs. Q1–Q3: aHR = 1.52, 95% CI: 0.72–3.24, p = 0.265), and greater risk of PCa-specific mortality. However, among participants who had been diagnosed within 4 years, the highest ABSI quartile but not in BMI was significantly associated with greater risk for PCa-specific mortality (Q4 vs. Q1–Q3: aHR = 5.34, 95% CI: 2.26–12.62, p = 0.001). In ROC analysis for this subgroup, the area under the curve of ABSI alone for predicting PCa-specific mortality was 0.638 (95% CI: 0.448–0.828), reaching 0.729 (95% CI: 0.490–0.968 when combined with other covariates.

Conclusions
In US males with PCa diagnosed within 4 years, high ABSI but not BMI is independently associated with increased PCa-specific mortality.


Site de calcul de l'ABSI : https://www.omnicalculator.com/health/a ... hape-index

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Exploration of vitamin D metabolic activity-related biological effects and corresponding therapeutic targets in prostate cancer
Lei Ding, Nutrition & Metabolism volume 21, Article number: 17 (2024)
Background
Previous studies have unequivocally demonstrated that the vitamin D (VD) metabolism pathway significantly influences prognosis and sensitivity to hormone therapy in prostate cancer (PCa). However, the precise underlying mechanism remains unclear.

Methods
We performed molecular profiling of 1045 PCa patients, leveraging genes linked to VD synthesis and VD receptors. We then identified highly variable gene modules with substantial associations with patient stratification. Subsequently, we intersected these modules with differentially expressed genes between PCa and adjacent paracancerous tissues. Following a meticulous process involving single-factor regression and LASSO regression to eliminate extraneous variables and construct a prognostic model. Within the high-risk subgroup defined by the calculated risk score, we analyzed their differences in cell infiltration, immune status, mutation landscape, and drug sensitivity. Finally, we selected Apolipoprotein E (APOE), which featured prominently in this model for further experimental exploration to evaluate its potential as a therapeutic target.

Results
The prognostic model established in this study had commendable predictive efficacy. We observed diminished infiltration of various T-cell subtypes and reduced expression of co-stimulatory signals from antigen-presenting cells. Mutation analysis revealed that the high-risk cohort harbored a higher frequency of mutations in the TP53 and FOXA genes. Notably, drug sensitivity analysis suggested the heightened responsiveness of high-risk patients to molecular inhibitors targeting the Bcl-2 and MAPK pathways. Finally, our investigation also confirmed that APOE upregulates the proliferative and invasive capacity of PCa cells and concurrently enhances resistance to androgen receptor antagonist therapy.

Conclusion
This comprehensive study elucidated the potential mechanisms through which this metabolic pathway orchestrates the biological behavior of PCa and findings hold promise in advancing the development of combination therapies in PCa.

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Traduction de l'étude

Exploration des effets biologiques liés à l'activité métabolique de la vitamine D et des cibles thérapeutiques correspondantes dans le cancer de la prostate
Lei Ding, Nutrition & Métabolisme volume 21, Numéro d'article : 17 (2024)
Arrière-plan
Des études antérieures ont démontré sans équivoque que la voie métabolique de la vitamine D (VD) influence de manière significative le pronostic et la sensibilité à l'hormonothérapie dans le cancer de la prostate (PCa). Cependant, le mécanisme sous-jacent précis reste flou.

Méthodes
Nous avons effectué le profilage moléculaire de 1 045 patients atteints de PCa, en exploitant les gènes liés à la synthèse de VD et aux récepteurs de VD. Nous avons ensuite identifié des modules génétiques très variables présentant des associations substantielles avec la stratification des patients. Par la suite, nous avons recoupé ces modules avec des gènes exprimés de manière différentielle entre le PCa et les tissus paracancéreux adjacents. Suivre un processus méticuleux impliquant une régression monofactorielle et une régression LASSO pour éliminer les variables superflues et construire un modèle pronostique. Au sein du sous-groupe à haut risque défini par le score de risque calculé, nous avons analysé leurs différences en termes d'infiltration cellulaire, de statut immunitaire, de paysage de mutation et de sensibilité aux médicaments. Enfin, nous avons sélectionné l'apolipoprotéine E (APOE), qui figurait en bonne place dans ce modèle, pour une exploration expérimentale plus approfondie afin d'évaluer son potentiel en tant que cible thérapeutique.

Résultats
Le modèle pronostique établi dans cette étude avait une efficacité prédictive louable. Nous avons observé une diminution de l'infiltration de divers sous-types de lymphocytes T et une expression réduite des signaux de co-stimulation provenant des cellules présentatrices d'antigène. L'analyse des mutations a révélé que la cohorte à haut risque présentait une fréquence plus élevée de mutations dans les gènes TP53 et FOXA. Notamment, l’analyse de sensibilité aux médicaments suggère une réactivité accrue des patients à haut risque aux inhibiteurs moléculaires ciblant les voies Bcl-2 et MAPK. Enfin, notre enquête a également confirmé que l'APOE régule positivement la capacité proliférative et invasive des cellules PCa et améliore simultanément la résistance au traitement par antagonistes des récepteurs androgènes.

Conclusion
Cette étude approfondie a élucidé les mécanismes potentiels par lesquels cette voie métabolique orchestre le comportement biologique du PCa et les résultats sont prometteurs pour faire progresser le développement de thérapies combinées dans le PCa.

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Plant-Based Diets and Disease Progression in Men With Prostate Cancer
Vivian N. Liu JAMA Netw Open. 2024;7(5):e249053.

Key Points
Question What is the association between postdiagnostic plant-based dietary patterns and risk of prostate cancer progression?

Findings In a cohort study of 2062 men diagnosed with nonmetastatic prostate cancer, individuals with the highest intake of plant foods in the overall plant-based diet index had lower risk of prostate cancer progression compared with those with the lowest intake.

Meaning These findings suggest that consuming a primarily plant-based diet may be associated with better prostate cancer–specific health outcomes among men with prostate cancer.

Abstract
Importance Plant-based diets are associated with many health and environmental benefits, including primary prevention of fatal prostate cancer, but less is known about postdiagnostic plant-based diet patterns in individuals with prostate cancer.

Objective To examine whether postdiagnostic plant-based dietary patterns are associated with risk of prostate cancer progression and prostate cancer–specific mortality.

Design, Setting, and Participants This longitudinal observational cohort study included men with biopsy-proven nonmetastatic prostate cancer (stage ≤T3a) from the diet and lifestyle substudy within the Cancer of the Prostate Strategic Urologic Research Endeavor (CaPSURE) enrolled at 43 urology practices across the US from 1999 to 2018. Participants completed a comprehensive diet and lifestyle questionnaire (including a validated food frequency questionnaire [FFQ]) between 2004 and 2016. Data were analyzed from August 2022 to April 2023.

Exposures Overall plant-based diet index (PDI) and healthful plant-based diet index (hPDI) scores were calculated from the FFQ.

Main Outcomes and Measures The primary outcome was prostate cancer progression (recurrence, secondary treatment, bone metastases, or prostate cancer–specific mortality). The secondary outcome was prostate cancer–specific mortality.

Results Among 2062 participants (median [IQR] age, 65.0 [59.0-70.0] years), 61 (3%) identified as African American, 3 (<1%) identified as American Indian or Alaska Native, 9 (<1%) identified as Asian or Pacific Islander, 15 (1%) identified as Latino, and 1959 (95%) identified as White. Median (IQR) time from prostate cancer diagnosis to FFQ was 31.3 (15.9-62.0) months after diagnosis. During a median (IQR) follow-up of 6.5 (1.3-12. years after the FFQ, 190 progression events and 61 prostate cancer–specific mortality events were observed. Men scoring in the highest vs lowest quintile of PDI had a 47% lower risk of progression (HR, 0.53; 95% CI, 0.37-0.74; P for trend = .003). The hPDI was not associated with risk of progression overall. However, among 680 individuals with Gleason grade 7 or higher at diagnosis, the highest hPDI quintile was associated with a 55% lower risk of progression compared with the lowest hPDI quintile (HR 0.45; 95% CI, 0.25-0.81; P for trend = .01); no association was observed in individuals with Gleason grade less than 7.

Conclusions and Relevance In this cohort study of 2062 men with prostate cancer, higher intake of plant foods after prostate cancer diagnosis was associated with lower risk of cancer progression. These findings suggest nutritional assessment and counseling may be recommended to patients with prostate cancer to help establish healthy dietary practices and support well-being and overall health.

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Traduction de l'étude

Régimes à base de plantes et progression de la maladie chez les hommes atteints d'un cancer de la prostate
Vivian N. Liu JAMA Netw ouvert. 2024;7(5):e249053.

Points clés
Question Quelle est l'association entre les habitudes alimentaires post-diagnostic à base de plantes et le risque de progression du cancer de la prostate ?

Résultats Dans une étude de cohorte portant sur 2 062 hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate non métastatique, les individus ayant la plus forte consommation d'aliments végétaux dans l'indice global du régime alimentaire à base de plantes présentaient un risque plus faible de progression du cancer de la prostate par rapport à ceux ayant la plus faible consommation.

Signification Ces résultats suggèrent que la consommation d'un régime alimentaire principalement à base de plantes pourrait être associée à de meilleurs résultats de santé spécifiques au cancer de la prostate chez les hommes atteints d'un cancer de la prostate.

Abstrait
Importance Les régimes à base de plantes sont associés à de nombreux avantages pour la santé et l'environnement, notamment la prévention primaire du cancer mortel de la prostate, mais on en sait moins sur les régimes alimentaires à base de plantes post-diagnostic chez les personnes atteintes d'un cancer de la prostate.

Objectif Examiner si les habitudes alimentaires post-diagnostic à base de plantes sont associées au risque de progression du cancer de la prostate et à la mortalité spécifique au cancer de la prostate.

Conception, contexte et participants Cette étude de cohorte observationnelle longitudinale a inclus des hommes atteints d'un cancer de la prostate non métastatique prouvé par biopsie (stade ≤ T3a) issus de la sous-étude sur le régime alimentaire et le mode de vie du programme Cancer of the Prostate Strategic Urologic Research Endeavor (CaPSURE) inscrits dans 43 cabinets d'urologie à travers aux États-Unis de 1999 à 2018. Les participants ont rempli un questionnaire complet sur l’alimentation et le mode de vie (y compris un questionnaire validé sur la fréquence des aliments [FFQ]) entre 2004 et 2016. Les données ont été analysées d’août 2022 à avril 2023.

Expositions Les scores globaux de l’indice de régime alimentaire à base de plantes (PDI) et de l’indice de régime alimentaire sain à base de plantes (hPDI) ont été calculés à partir du FFQ.

Principaux résultats et mesures Le critère de jugement principal était la progression du cancer de la prostate (récidive, traitement secondaire, métastases osseuses ou mortalité spécifique au cancer de la prostate). Le critère de jugement secondaire était la mortalité spécifique au cancer de la prostate.

Résultats Parmi les 2 062 participants (âge médian [IQR], 65,0 [59,0-70,0] ans), 61 (3 %) identifiés comme afro-américains, 3 (<1 %) identifiés comme amérindiens ou natifs de l'Alaska, 9 (<1 %) identifiés comme asiatiques ou insulaires du Pacifique, 15 (1 %) identifiés comme latinos et 1 959 (95 %) identifiés comme blancs. Le délai médian (IQR) entre le diagnostic du cancer de la prostate et le FFQ était de 31,3 (15,9-62,0) mois après le diagnostic. Au cours d'un suivi médian (IQR) de 6,5 (1,3-12,8) ans après le FFQ, 190 événements de progression et 61 événements de mortalité spécifiques au cancer de la prostate ont été observés. Les hommes se situant dans le quintile le plus élevé par rapport au quintile le plus bas de l'IDP présentaient un risque de progression inférieur de 47 % (HR : 0,53 ; IC à 95 %, 0,37-0,74 ; P pour tendance = ,003). L’hPDI n’était globalement pas associée au risque de progression. Cependant, parmi 680 personnes présentant un grade de Gleason 7 ou supérieur au moment du diagnostic, le quintile hPDI le plus élevé était associé à un risque de progression 55 % inférieur par rapport au quintile hPDI le plus bas (HR 0,45 ; IC à 95 %, 0,25-0,81 ; P pour tendance = .01); aucune association n'a été observée chez les individus dont le grade de Gleason était inférieur à 7.

Conclusions et pertinence Dans cette étude de cohorte portant sur 2 062 hommes atteints d'un cancer de la prostate, une consommation plus élevée d'aliments végétaux après un diagnostic de cancer de la prostate était associée à un risque plus faible de progression du cancer. Ces résultats suggèrent qu'une évaluation nutritionnelle et des conseils pourraient être recommandés aux patients atteints d'un cancer de la prostate pour les aider à établir des pratiques alimentaires saines et à favoriser leur bien-être et leur santé globale.