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Le stress fait brûler moins de calories

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Le stress fait brûler moins de calories

Messagepar Gilles » 16 Juil 2014 16:28

Daily Stressors, Past Depression, and Metabolic Responses to High-Fat Meals: A Novel Path to Obesity
Janice K. Kiecolt-Glaser et al.
Biological Psychiatry Available online 14 July 2014

Background Depression and stress promote obesity. This study addressed the impact of daily stressors and a history of major depressive disorder (MDD) on obesity-related metabolic responses to high-fat meals.

Methods This double-blind, randomized, crossover study included serial assessments of resting energy expenditure (REE), fat and carbohydrate oxidation, triglycerides, cortisol, insulin, and glucose before and after two high-fat meals. During two separate 9.5-hour admissions, 58 healthy women (38 breast cancer survivors and 20 demographically similar control subjects), mean age 53.1 years, received either a high saturated fat meal or a high oleic sunflower oil meal. Prior day stressors were assessed by the Daily Inventory of Stressful Events.

Results Greater numbers of stressors were associated with lower postmeal REE (p = .008), lower fat oxidation (p = .04), and higher insulin (p = .01), with nonsignificant effects for cortisol and glucose. Women with prior MDD had higher cortisol (p = .008) and higher fat oxidation (p = .004), without significant effects for REE, insulin, and glucose. Women with a depression history who also had more stressors had a higher peak triglyceride response than other participants (p = .01). The only difference between meals was higher postprandial glucose following sunflower oil compared with saturated fat (p = .03).

Conclusions The cumulative 6-hour difference between one prior day stressor and no stressors translates into 435 kJ, a difference that could add almost 11 pounds per year. These findings illustrate how stress and depression alter metabolic responses to high-fat meals in ways that promote obesity.
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Le stress fait brûler moins de calories

Messagepar Gilles » 16 Juil 2014 16:33

Reprise de l'étude :

Obésité : le stress accélère la prise de poids chez les femmes
Les femmes stressées de leur journée qui consomment un repas riche en graisse vont prendre plus de poids, selon une étude américaine.

On savait déjà que l'équation "stress + plat riche" pour compenser l'anxiété était fatale pour la ligne des femmes. Mais selon une étude de l'Ohio State University (Etats-Unis), l'effet combiné stress et graisses ralentirait le métabolisme du corps, au point d'entraîner une prise de poids de 5 kilos par an.

Les chercheurs de l'Ohio State University, dont les conclusions sont parues dans la revue Biological Psychiatry, ont interrogé 58 femmes âgées de 53 ans en moyenne. Ils les ont questionnées sur leurs facteurs de stress de la journée précédente puis leur ont proposé un repas de 930 calories dont 60 grammes de graisses. 24 heures avant l'étude, les chercheurs leur ont fourni trois repas standards pour la journée précédente et les participantes ont dû jeuner douze heures avant l'expérience, pour réguler leur consommation de nourriture. Après les repas, les chercheurs ont évalué leur métabolisme toutes les vingt minutes durant sept heures et mesuré la glycémie, les triglycérides, l'insuline et les niveaux d'hormone du stress, le cortisol.

"Sous l'effet du stress, nous brûlons moins de calories"

Les chercheurs constatent que les facteurs de stress évoqués par ces femmes sont liés à une pression au travail, à des conflits avec des collègues, des amis, le conjoint ou encore des difficultés avec des enfants. Surtout, les femmes ayant déclaré un ou plusieurs facteurs de stress au cours des 24 heures précédentes brûlent 104 calories de moins que les femmes non stressées dans les sept heures qui suivent le repas et cette différence correspond en théorie à une prise de poids de près de 5 kilos en un an.

Jan Kiecolt-Glaser, professeur de psychiatrie et de psychologie à l'Ohio State University, observe le double facteur stress sur la prise de poids : "nous savons que nous avons tendance à opter pour des aliments riches en sucres et en graisses lorsque nous sommes stressés et cette étude montre que le gain de poids est également favorisé par le stress, sous l'effet duquel nous brûlons moins de calories". En effet, les résultats montrent des niveaux plus élevés d'insuline chez les femmes stressées, ce qui conserve la masse grasse et entraîne une moindre oxydation des graisses. La graisse blanche est donc plus facilement stockée.

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