Le stress détruit plus le cerveau des femmes que des hommes

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Stressful life events and cognitive decline: Sex differences in the Baltimore Epidemiologic Catchment Area Follow‐Up Study
Cynthia A. Munro International Journal of Geriatric Psychiatry 2019

Introduction
The reasons why women are at higher risk than men for developing dementia are unclear. Although studies implicate sex differences in the effect of stress on cognitive functioning, whether stressful life events are associated with subsequent cognitive decline has received scant research attention.

Methods
In Wave 3 (1993–1996) of the Baltimore Epidemiologic Catchment Area study, 337 men and 572 women (mean age = 47 years) reported recent (within the last year) and remote (from 1981 until 1 year ago) traumatic events (eg, combat) and stressful life events (eg, divorce/separation). At Waves 3 and 4 (2004–2005), they completed the Mini Mental State Examination (MMSE) and a word‐list memory test. Multivariable models were used to examine the association between traumatic and stressful life events at Wave 3 and cognitive change by Wave 4.

Results
A greater number of recent stressful life events at Wave 3, but not of more remote stressful events, was associated with greater verbal memory decline by Wave 4 in women but not in men. Stressful events were not associated with change in MMSE, and there were no associations between traumatic events occurring at any time and subsequent memory or MMSE decline in either sex.

Conclusions
Unlike men, middle‐aged women with a greater number of recent stressful life events demonstrate memory decline over a decade later. Sex differences in cognitive vulnerability to stressful life events may underlie women's increased risk of memory impairment in late life, suggesting that stress reduction interventions may help prevent cognitive decline in women.

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Traduction de l'étude

Événements de vie stressants et déclin cognitif: différences entre les sexes dans l'étude de suivi sur le bassin versant épidémiologique de Baltimore
Cynthia A. Munro Journal international de gériatrie psychiatrique 2019

introduction
Les raisons pour lesquelles les femmes sont plus à risque que les hommes de développer une démence ne sont pas claires. Bien que les études impliquent des différences entre les sexes dans l'effet du stress sur le fonctionnement cognitif, la question de savoir si les événements stressants de la vie sont associés à un déclin cognitif ultérieur n'a reçu que peu de recherches.

Les méthodes
Dans la vague 3 (1993–1996) de l'étude sur le bassin versant épidémiologique de Baltimore, 337 hommes et 572 femmes (âge moyen = 47 ans) ont signalé des événements traumatisants récents (au cours de la dernière année) et à distance (de 1981 à 1 an auparavant) (p. Ex. , combat) et des événements stressants de la vie (p. ex. divorce / séparation). Aux vagues 3 et 4 (2004-2005), ils ont terminé le mini-examen de l'état mental (MMSE) et un test de mémoire de liste de mots. Des modèles multivariés ont été utilisés pour examiner l'association entre les événements de vie traumatisants et stressants à la vague 3 et les changements cognitifs à la vague 4.

Résultats
Un plus grand nombre d'événements de vie stressants récents à la vague 3, mais pas d'événements stressants plus éloignés, a été associé à un plus grand déclin de la mémoire verbale à la vague 4 chez les femmes mais pas chez les hommes. Les événements stressants n'étaient pas associés à un changement du MMSE, et il n'y avait aucune association entre les événements traumatisants survenus à un moment quelconque et la mémoire subséquente ou le déclin du MMSE dans les deux sexes.

Conclusions
Contrairement aux hommes, les femmes d'âge moyen avec un plus grand nombre d'événements de vie stressants récents démontrent un déclin de la mémoire plus d'une décennie plus tard. Les différences sexuelles dans la vulnérabilité cognitive aux événements stressants de la vie peuvent être à l'origine du risque accru de troubles de la mémoire des femmes en fin de vie, ce qui suggère que les interventions de réduction du stress peuvent aider à prévenir le déclin cognitif chez les femmes.